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EAN : 9782072882869
320 pages
Gallimard (06/01/2022)
3.34/5   130 notes
Résumé :
Fernanda, une belle et insolente lycéenne passionnée de littérature et de films d’horreur, se réveille pieds et poings liés dans une cabane au milieu de la forêt équatorienne. Sa kidnappeuse n’est pourtant pas une inconnue : il s’agit de sa professeure de lettres, Miss Clara, une femme hantée par le souvenir de sa mère et harcelée depuis des mois par ses élèves dans un établissement catholique de l’Opus Dei, réservé aux élites de Guayaquil.
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 130 notes
Fernanda Montero Oliva, jeune lycéenne équatorienne se réveille dans une cabane perdue au fond des bois. Elle vient d'être enlevée et ligotée par Miss Clara, sa professeure de littérature. L'adolescente, férue de films d'horreur et biberonnée aux creepypastas ( légendes urbaines diffusées sur le net, de type La Llorona) se souvient de ses séances chez son psychiatre et de son groupe d'amies, toutes jeunes filles de la bonne société scolarisées dans un établissement catholique de l'Opus Dei de Guayaquil. Obsédées par les scénarios horrifiques, elles ont harcelé Miss Clara, déjà fragilisée par le décès de sa mère et l'attitude agressive d'anciens élèves.

Les Mâchoires, sont celles d'un crocodile qui hante une mangrove voisine autour de laquelle son amie Annelise (présente dans son précédent roman La desfiguración Silva) organise la célébration d'un Dieu blanc, et des défis qui au fil des incursions, se transforment en actes dangereux. Ces mâchoires se réfèrent aussi aux mères, « Un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes - c'est ça, la mère. »(Lacan), invasives, dévorantes. Mâchoires est un roman quasi exclusivement féminin, bâti sur les relations mère-fille, professeure et élèves, victimes-bourreaux, une oeuvre centrée sur l'intensité des amitiés adolescentes et des changements biologiques du corps, qui nous rappelle Carrie recouverte de sang lors du bal de fin d'année.

Mónica Ojeda nous révèle peu à peu l'enchainement des actes qui ont abouti à la séquestration par l'enseignante dans ce thriller psychologique d'une grande richesse narrative, nourri de littératures fantastique et gothique (Lovecraft, King…) qui ne ressemble à aucun autre. L'écriture aux fulgurances poétiques, nous renvoie l'image d'un Féminin dévorant façonné par les romans et les films de genre, quand « la chair de ma chair » devient cannibale. Une très bonne surprise et une auteure que j'ai hâte de retrouver dans un prochain roman.
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Voilà un thriller qui porte bien son nom : sa lecture m'a réellement angoissée et fait frissonner d'effroi. Pourquoi ? Parce que (évidemment) je suis fille mais aussi mère ET prof !
Dès la première page, avant même que le roman ne commence, une citation m'a glacé le sang : « un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes – c'est ça, la mère » de Jacques Lacan. Vision effrayante de la mère prête à dévorer son enfant … La symbolique de la morsure et les images de dents/mâchoires/absorption/ingestion sont bien évidemment centrales dans le roman.
Entrons dans le roman : une lycéenne Fernanda est retenue prisonnière par Clara, sa professeure de lettres. On découvre l'univers de Fernanda par le récit de ses relations avec sa BF Anne Lise et son groupe d'amies, toutes de la même classe de 1ère d'un lycée catholique en Equateur, leurs expériences de plus en plus poussées dans un immeuble abandonné. Fernanda dont le petit frère est mort noyé … elle s'en rend responsable malgré les nombreuses séances chez un psy. Fernanda dont la mère anti-IVG l'écrase de toute sa morale.
On en apprend plus sur Carla également, sur sa relation avec sa mère maintenant décédée et la violence dont elle a été victime dans son précédent établissement scolaire. Une mère qu'elle cherche à copier intégralement, physiquement et moralement.
Un roman puissant mais oppressant sur la difficulté à se forger son identité propre.
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Équateur, Guayaquil, de nos jours.

Miss Clara est professeure de lettres dans un collège-lycée pour jeunes filles de l'Opus Dei. À l'ancienne, habillée comme sa mère décédée, elle aime l'ordre et corriger les copies et déteste les adolescentes, qui le lui rendent bien.

Fernanda et ses amies lycéennes se réunissent dans un bâtiment abandonné et jouent à des jeux très dangereux. Elles aiment se faire peur, sont fascinées par les films d'horreur et la mort. Elles se créent des rites autour de leur propre dieu, le dieu blanc.

Dès les premières pages, l'auteure annonce la couleur. Fernanda est ligotée au sol. Clara l'a kidnappée et la séquestre dans une cabane en pleine forêt...

