le livre est écrit en Français par un auteur français. Il en découle que le texte n'est pas passé par des traductions souvent approximatives ou injustes. Il en résulte que les messages de l'auteur sont plus aisément compris et partagés avec les lecteurs.
L'auteur nous raconte a quel point la vie d'un jeune adulte, qui jusque là n'a connu que les intempéries et vicissitudes ténues de l'adolescence, peut chavirer vers les plus dure réalités de notre monde.
Xavier Laurent Petit dénonce avec une certaine gravité les bassesses du Gouvernement américain quant au recrutement peu scrupuleux de nouveaux soldats, souvent fraîchement sortis des jupons de leur mère et du cocon familial. Son principe est simple (l'armée): elle les amadoue avec du rêve, paraît leur tendre une perche en leur proposant des métiers qu'ils désirent. Les adultes qui ont encore tout a apprendre du monde extérieur tentent de saisir cette chance qui semble se situer au bout de leur nez mais qui se trouvent en fait à des milliers de kilomètres, en Irak, là où les métiers manuels se révèlent être: poser des mines, sauter en parachute et tirer sur tout ce qui bouge ou encore parader au milieu dune foule misérable prête à vous arracher la tête à main nue au moindre tressaillement équivoque de votre part.
le fait que l'écrivain ne décrit pas avec une plus grande précision les actes et pensées en Irak est à la fois positif et négatif. D' une part négatif du fait que l'on se retrouve fatalement du côté américain. On ne se doute pas des pertes attribuées au camp adverse avec certitude. Seul Jérémy peut nous le rapporter. D'autre part, l' idée d'entremetteur ou de confident envoyant des lettre (au départ) puis de e-mails de façon irrégulière et rare à ses côtés positifs. On peut se rendre compte à quel point les changements de situation- qui s'aggravent de plus en plus- et l'altération du comportement de Jérémy sont conséquents. Il y une attente insoutenable qui nous met en haleine. Nous sommes dans une attente chargée d'angoisses partagées avec la famille d'Oskar et ce dernier et nous nous posons beaucoup de questions avant de connaitre la suite des aventures de Jérémy. Cette angoisse est d'autant plus amplifiée lorsqu'on se rend compte qu'il nous ment en essayant de dissimuler la réalité (on peut remarquer la cohue générale là bas à travers la télévision toujours allumée et regardée sous l'oeil inquiet des parents). Chaque ‘'vrai'' rapport rendu par le soldat tenant compte de sa situation (Oskar au début puis son père et enfin le reste de la famille) constitue un choc tant la gravite de la situation accroit avec brutalité et traduit l élasticité du déferlement circonscriptoire des différentes situations.
Xavier Laurent Petit, dans son livre, blâme les principes de la guerre politiquement et moralement parlant. Politiquement en revenant une fois de plus sur ce que je disais plus haut concernant les pratiques illégales du gouvernement lors des recrutements. L'auteur montre à quel point tout le monde-ainsi que les familles non touchées par la guerre physiquement- est touché par la rudesse de la guerre. Il montre directement et indirectement l'impact produit sur les personnes. Indirectement par l'intermédiaire de chansons évoquant les estropiés ( Jeff le frère de Marka entre autre), les nombreux morts ( notamment lors de l'explosion d une bombe dans un des véhicules) et la tristesse ainsi que l'angoisse, donc bien sûr toujours présente; chansons qui rencontre un franc succès à l'unanimité tant les paroles concernent les gens et les touchent (même la directrice). Il montre également l'impact direct que la guerre produit sur l'Homme, comme elle altère son comportement, avilie le coeur et les pensées: le frère de Marka est touché mentalement (il prend des médicaments contre la douleur aux effets notoires sur le cerveau et est devenu étrange, comme absent de la surface terrestre par moments). Quant à Jérémy, son comportement à entièrement changé et il s'est assagît (comme quoi la guerre et l'armée peuvent avoir de bons côtes et en réveiller plus d'un. Mais ce n'est rien compare à leurs mauvais côtes).