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3,63

sur 5654 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Dans ce roman, Amélie Nothomb relate sa vie au Japon jusqu'à l'âge de trois ans. Contrairement à ce qu'on peut lire dans la plupart des critiques, il ne peut s'agir ici d'une autobiographie qui est une mise en forme des souvenirs. On peut en effet vraiment douter des capacités de mémorisation d'un bébé, puis d'un enfant de moins de 3 ans. On est donc dans le domaine de l'autofiction, mais qu'importe, il s'agit d'un roman, donc l'imagination de l'écrivain a toute liberté pour s'exercer à construire à partir d'éléments vécus ou non.

À sa naissance et jusqu'à l'âge de deux ans et demi, le bébé est considéré par tous comme un « tube digestif inerte et végétatif dont les activités se bornent à ses besoins primaires. » Dès les premières pages, puis tout au long du livre, je n'ai cessé de penser que ces lignes ne pouvaient être l'oeuvre d'une mère de famille, j'en déduis, peut être à tort, que l'auteur n'a pas d'enfant. Nothomb se met dans la peau du bébé et tente de décrire sa vie et celle de son entourage, mais ses métaphores et son humour ne m'ont à aucun moment touché, encore moins amusé. Elle se peint comme un enfant roi qui à peine entré dans le cercle familial en régente la vie mais ce nombrilisme constant et maladroit devient rapidement agaçant.

L'écriture est simple, faite de phrases brèves et demande peu d'attention mais j'ai failli abandonner à mi-chemin car le tout est sans consistance, sans intérêt et lassant ; heureusement le texte est court. Je n'ai rien trouvé d'intéressant dans ce produit commercial mais j'ai réussi à terminer le livre, c'est déjà cela.

Les commentaires concernant Amélie Nothomb sont généralement assez positifs, il faut donc que j'approfondisse ma connaissance de cet écrivain en parcourant un ouvrage où elle se montre moins égocentrique.
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L'auteur le plus prolifique de la littérature française, (belge pardon), puisque à chaque rentrée le Nothomb nouveau est dans les meilleurs ventes. Et bien, chers amis, un conseil si vous voulez découvrir cet auteur au demeurant charmante, passez votre chemin avec ce "Métaphysique des tubes" car il est aussi passionnant qu'un magasine people, tout est râté, à pleurer par tant de philosophie à deux balles. On déguste certe, mais pas comme on l'imaginait.
Pas si grave, sa bibliographie étant bien au dessus de ce roman.
D'habitude je suis plutôt preneur.
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C'est une amie qui m'a vendu ce livre, et croyez moi elle y a mis tout son coeur, elle me l'a même ramené pour que je le lise.
Donc, en gentille fille que je suis, je l'ai lu.
Mais, rien y a fais, je ne suis pas entrée dans l'histoire, peut être suis-je passée à côté.
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Ce livre ou cette histoire m'on peu touché.Je suis passé au travers sans être arrêté par quoi que se soit, et lorsque je me suis retourné, il n'y avait rien derrière moi...le néant.
Ou plus exactement un goût amers dans la bouche, une sorte de nausée.
C'est un livre particulier, à bien des égards.
J'avais plutôt apprécié "cosmétique de l'ennemi" du même auteur.
Je possède encore "stupeur et tremblements", mais là , je vais retarder sa lecture, j'ai été un peu refroidi .
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Plus fan que moi de Amélie Nothomb ça n'existe pas. Mais là j'avoue que ça « ne l'a pas fait ».
Littérature et philosophie de bazar. J'ai déclaré forfait à mi-chemin, ce qui a dû m'arriver qu'une fois sur mille lectures…. Très déçue par ce cru-là. le thème était pourtant oh combien magnifique, mais une promesse non tenu car elle n'a pas réussi (à mon humble avis) à nous transporter dans le monde de nos perceptions enfantines, sinon par un regard adulte, nombriliste.
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Moi c'est carrément l'inverse.

Je l'ai lu avant stupeur et tremblements, et j'ai cru que la métaphysique ... me facherait définitivement avec Amélie Nothomb.

On suit ici l'enfance d'Amélie, jusqu'à ses trois ans, période lors de laquelle Amelie est réputée légume, a savoir une poupée vivante mais inerte, ne pleurant pas, ne gazouillant pas. Tube dont la vocation unique est d'absorber et assimiler des aliments qui passent et traversent.