Aux sons des sifflements de serpents et des claquements de mâchoires de crocodiles, Mónica Ojeda, dans une langue poétique et mystique, décortique les corps, fouille les âmes et nous pousse à la réflexion. Les personnages principales sont toutes des femmes et l'on rentre dans leur tête jusqu'à leurs peurs les plus profondes, ancrées dans leur chair. La relation mère-fille est analysée et considérée comme une sorte de cannibalisme mutuel, mâchoires prêtes à mordre.

De nombreuses références enrichissent les pages, Stephen King, Lovecraft et Poe côtoient Internet et les films d'épouvante. 

On ne s'ennuie pas ! Un roman protéiforme intelligent qui mélange habilement les genres, chahute la chronologie et alterne les points de vue.

Je recommande ce livre, car je l'ai beaucoup aimé et n'ai pas pu le lâcher ! Mais je conçois que ce soit une lecture difficile d'accès et choquante, qui nous plonge dans la terreur et le Mal, à la limite du supportable.
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Miss Clara l'a conduite dans une cabane isolée, l'a attachée et laissée sur le sol tel un déchet qu'elle pense qu'elle est, cette lycéenne impossible aussi tordue que folle, cette mauvaise fille qui lui pourrit l'existence depuis des mois. Elle a bâillonné ses insultes et rabattu son caquet, a plié son regard, l'a soumise, elle qui s'est crue intouchable. Elle sait, Miss Clara, ce qu'elle a osé faire à Anne-Lise, cette tarée !
Trois femmes : Fernanda, Anne-lise et Clara, et leurs mères – des mères destructrices aux mâchoires puissantes dont les dents laissent des traces au plus profond des âmes. Adolescente ou adulte, la folie rode.
Roman déroutant, percutant, dérangeant, « Mâchoires » décline les séquelles des blessures. Cru et foncièrement charnel, il déverse le sang, les fluides, les chairs – les corps dans leur véracité, les pensées les plus sombres. Les métaphores le composent, s'entrechoquent, vidant le vrai et l'imagé. Elles prennent à la gorge et pourtant ne font pas renoncer à la lecture. On s'accroche, même retourné, à ces mots violents et oppressants : il faut connaître la suite. L'intention de l'auteure. le message. Il faut comprendre puisque que l'écriture est belle et puissante ; elle est un tour de force dont on ne sort pas indemne.
Difficile de vous décrire ma lecture. Ce livre est absolument inqualifiable. A la fois « gothique » et poétique, brutal et sensé, pragmatique et onirique, il déconcerte sans jamais décourager. Il est à découvrir pour flirter avec le risque d'une lecture « hors de sa zone de confort ».
Une lecture ahurissante et addictive.

Lien : https://aufildeslivresbloget..
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Entre Lovecraft et Bataille, Monica Ojeda raconte les expériences ultimes de lycéennes d'un lycée de l'Opus Dei à Guayaquil.

"Pour moi, la peur de l'âge blanc a commencé au moment où mon corps s'est mis à changer. D'abord une odeur rance. Ensuite deux tétons comme deux hématomes qui se soulèvent, douloureux au frottement. Après, les sécrétions vaginales, comme des mucosites fraîches et blanchâtres. le poil frisé. Les stries. le sang. Cette chose incomplete et indefinie qui vous répugne en nous est tout aussi répulsive pour moi. L'enfance se termine par la création d'un monstre qui se traîne dans la nuit: un corps désagréable, impossible à éduquer. "

Dans cette fable mystique et sexuelle à la Bataille, de très jeunes filles font l'expérience volontaire de la peur, de la violence, de la souffrance et du plaisir. Elles sont riches, jeunes et jolies mais s'ennuient et la prise de risques est enivrante à l'adolescence. D'autant que les deux meneuses sont psychologiquement perturbées, l' une par la mort de son petit frère dont elle se croit responsable, l'autre par une mère castratrice.
La mère est omniprésente, métaphoriquement incarnée par une mâchoire qui broie, grignote, mord et déchiquette. Des mères qui dévorent leurs filles et les filles qui rêvent de dévorer les mères. Lacan n'est jamais loin :" un grand crocodile dans la bouche duquel vous êtes- c'est ça la mère."
Et crocodiles et caïmans hantent les rêves de ces jeunes filles qui découvrent la jouissance dans des morsures sanglantes.

Clara, la professeur-mère des jeunes filles decident de prendre les choses en main et de punir Fernanda parce qu'elle a couvert le corps de sa meilleure amie de morsures, mais aussi et surtout parce qu'elle représente une menace pour sa propre intégrité. Clara est elle aussi une fille broyée par sa mère, mais elle a choisi la voie du miroir.

