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sur 468 notes
Raymond... Avec un prénom pareil, il commençait bien mal dans la vie ! Déjà que sa petite gueule, à la naissance, ses parents, surtout son père d'ailleurs, n'osaient y jeter un regard, alors supporter les railleries des autres, très peu pour lui. Roy, ça claque, ça en jette, ça fait ricain tout de suite. Pour sa tronche de tomate écrasée, il devra faire avec. Quoique, sur son profil du site Find her, les photos retouchées font tout de suite meilleur effet. Il clique, il clique, Roy. Ça allait bien finir par mordre ! Et c'est sur Guillemette que ça tombe. Quelques messages échangés et la jeune femme propose aussitôt un rendez-vous dans l'heure qui suit. Pas farouche, la Guillemette, elle ne sait pas encore à qui elle a affaire. Parce que Roy, c'est un Minotaure, un ancien boxeur qui sait donner des coups, un homme de main peu scrupuleux. Et pourtant, dans la pénombre de la chambre, aussitôt, les corps parlent pour eux. La relation devient très vite passionnée et passionnelle. Une chance inouïe pour Roy d'autant que sa petite luciole se moque bien de sa tronche. Dommage que son ex petit-ami va venir tout faire capoter...

Faut pas lui chercher des noises, à Roy. Parce que, avec ses 110 kg, il cause mieux avec ses poings qu'avec sa bouche. Et ce n'est pas ce fâcheux incident avec l'ex de sa luciole qui va l'empêcher de vivre sa formidable histoire d'amour. Non, rien, visiblement, ne peut empêcher ces deux-là de s'aimer. Ni l'ex, ni les anciennes connaissances de Roy, ni La Bête qui sommeille en lui, ni mamie Luger, ni les flics. Ces deux âmes abîmées et tourmentées par la vie attendent d'elle des jours meilleurs et vont tout faire pour en profiter. Benoît Philippon nous entraîne dans un road-movie déjanté, jouissif et émouvant. Il revisite, par à-coups, le passé de Guillemette et Roy. Un passé pas très glorieux, certes, mais qui ne les empêchent pas d'envisager un avenir. Dans ce monde de machos et de gros bras, Roy et Guillemette, deux coeurs cabossés et deux âmes en vrac, font faire des rencontres inattendues, tendres, révélatrices ou au contraire musclées et sanglantes. L'auteur signe là un roman singulier, à la fois profondément noir et lumineux, drôle et touchant. Aux réparties cinglantes, l'écriture se révèle également vive, crue et directe.
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CABOSSÉ

cabossé. Abîmé. Déglingué.

Comme une vieille bagnole qui tient le choc, en roue libre. Il est comme ça Raymond, enfin Roy, parceque Raymond, ça en jette carrément moins. Roy, ça fait boxeur, c'est un nom de bonhomme, de vedette américaine. Roy, c'est un géant, au physique abimé, une gueule cassée.

Il tombe sur Guillemette, tombe en amour et s'en va lui conter fleurette mais à sa manière. Il sera prêt à tout pour défendre sa belle, quitte à laisser sortir la bête ! Débute alors rapidement une folle cavale où ils vont caracoler entre personnages hauts en couleur, comme sait si bien les peindre Benoît Philippon, étreintes furieuses et dialogues truculents à la sauce revancharde !

J'étais déjà tombé sur Roy et Guillemette en lisant l'incontournable Mamie Luger et quel bonheur de découvrir leur périple, et retrouver, le temps d'une escale justement notre mamie nationale…

Benoît Philippon, de sa plume unique, frappe à grands coups de masse sur nos habitudes de lecture et nous offre encore un livre follement romanesque, terriblement authentique et délicieusement déjanté.
Du noir à la guimauve un peu cramée sur les bords, un roman qui assurément ne plaira pas forcément à tout le monde mais moi, j'en redemande encore et encore !

Road trip calamiteux, , cette histoire d'éclopés vous embarquera, sans nul doute, à la suite de ces héros dans cette cavale déjantée !

Si vous avez aimé la mamie, dans la famille Philippon, je demande le fils spirituel, Roy ! Bonne pioche assurée, la famille!

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Coup de coeur pour ce livre qui pourtant ne fait pas partie de mon registre préféré, les romans noirs je trouve souvent long et ennuyeux à lire. Jusqu'à aujourd'hui et la claque magistrale que je me suis prise en lisant ce bouquin.

Je n'en reviens pas que cela soit le premier bouquin de l'auteur, un style qui vous prend aux tripes et un bouquin qu'il est difficile de lâcher. Une gifle, un uppercut voila ce que j'ai ressenti lors de ma lecture.

Ces deux personnages principaux que sont Roy et Guillemette complètement cabossé par la vie qui se retrouve complétement par hasard. Leur rencontre va être ponctuée d'obstacles de toute sorte et malgré leurs moments sombres (leur passé principalement) on retrouve à chaque fois des moments lumineux.

