La Petite Boutique aux poisons

Vous allez me dire: quoi, une seule étoile?!! D'accord, je l'avoue bien humblement, je me suis vraiment laissée berner par la magnifique première de couverture ainsi que par les critiques dithyrambiques sur ce roman. Mais, dans les faits, cette histoire m'est plutôt apparue comme un roman jeunesse, style que je n'aime vraiment pas. Question de goût.

Dommage, car l'autrice avait tout de même réussi à capter mon attention au tout début du roman et le thème sur les empoisonnements louches dans le Londres du 18e siècle était plutôt original. Malheureusement, déjà rendue au quart du livre, je me suis mise à m'ennuyer ferme. Je n'ai ni été touchée par les personnages plutôt fades, ni par l'intrigue prévisible ni par l'écriture somme toute banale. Et pourquoi j'ai tout de même décidé de le terminer? Je n'en ai aucune idée.

Malgré une intrigue de départ prometteuse, le roman de Sarah Penner n'aura pas réussi à combler mes attentes. Des personnages manichéens et beaucoup de lenteur auront eu raison de mon intérêt pour les aventures de Caroline et Nella. le choix de la double temporalité aurait pu être judicieux pour apporter un peu de suspens à l'enquête, malheureusement, la narration piétine, et le personnage de Caroline finit par agacer avec toutes ses tergiversations.

Sur fond de roman historique, La petite boutique aux poisons relève finalement plus du feel-good moralisateur. Il y a beaucoup d'incohérences, non seulement au niveau de l'enquête : comment croire une seconde que cette échoppe, située en plein coeur de Londres, n'ait jamais été découverte, mais aussi en ce qui concerne la réaction de certains personnages, comme Gaynor, qui devient la meilleure amie de Caroline après avoir passé deux heures à ses côtés à la British Library... Mais ce qui me dérange le plus, c'est l'aspect dit féministe du livre, qui consiste avant tout à faire passer les hommes pour des monstres sans empathie. D'autant que le combat de Nella consiste essentiellement à tuer de sang-froid chacun d'entre eux pour des raisons diverses et variées... Difficile de s'attacher à un personnage aux motivations si vaporeuses. Sans oublier que la maternité est l'un des points central du roman, et que le destin de chaque femme ne semble être défini que par ce choix d'être mère ou non. En soit le sujet aurait pu être intéressant s'il n'avait été traité de façon aussi caricatural. de façon tout à fait personnel, j'ai aussi été agacée par la fascination de l'autrice pour le spiritisme, qui n'apporte pas grand chose à l'histoire.

Vous l'aurez compris, ce premier roman de Sarah Penner a été une déception, malgré les excellents retours que j'ai pu lire ici et là. Je ne pense pas me précipiter sur son prochain livre The London Society.
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Après avoir lu Ian Manook et son terrible et grand roman arménien, je cherchais de la légèreté en sortant celui-ci de sa PAL.
Je n'ai pas été déçue.
Ça pour être léger, ça l'est.
Mal écrit et totalement invraisemblable.
C'est l'histoire d'une américaine trompée par son mari qui débarque seule à Londres. Elle trouve une petite fiole dans la Tamise, mène sa petite enquête et découvre deux cents ans plus tard une boutique d'apothicaire abandonnée en plein centre de Londres, dans un terrain vague entouré d'immeubles de bureau. Un Londres sans promoteur immobilier donc.
Sans squatteurs, ni camés qui auraient pu investir les lieux. Une boutique qu'elle va découvrir à la lueur de son téléphone portable. Mais oulala il faudra sortir à 3% de batterie car la lampe consomme beaucoup.
Un personnage pleurnichard qui aimerait bien avoir un bébé mais qui considère qu'il faut tout de même à ce petit être humain un peu de stabilité. Bon ça tombe bien elle aura ses rangnanans pendant son séjour. Ce qui lui permettra de vider la bouteille de champagne avec moins d'appréhension que ses verres de Chianti.
En deux jours elle se fait une super amie historienne.
Et elle va renouer avec son rêve éteint par son mariage : faire son master à Cambridge. Et de larguer dans la foulée son James tout aussi pleurnichard. Un mec manipulateur, sûr de lui mais qui va tout de même s'empoisonner et risquer la mort pour récupérer sa femme.
Ce qui vaudra à celle-ci quelques problèmes avec la police.
Hyper crédible d'un point de vue psychologique.

Et 2 siècles avant il y a Nella, l'apothicairesse. Oui, comme ça qu'elle l'appelle. Comme une grosse ficelle pour vendre un roman dit féministe. Que je déteste ces romans qui s'affichent ainsi et se révèlent sans aucune ambition.
Nella a eu un très gros chagrin - son Frederic était un salopard - et depuis elle aide les femmes à se débarrasser de leurs hommes.
Quant à Eliza, une gamine de 12 ans qui échappe à la ferme familiale, elle apprendra à lire et écrire avec sa maîtresse et viendra un jour dans la boutique pour y chercher ce qui tuera le maître. Et être l'enfant que Nella n'aura jamais eu.
Sous un titre alléchant c'est ici les aventures de Caroline l'américaine, à Londres. Un Londres en carton pâte pour américain en mal d'Europe.