Monica Ojeda aborde les relations des femmes entre elles sous l'angle de la violence et de la psychanalyse, avec ce regard cru qui désenchante et qui fait du bien, tant les poncifs sont sauvagement repoussés.
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critiques presse (3)
LeDevoir
09 juin 2022
Une fable cruelle et initiatique qui, à défaut de véritable tension narrative, est lourdement chargée d’énergie sexuelle — masturbation, morsures, lesbianisme, prédation et fantasmes cannibales.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LesInrocks
16 mars 2022
La jeune Équatorienne signe “Mâchoires”, un surprenant roman gothique qui explore les relations de pouvoir entre filles et révèle les malaises d’une société latino-américaine.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LeMonde
14 mars 2022
Mais qu’a donc fait cette élève [...] pour être ainsi enlevée et maintenue prisonnière dans une cabane lugubre, au milieu de la nature sauvage ? Elle-même l’ignore. Et c’est autour de cette ignorance que se noue l’intrigue de ce récit perturbant, à mi-chemin entre le thriller psychologique et le roman gothique à la sauce andine.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je crois que les livres (enfin, certains), font très peur parce que ce qui y est raconté ne peut pas se voir, seulement s'imaginer. Quand j'ai lu Lovecraft, par exemple, la première chose que j'ai pensée c'est que ses meilleures nouvelles ne pouvaient être adaptées au cinéma sans devenir autre chose. Je n'avais pas vu de films qui s'inspiraient de ses textes, mais je les ai cherchés pour confirmer ma théorie (selon laquelle une adaptation au cinéma d'un récit de Lovecraft ne pourrait jamais faire peur à qui que ce soit parce que le propre de l'horreur cosmique, c'est de ne pas avoir d'image). C'est là son problème et sa principale vertu: elle ne se voit pas, voilà pourquoi elle fait si peur. Je ne parle pas d'une frayeur qui fait trembler et avoir des cauchemars, car l'horreur cosmique ne provoque pas cela. Je parle d'une inquiétude, d'une sorte de présence étrange assise au fond de soi. Une présence qui n'est ni une personne, ni une chose, ni un animal. Elle n'a pas de forme, et se compose de tout ce qui ne peut pas être imaginé. C'est pour cela que l'horreur cosmique (qui ressemble un peu à l'horreur blanche, mais j'y reviendrai plus tard) n'a rien à voir avec les fantômes, les démons, les zombies, les vampires et autres créatures épouvantables qui peuvent être détruites. Elle est plutôt liée à la notion d'extraterrestre, mais pas comme dans X-Files, plutôt comme le personnage du clown dans Ça , parce que chez Lovecraft, comme vous le savez, l'extraterrestre et le monstrueux c'est l'indescriptible; une métaphore de l'inconnu et de l'immensément supérieur (c'est presque mystique et cela dépasse son référent).
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Elle ferait mieux de penser à la BD d'exploitation fiction qu'elle avait commencée, sans la finir, avec Annelise. Il s'agissait d'un projet ayant pour titre Soeur Juana: zombies, vampires et lesbiennes, dont l'héroïne était la poétesses mexicaine et qui avait pour toile de fond un couvent de nonnes lesbiennes, dominatrix, dans lequel se propageait, grâce à un Chac Mool et un rituel ancestral, un virus nahuatl-zombie. Cette histoire était racontée depuis le futur par un chercheur arabe de l'Université nationale du Mexique qui, en enquêtant sur la véritable histoire de la poétesse, Phénix d'Amérique, avait trouvé un aleph dans un urinoir mis hors service par un concierge aveugle passionné d'étymologie. Grâce à cet aleph, le chercheur avait réussi à faire correspondre ses visions et les données historiques éparses qu'il avait récoltées au fil du temps, et cette révélation lui avait permis à son tour de raconter la véritable histoire de soeur Juana Inés de la Cruz.
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En ce sens, le fait que le Lycée ne soit pas ouvert aux garçons était est un facteur clé car cela modifiait les relations entre les filles ainsi que l’organisation sociale des classes. Dans un groupe mixte, par exemple, l’élément le plus turbulent - celui qui faisait le malin et se faisait mettre à la porte - était en général un garçon. Il y avait aussi cette éternel flirt entre garçons et filles d’une même classe, qui fonctionnait par contraste : plus ils étaient provocateurs et violents, plus elles étaient sages et responsables - ou du moins faisaient semblant de l’être car ce n’était qu’un masque pour attirer leur proie. Il y avait, bien sûr, des exceptions : des gamines qui enfreignaient les règles, abusaient de la patience de leurs professeurs et frappaient leurs camarades, mais en général les filles se construisaient en opposition à ce genre de comportements qu’elles voyaient chez les autres et qu’elles associaient à une masculinité qui leur était interdite.