Je ne comprends pas que l'on en entende pas plus sur ce livre, l'ayant trouver pour ma part en nouveauté à la bibliothèque, un seul conseil foncez le lire!
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"Quand on a... une gueule comme ça, on la ferme et on s'en va! " telles étaient les paroles d'une chanson de supporter de rugby, pas très sympas, je vous l'accorde, mais sans d'autres conséquences envers les supporters de "l'autre" équipe!

Ben heureusement que je n'ai jamais rencontré Roy parmi les supporters de cette "autre" équipe parce-que :
1. Il a vraiment "une gueule comme ça" et encore, c'est un euphémisme! Dans le genre puzzle 10000 pièces mal reconstitué...
2. Roy, c'est le genre bulldozer en plus gros, même un rouleau compresseur déclare forfait dès qu'il le voit! le genre à attrapper un "infractusse" dès qu'il vous sourit!

Roy, c'est le personnage principal de ce récit, cabossé par la vie, abimé par les déconvenues, déformé par trop de matchs de boxe, endommagé par le pas d'bol permanent, souillé par le regard des autres!

Mais Roy, mine de rien, il trouve des miettes de chance et c'est vraiment la plus belle des miettes qu'il rencontre avec Guillemette sur le chemin de sa vie. Guillemette, c'est un véritable astre qui va continuellement éblouir ce boxeur décati.
La Belle et la Bête mais bien loin de la version de Disney, plus proche de la magie de Cocteau mais en moins beau!

Avec son roman cabossé , Benoît Philippon nous entraîne dans un véritable road movie à la française, un film routard avec plein d'humour, plein de coups de poings/coups de coeur, c'est une magnifique histoire d'amour tellement improbable et pourtant qui fait apparaître l'histoire de Roméo et juliette comme une simple amourette, c'est du pur divertissement avec toujours beaucoup de créativité au niveau du langage! Philippon nous soigne avec les dialogues, et se hisse presqu'au niveau d'un Audiard, l'argot en moins!

Ce n'est pas de la grande littérature mais on s'amuse bien tout au long de ce récit qui ne baisse jamais en intensité et qui nous réserve même quelques bonnes surprises!

Pas prise de tête, on s'amuse bien et ça fait du bien!
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Désolé mais je ne peux pas avancer avec ce style qui ne correspond pas à l'idée que je me fais de l'écriture et j'abandonne cette lecture,au risque de choquer les amateurs du genre.Attention,je ne prétends absolument pas que ce n'est pas bien,je revendique simplement le droit de dire que cette façon de s'exprimer ne me convient pas et pourtant,j'ai adoré San Antonio(il est vrai que n'est pas SA qui veut,même si l'auteur ne le revendique pas).Je ne connaitrai donc pas les aventures de Ray et Guillemette.
Le pire de l'histoire est que j'ai acheté et fait dédicacer ce livre par l'auteur,un garçon tres sympathique à qui je souhaite beaucoup de lecteurs et de succès .En principe,sur les 100 livres que je lis chaque année ,un voire deux ne me conviennent pas.Je viens de griller un joker,mais vraiment,je ne peux pas,désolé.
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Je suis très partagée sur l'avis de ce livre. Il y a des moments où j'ai été touchée, presque émue, des petits moments de tendresse, d'autres où c'est beaucoup plus trash et avec beaucoup de caricatures.
Plusieurs références à des contes , la belle et la bête, le petit chaperon rouge, ce qui peut donner un côté original dans ce roman mais l'impression d'ensemble ne me séduit pas vraiment.
Roy et Guillemette nous sont d'emblée sympathiques, sans doute parce que ce sont des "cabossés", des blessés par la vie mais là aussi, on tombe dans la caricature car les profils psychologiques ne sont pas assez fouillés. Une lecture qui reste malgré tout agréable à lire.
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Roy a une sale tronche mais un corps de colosse. Mal aimé depuis sa naissance il s'est fait une place dans la vie à coups de poing. Jusqu'au jour où il rencontre Guillemette, cabossée elle aussi, qui devient sa luciole, sa lumière, qui se fout bien de sa sale gueule. Quand l'ex de Guillemette veut violemment faire valoir ses droits de mari, la Bête en Roy se réveille.
Le récit est celui de leur cavale. Echapper à la police, échapper à Martinot et à ses sbires, se découvrir, se raconter, raconter les drames, raconter les personnes qui ont joué un rôle dans la vie de Roy : Bobby, René, Rita, madame Solange … et faire de nouvelles rencontres comme la très vieille Berthe au célèbre Luger, la petite Lili…
Je me suis régalée.
Certes, c'est brutal, c'est violent. Quand Roy se fâche, il vaut mieux décarrer rapido pour échapper à sa colère. Mais que c'est jouissif.
J'ai retrouvé avec un grand plaisir la gouaille que Philippon prête à ses personnages. J'ai adoré voir venir la rencontre avec la centenaire Berthe et je n'ai pas été déçue. D'ailleurs, quelle chance d'avoir lu Mamie Luger en 1er…
Et puis, comment ne pas craquer pour un Minotaure ou un Centaure, c'est selon, qui défend les femmes malmenées…
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Mamie Luger m'avait mis au parfum alors je suis au jus (de chaussettes) pour ce qui est de là où j'engage mes arpions avec le bouquin cabossé que je tourne les pages de mes pinces délicates.