Puis le tube se transforme en enfant de plus en plus normale. Dès lors on assiste à la vie de la petite fille, qui prend conscience du caractère éphémère des choses.

Cette gamine se prend pour Dieu.

Et c'est le moment où le livre, au départ passablement amusant, devient limite irritant: le ton est effroyablement suffisant et très franchement, au bout de quelques pages, c'est lassant.

Heureusement que le texte est assez court.

Alors que Stupeurs et tremblements est, à mon sens, franchement plus drôle ^^
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Que je vous explique.. Amélie Nothomb, ça n'a jamais été mon fort. a un moment, je sortais avec un gars qui en était absolument fan et m'avait offert plusieurs de ses livres, en espérant peut être que le nombre me convaincrait.. de mémoire, j'avais plutôt apprécié " brillant comme une casserole", un recueil de nouvelles, mais je ne me souviens plus maintenant de quoi que ce soit, c'est déjà mauvais signe. "Attentat", l'histoire d'un type moche qui devient faire-valoir dans une agence de mannequins pour que sa laideur fasse ressortir la beauté des filles, mouais, l'idée était originale, mais je n'avais vraiment pas accroché au style. Quand à " cosmétique de l'ennemi" je m'étais vraiment demandé où elle voulait en venir, j'ai juste le souvenir d'une lecture longue et ennuyeuse avec un personnage qui se dit janséniste et qui casse les pieds à un autre, dans un aéroport, ou une gare, pendant que l'autre se bouche les oreilles. Il y a une seule expression pour exprimer ce que j'ai ressenti et c'est " portenawak!". 3 essais, 2 ratages et demi, j'ai jeté l'éponge.

Cette semaine, il y avait une opération de collecte pour "bibliothèques sans frontières" chez moi il me restait encore cette Métaphysique jamais lu. J'ai hésité à l'ajouter à mon paquet à donner, et puis.. ben c'est le mois belge, alors je vais lui donner une chance, une ultime chance.

......

et le résultat est
......
Portenawak! Là aussi, le livre est court, et c'est une chance, mais même là j'ai rarement trouvé que 150 pages pouvaient être aussi longues.
Déjà, on commence avec des considérations sur Dieu, sa nature de tubes. Puis on comprend que le "dieu " de l'histoire est un enfant, qui vient de naitre et qui comme tous les enfants, ne fait que manger et dormir. La différence c'est que celui-ci, surnommé "la Plante" par ses parents, ne fait vraiment rien d'autre: il ne braille pas, ne bouge pas, ne tente pas de se lever.. et ça dure ainsi jusqu'à l'âge de 2 ans. La plante n'est qu'un tube digestif. Bizarremment les parents s'en inquiètent un peu, mais pas franchement plus que ça. enfin, je ne sais aps, j'aurais quelqu'un dans ma famille d'aussi inerte, je le ferai quand même examiner sous toutes les coutures jusqu'à ce qu'on trouve ce qui cloche. Mais là, non : "votre enfant est un légume" .. ha bon, très bien, les deux aînés sont remuants ce n'est pas plus mal.
Puis "la plante" se réveille, et devient l'inverse : une chose braillarde et intraitable, insupportable pendant 6 mois, jusqu'à ce qu'une grand-mère trouve le remède miracle: du chocolat ( oui, je le souligne car c'est le seul passage à peu près sympathique de l'histoire, je suis aussi adepte de la chocolatothérapie en cas de rogne!).
S'ensuit une description minutieuse de la vie de "la plante", devenue vivante, qui philosophe dans sa tête: il s'agit des souvenirs d'enfance d'Amélie, petite belge née et élevée au Japon, exactement comme Amélie l'auteur, qui prétend se souvenir de tout, raconter SON histoire, tout en disant que la vraisemblance n'a pas d'importance. Et en effet, il faut vraiment mettre le bon sens au placard arriver à accepter qu'entre février et Avril de la même année, Amélie qui n'a jamais dit un mot choisisse soigneusement dans sa tête les premiers mots qu'elle va dire, puis parle couramment japonais et français, qu'elle apprenne à marcher , à nager, à jouer à la toupie et encore d'autres choses.. en 2 mois. Honnêtement, je me fous totalement de savoir si une histoire est vraie ou pas ou en partie, je m'en fiche totalement, du moment qu'elle est crédible. Or là, ça ne l'est pas.

