Au commencement, il y a le temps suspendu d’une enfance. La vie de la campagne – des étangs, un bois, une maison – peuplée d’animaux, de plantes et de présences.
Puis l’équilibre se rompt, la sœur demeure recluse dans une chambre. Le mot « guérison » est prononcé, mais rien n’y fait. Un jour « elle » ne peut plus se lever. « Personne ne connaîtra son visage de femme. »
La poésie de Pierrine Poget tente de retrouver l’unité, elle se soum... >Voir plus