Je suis rencardé !

Je vais donc arpenter quelques plombes avec le gars qu'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, celui qu'avait fait la grasse mat et qui s'était pointé à la méga-bourre le jour où étaient distribués les neurones alors qu'y en navet déjà pas pour tout le monde.
Pas de bol, côté cervelle, c'est plus minitel que 5G, l'a pas la fibre…cérébrale.

C'est comme ça. J'ai choisi.

Coté photomaton, je sais itou qu'on risque pas de le gourer avec Brad Pitt ou what else, notre zéro. Avec lui, Hollywood, c'est que chewing-gum.
Il est pas canon, le couteau à beure, plutôt chair à canon, et après usage même, mais bâti comme un Leclerc, pas Michel-Edouard, mais le char du même nom qui connaît (et a connu) tous les champs de bataille que la terre elle compte (et a compté) de ce jour.

Sa bataille à lui, celle qui compte pour sa compotée de pomme de tarbouif, c'est la boxe. Et il en fout des gros gnons, le grognon, même quand il y met des gants.

Et sur un ring, c'est pas un bleu, Roy (Roy, c'est son blase au taurillon qu'est né à Clermont il y a 42 piges). Quand il marque un point, Le Roy, c'est pas « England one point' » comme à l'Eurovision mais un poing dans la tronche à qui lui a cherché des noises, et même sans faire de bruit (parce que noise égal bruit en rosbif)

Pourtant il a aussi un coeur qui tape, le big costaud, un coeur qui turbine dur dans son grand buffet stylé ‘fort des halles', surtout quand, sans ses deux poings, il ouvre sa Guillemette qu'est menue comme un moineau affamé mais jamais avare en assauts passionnels que ses hormones exacerbent quand elle voit son hercule qu'avance vers elle dard-dard, tout canon dehors, comme le char d'assaut qu'est pas un caddy Leclerc (Michel-Edouard cette fois-ci, pas l'engin de combat homologué ministère des armées, faut suivre)

Comme Guillemette, le décor est planté, on donne pas dans la dentelle de calais si appréciée des bourgeois du même nom.
Maintenant, on est rendu à Paname, pas en Bretagne non plus, il sort pas avec Nolwenn, Le Roy, mais avec Guillemette donc, belle comme un coeur, un coeur comme jamais il aurait cru avoir droit d'en avoir un, la vie, elle est bien foutue, finalement.

Pas dans la dentelle, donc, ici c'est plus rustre, plus rêche, on pète pas dans la soie, mais on pète plutôt des gueules autour de soi, surtout celle du cave qui se dit être le régulier à la Guillemette, qui veut se la récupérer pour la torgnoler dans son deux pièces cuisine alors qu'elle, elle parle du divorce en instance.
Du coup, ça ping, ça pong, ça gicle, ça pisse le sang et ça étale la sauce blanche dans le caniveau (comprendre cervelle) un soir de pleine lune!

Alors il faut prendre la tangente, mettre les bouts, la poudre d'escampette et se faire oublier grave.

Ça va pas être crème ! Préparez le café.

On vient de passer de Roméo et Juliette (version X quand même) à Bonnie and Clyde ou Thelma et Louise (version mixte).

Ça va défourailler dur, alors jartez vos miches, Le Roy est dans la place !

Et que dire aussi des ‘seconds rôles' bien hauts en couleurs qui piquent les yeux:
- de la fiancée, belle comme une fleur de printemps mais…aveugle et cancéreuse,
-de la vieille et grosse pute déniaiseuse au coeur de beurre qui fond à la chaleur de sa vielle camionnette poisseuse,
-de la famille tuyau de poêle qui s'auto-trucide à qui mieux-mieux (du rififi à Clermont),
-du mari tortionnaire qui a l'intelligence moindre que celle d'un bulot sans sa mayonnaise,
-du rade miteux tenanciéré par une Ginette qui git net au passage des fuyards,
-de Mamie Luger qui, étant passée par là, repasse sans trépasser par ici,
-des truands pas tubulaires encore moins neuronés que Le Roy (c'est dire)
-et de la petite Lili, putienne de station service d'autoroute, sans torts mais au travers de la route des fugueurs comme un rayon de soleil coquin entre les deux pare-soleil du pare-brise dégueulsse de leur tire.

