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Critique de Zephirine


De niveau modeste, Pearl est une enfant bâtarde. Jusqu'au jour où un test ADN révèle que son géniteur est un riche homme d'affaire : Isidore Hoffmann Ferguson, dont la rencontre va changer sa vie. Pearl a aussi une autre caractéristique, elle ressemble au portrait d'une inconnue peint par Gustav Klimt en 1910, retouché un an plus tard avant d'être volé en 1997.

« La ligne du sourcil, très marque, le nez un peu fort, la lèvre ourlée, carmine et ces joues…le peintre avait réussi à donner l'illusion d'une jeune femme rosissante. En transparence, le sang affluait sous la peau du modèle.
Ça oui, c'est moi, pensa-t-elle. »

le lecteur a une longueur d'avance sur Pearl puisqu'il a déjà rencontré Martha, la mère d'Isidore, qui vivait à Vienne dans les années 1900.
Le mystère entoure la jeune femme du portrait, tout comme Isidore dissimule ses origines.
Sur la trace du tableau, la saga de cette famille, qui débute à Vienne au début du XXe siècle, se poursuit à New-York lors de la grande dépression pour se terminer en aout 2018, juste avant la réapparition mystérieuse du tableau volé.
L'idée du fil rouge d'un tableau pour construire une histoire n'est pas nouvelle. Je citerais Les chasseurs dans la neige de J.Y. Laurichesse, La dormeuse de Naples d'Adrien Goetz, le tableau du peintre juif de Benoit Séverac ou encore l'arrière-saison de Philippe Besson, mais il y en a tant d'autres.
Dans le roman de Camille de Peretti, c'est surtout la saga d'une famille qui s'étend sur plus d'un siècle et qui part de l'Autriche pour se poursuivre en Amérique et se terminer enfin à Plaisance et Italie. Rien de très original dans ce roman historico- familial. Des intrigues, des histoires d'amour, des enfants illégitimes, des secrets de famille, le tout dans un va et vient incessant entre passé et présent, de quoi donner le tournis au lecteur. de temps à autre, l'intrigue se raccroche à l'histoire véridique du tableau dans des scènes artificielle. Parfois, ça tire à hue et à dia, ce n'est pas toujours très convaincant.
Ça fourmille de personnages, au risque de se perdre. Un roman qui sera apprécié par les amateurs de saga familiales sur fond historique, car les rebondissements ne manquent pas.
Le charme n'a pas opéré, je me suis parfois ennuyée le long de ces 350 pages. Mon avis est donc très mitigé.

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