Ma chronique sera très courte....

Si ce livre me faisait beaucoup de l'oeil parce que je l'ai vu et revu passer sur la sphère booksta, alors je l'ai débuté avec beaucoup d'envie et puis plus je tournais les pages et moins j'en avais envie. Je me suis complètement ennuyée, je n'ai pas réussi à véritablement entrée dans l'histoire. J'ai donc complétement abandonné cette lecture ....

Déception
Alors je suis à contre courant de beaucoup de lecteurs, mais je n'ai pas aimé ce livre.
Je n'y ai pas trouvé d'intérêt plus que cela, je n'ai pas été transportée et je ne me suis pas attachée aux personnages.
Je partais peut être en me disant qu'il me plairait vu tous les très bon avis que j'avais vu.
Il n'a pas fonctionné avec moi.
Je ne regrette pas de l'avoir lu mais je n'en garderai pas un bon souvenir
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🫙 Mon avis : double déception, déçue par ma lecture et déçue d'avoir été déçue (vu le succès fulgurant et le roman adapté en série...)

La couverture est magnifique, le résumé prometteur... J'étais prête à me laisser embarquer, le départ étant satisfaisant.

🫙MAIS :

🫙 Je ne me suis pas attachée aux personnages.
L'auteure alterne les histoires à la première personne et heureusement que les prénoms sont indiqués car je ne savais repérer ni les voix du passé ni la voix contemporaine.
Les trois personnages s'expriment de la même façon.

🫙De plus, le personnage de Caroline m'a agacée. Je ne l'ai pas trouvée forte mais, au contraire, geignarde. Elle évoque à chaque page son mari. En plus de l'avoir trompée, il apparaît, pourtant, clairement antipathique tout au long de l'histoire.

🫙 L'histoire, quant à elle, m'a semblée bancale. L'enquête ? Les révélations ? Peu d'actions, des répétitions, des invraisemblances...
La plus grosse : retrouver 2 siècles plus tard une boutique intacte, vierge de tout passage, en plein coeur de Londres grâce à un téléphone portable.

🫙J'ai trouvé regrettable de ne pas plus découvrir le Londres de cette époque... J'aurais également aimé en apprendre plus sur les poisons.

🫙 Ce n'est bien sûr que mon avis personnel. Chacun son ressenti, c'est ça, la beauté de la littérature 😊

Belle soirée, et bonne lecture 😊

🫙 L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
Avez-vous des livres sur des histoires d'empoisonneuse à me conseiller ?

Je rejoins sans hésitation la cohorte des lecteurs attirés par la jolie couverture (bravo le marketing) et très très déçus par le texte…
Le principal reproche que je puisse faire à ce texte est l'incohérence psychologique des personnages : depuis Caroline, personnage très « gnangnan » qui semble sous l'emprise d'un mari manipulateur mais qui retrouve son indépendance en deux jours, en passant par la bibliothécaire Gaynor qui pousse le sens du service public jusqu'à se déplacer deux fois en une seule et même journée pour voler au secours d'une lectrice occasionnelle tout juste rencontrée, jusqu'à la petite Eliza, élevée à la campagne, travaillant au milieu de femmes, et qui, à 12 ans (âge pratiquement adulte au XVIIIe s), ignore tout du cycle menstruel.
Les invraisemblances de l'histoire se succèdent entrecoupées d'aphorismes ridicules du type « Un enfant a besoin d'un foyer stable, d'un bon système scolaire [sic !] et au moins d'un parent avec un revenu fixe ». [p 203 coll Pocket éd. Faubourg Marigny].
Si vous souhaitez réellement faire un tour dans l'old England et croiser des mudlarcks, je vous conseille plutôt de vous précipiter sur « Les voleurs de curiosités » de Jess Kidd, une vraie merveille.

J'ai été très déçue par ce livre dont le titre était pourtant très prometteur. Si l'idée des sauts dans le temps et l'histoire de
L'apothicaire annonçaient une belle intrigue, on est rapidement agacé par le côté gnan gnan de Caroline et ses tergiversations stériles. A titre d'illustration, on est face à une pseudo chercheuse qui panique et angoisse parce que, ciel ! Elle a osé entrer un total de 10min top chrono dans une pièce inhabitée depuis 200ans et l'a photographiée. Pire ! Elle ne l'a pas dit à son salaud de mari. On est agacé par ce récit fade qui se veut féministe mais déçoit. Chouette roman à offrir à une adolescente sans doute mais il faut vraiment s'accrocher pour le terminer. Je déconseille.

Déçue, trop d'incohérences sur la fin, et je déteste ça... Pourtant le thème ne manquait pas d'intérêt, mais pas assez exploité. D'avantage d'affaires d'empoisonnement avec leur mode d'administration... le seul personnage attachant c'est la fillette de douze ans...Ne pas se fier à la couverture du livre qui est très belle soit dit en passant.