J'ai trouvé: en fait Amélie doit être un des gamins du "village des damnés", je ne vois que ça. D'ailleurs sa photo de couverture le confirme! Trêve de plaisanteries, si ça passe a peu près bien dans une récit de SF, ça devient carrément ridicule dans une " autobiographie" même très romancée. Non, parce qu'entre temps on a droit aux monologues intérieurs métaphysiques d'Amélie, 2 ans et demi, qui se prend pour dieu, puis pour Jésus, puis pour une déesse, qui nous explique pourquoi elle déteste les carpes qu'elle trouve moches. La 4° de couverture nous parle d'un récit incisif lucide et drôle, je le trouve pour ma part creux, autosuffisant et ridicule. Alors oui, je sais je vais avoir droit à des "haaa mais t'as rien compris, c'est génial en fait". Ben non, voilà mon ressenti. Et pourtant j'ai quand même trouvé ce récit ultra nombriliste légèrement plus intéressant qu'Attentat ou Cosmétique, parce que ça se passe au Japon et qu'il y a quelques mots japonais, que ça fait référence à des endroits que j'ai vus, donc au moins sur ces passages j'ai pu entrer dans l'histoire. En fait, ça devient à peu près intéressant quand elle arrête enfin de se regarder dans le miroir pour parler des autres, car la petite Amélie a finalement une relation très proche avec sa soeur aînée, alors qu'elle a du mal à s'entendre avec son frère, et une relation très mignonne avec la domestique japonaise ( on est quand même dans une famille riche, le père est consul), qu'elle a pris en affection. Alors pourquoi faut-il qu'elle casse ces passages agréables par des considérations gonflées de vanité et d'orgueil? Est-ce qu'elle cherche réellement à se faire passer pour une espèce de monstre? C' aurait pu être intéressant, si ça avait été fait avec plus de subtilité, là c'est juste très pénible.

Au tout début du roman, elle se décrit comme un tube, au travers lequel tout passe, sans lui créer la moindre réaction, la moindre émotion ou le moindre plaisir. Et c'est exactement comme ça que j'ai ressenti le livre: pas difficile à lire, mais creux au point que demain, la semaine prochaine u le mois prochain, il ne m'en restera rien.
Donc malgré l'ambiance japonaise, désolée Amélie, j'en resterait là, je n'aime vraiment ni ton style, ni tes procédés narratifs, tu ira donc rejoindre la prochaine collecte, peut-être que quelqu'un d'autre saura apprécier, si j'en crois les commentaires ici et là, il y a un gros noyau dur de fans, mais pour moi, dorénavant je passerai mon tour.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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J'avoue ne pas avoir aimé, ni l'écriture, ni le style, ni l'histoire.
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Je regrette de le dire, mais je fais parti de ceux et celles qui n'aiment pas spécialement Amélie Nothomb; ou en tout cas ce roman spécifique car il s'agit bien du premier et seul livre que j'ai lu d'elle.

Je m'étais ennuyé du début à la fin. le début m'a semblé lent, le milieu interminable et la fin sans intérêt.

Petite mise en contexte : j'avais entre quatorze et quinze ans quand ce roman est tombé dans les lectures obligatoires au collège. Et quand est venu le jour de l'analyse littéraire en cours, j'ai eu droit à une dissection de texte bien construite mais simplement indigeste.
Ma professeure était très bien mais bon sang ce livre m'a traumatisé !

Bref, traumatisme scolaire à part, j'ai essayé de relire le roman dernièrement, histoire de lui redonner une chance. Malheureusement, je fais le même constat que dans mon adolescence. Ennui profond et intérêt en négatif.

Je ne recommande pas ce livre, mais admire sincèrement ceux et celles qui l'apprécie... Et ceux et celles qui sont/ont été forcés de le lire.
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nothomb c'est soit tout soit rien chez moi et là....
je n'ai même pas les mots! si... heureusement que c'est si court !! c'est la dernière de ses oeuvres dans ma pal, je n'en lirais plus, j'ai été bcp plus déçue qu'enchznter par ceux que jai eu entre les mains !
je relirais Mercure ! Pour rester sur une note positive !
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