Alors bien sûr, soyons honnête, c'est un style particulier (euphémisme au carré).
Si les mots bite, couille, cul et baise vous révulsent, passer votre chemin, le lisez pas au plumard ce bouquin, c'est pas pour, vous risqueriez le haut le coeur voir le vomito à quasiment toutes les pages (j'exagère juste un peu) donc l'insomnie et la nuit blanche, paradoxal  pour un roman noir !

C'est fleuri, très fleuri même, comme une carte postale de Hollande (le pays, pas l'ex taulier du château).
Et c'est sombre, très sombre même, un peu comme du Zola mais réécrit par Frédéric Dard et dialogué par Audiard corrigé par Baffi, c'est dire.
Il y a du Blier aussi, celui des valseuses qui mettait également en scène une cavale qui déglingue à toute berzingue, mais à trois tètes (de gland décontracté), celle-là.

Autant dire que ça décoiffe et que Schwarzkopf n'y pourra rien pour vos bigoudis. C'est la tempête Ciaran de la littérature, des troncs vont tomber en pagaille. Vous êtes prévenus, venez pas me jouer les pucelles façon la Jeanne.

Mais si ces derniers points intégrés l'aventure vous tente quand même et que, comme moi, vous considérez ce style comme de la pure poésie de bitume (rassurez vous, ce langage n'est pas mon quotidien), alors vous allez passer un excellent moment de lecture au risque, tout de même, de vous faire un claquage, mais des zygomatiques uniquement,  tant nombreuses sont les occasions qui font le larron.
Le lardon c'est à coups de bastons (qui sont nombreux) qu'il est détaillé même si notre héros ne fait pas, lui, dans le détail mais plutôt dans le gros et directement à la sortie des abattoirs !

Une note positive, pour chlore ce résumé à désinfecter à la javel tant il a répendu de fluides, je vous jure qu'il y a de l'amour, qu'il y a de la tendresse, pas que du sang et de la barbaque !!

C'était ma première chronique de l'année que je vous souhaite excellente (l'année, pas la chronique), l'ai-je bien torchée (la chronique, pas l'année) ?
Bonne Année à tous !!
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Guillemette, fleur de pavé, qui a pris pas mal de coups de son mari et ex prince charmant, voit arriver dans sa vie, Roy, 110 kg de barbaque avec dessus une tête de tomate écrasée. Petite

Ces deux-là sont fait pour s'entendre, ils trainent chacun de grosses gamelles liées à quelques saloperies que la vie dispense à certains humains. Bon, ce pourrait-être la Belle et la Bête mais nous sommes à Belleville et pas dans un conte de fée. Justement, le prince charmant, tyran domestique, n'aurait pas dû insister, c'est pour cela qu'il se retrouve l'oeil vitreux, un bout de mâchoire dans le caniveau.

Alors Roy et Guillemette tracent la route… se racontent… baisent… se racontent… baisent et tracent la route… ces deux-là ont tellement de temps à rattraper, mais malheureusement, du temps ils n'en ont plus beaucoup, la police et quelques malfrats voudraient bien discuter avec eux.

C'est pas du Ronsard, c'est plutôt de l'Audiard, période Blondin ou Simonin version XXIe siècle.

Benoit Philippon ne s'embarrasse pas de phrase superflue, il écrit vite, il écrit cru, il écrit noir. L'écrivain découvre la beauté cachée des laids, abimés, accidentés, et l'expose sans délai. « cabossé » est un road movie où les héros ne sont pas propres et nets et c'était une gageure de rendre le lecteur empathique.

Pari réussi, on referme ce polar en ayant partagé une bonne tranche d'humanité avec ces deux-là. Mais reconnaissons que l'on est plus proche d'un scénario que de littérature.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Raymond dit Roy n'a pas été gâté par la nature ni par les fées penchées sur son berceau à sa naissance. Et à 42 ans, lorsqu'il trouve un rencart sur une application de rencontres, il en est plus qu'étonné car avec son physique plus qu'imposant de Minotaure ou de géant et sa face cabossée, il n'a eu jusqu'à présent que très peu de prétendantes ... jusqu'à Guillemette.

Avec sa gouaille bien reconnaissable depuis Mamie Luger (auquel l'auteur rend un très bel hommage dans ce roman), Benoit Philippon nous entraîne dans un road-movie assez spécial et à l'image de ses principaux acteurs et si les mots sont directs comme les coups de poing qui pleuvent,l'écriture franche et crue,ce n'est que pour souligner les coeurs brisés sinon cabossés que sont nos héros. On rit, on s'émeut et on se prend au jeu de ce roman (à l'humour) noir et on en redemande !
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