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Le pire n'était pas la douleur lancinante au niveau de ses extrémités, ni l'odeur de son corps---une masse enpestant la sueur et l'urine qui imposait sa crasse au monde propret de la cabane.--,ni le temps se dilatant comme un trou noir qui engloutissait tous les objets,la forêt, le volcan,ses souvenirs ,cette pute de Miss Clara et elle -même ;ce n'était pas non plus le fait qu'elle soit encore là, menottée à une table,à sentir son estomac se plaquer contre son dos,à observer en silence sa peau devenir une prairie ocre sur laquelle s'invitaient les petites fourmis noires sillonnant le sol.Tout cela était tolérable dans une certaine mesure.Le pire de tout était que déjà deux jours se soient écoulés depuis la dernière fois qu'elle avait eu de la dignité. Le pire était de ne rien savoir--comme Shelley Duvall dans Shining mais avec la couleur de cheveux de Julie Christie dans Génération Proteus--et d'avoir commencé à prendre peur,( Page166).
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Une fille ne se rend jamais compte qu'un jour il lui faudra être la mère à la mâchoire. Mais tu es comme ma fille parce que tu es mon élève. Je me rends responsable de tout le mal que tu fais .Ouvre toi bien .On va éteindre ensemble les lumières pour qu'apparaisse le Dieu blanc de ta pensée. L'immense vérité du néant. Tu le sais, non?Bien sûr que oui.Bien sûr que tu le sais.Tu sais bien que les filles qui ont trop d'imagination finissent tarées, mais à présent tu vas apprendre quelque chose d'important .Réjouis-toi.Voici la couleur de la peur .Le blanc du lait.Le blanc de la mort.Crane enneigé de Dieu.Bienvenue dans la mâchoire volcanique.Bienvenue chez moi.Entrons.(Page 315/316).
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Videos de Mónica Ojeda (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mónica Ojeda
Depuis sa création, Oh les beaux jours! accorde une large place aux nouvelles voix de la littérature. Rien d'étonnant à ce que Mónica Ojeda, l'une des romancières les plus prometteuses du continent latino-américain, soit à Marseille. Avec Mâchoires (Mandíbula en espagnol), un roman coup de poing aussi tranchant que son titre, l'écrivaine équatorienne, née en 1988, confirme qu'il faudra compter avec elle dans les années à venir. Nourrie à l'évidence par les littératures de l'imaginaire, Mónica Ojeda nous entraîne dans un monde féminin terrifiant et sans limite, explorant dans une langue riche à couper le souffle et une narration sous tension permanente, les relations tortueuses entre les mères et les filles, les élèves et leurs professeurs et les meilleures amies entre elles. On y suit Fernanda, belle et insolente élève de première d'un lycée catholique huppé de Guayaquil, passionnée de littérature, de films d'horreur et de creepypastas, ces légendes urbaines effrayantes et virales qui circulent sur Internet qu'elle partage avec cinq autres lycéennes, s'adonnant aussi avec elles à un étrange rituel sadomasochiste… Un jour, l'adolescente se réveille pieds et poings liés dans une cabane au milieu de la forêt équatorienne sauvage. Sa kidnappeuse n'est autre que Miss Clara, sa professeure de lettres. Perturbée psychologiquement par sa mère, harcelée depuis des mois par Fernanda et ses camarades, surnommée la «Madame Bovary latina» par tout le lycée, Miss Clara est hantée par le souvenir de sa propre séquestration par deux élèves de l'ancien établissement où elle exerçait. Entre thriller psychologique (on pense bien sûr à Stephen King) et roman gothique, Mâchoires explore les zones troubles de l'adolescence et la fascination des jeunes filles pour la violence. Un roman ultracontemporain, baroque et haletant, une révélation!
__ Un entretien avec Mónica Ojeda (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/monica-ojeda/) animé par Élodie Karaki (https://ohlesbeauxjours.fr/programme/les-invites/elodie-karaki/), traduit de l'espagnol par Roxana Nadim, et enregitré en public en mai 2022 au conservatoire Peirre Barbizet, à Marseille, lors de la 6e édition du festival Oh les beaux jours !.
__ À lire
Mónica Ojeda, Mâchoires, traduit de l'espagnol (Équateur) par Alba-Marina Escalón, coll. « du Monde entier », Gallimard, 2022.
__ Montage : Clément Lemariey Voix : Nicolas Lafitte Musique : The Unreal Story of Lou Reed by Fred Nevché & French 79 Photo : Nicolas Serve Un podcast produit par Des livres comme des idées (http://deslivrescommedesidees.com/).
__ La 7e édition du festival Oh les beaux jours ! (https://ohlesbeauxjours.fr/) aura lieu à Marseille du 24 au 29 mai 2023.
+ Lire la suite
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