1337 - 1437
Quelle Histoire !
Cette guerre de cent ans où les familles Plantagenêt et Valois revendiquent la couronne du royaume de France est incroyablement bien racontée.
On assiste aux grandes batailles et petits soulèvements aux côtés de personnages historiques.
On comprend les tractations et enjeux politique.
Ce livre est idéal pour découvrir ce grand conflit de façon beaucoup moins ennuyeuse qu'un livre d'Histoire pur et dur, parce que...
Quelle histoire !
François naît à la Toussaint 1337 et vivra 100 ans. Ce qui est déjà beaucoup, expliquant pourquoi on ne suit cette guerre que sur un siècle et non sur les 116 réelles années qu'elle aura durée. Et puis en 1437, Charles VII entre dans un Paris libéré des Anglais. C'est un symbole fort annonciateur de l'issue du conflit.
Bref. La vie de François, celle de ses héritiers, et celle de ses bâtards est fascinante. Voire touchante, tellement leurs vies sont bien contées.
On y découvre la noblesse, le clergé et le peuple. Les us et coutumes. Les mentalités.
Dans cette édition, les trois volumes sont reliés mais trois thèmes sont bien distincts.
- "La Bague au lion" où François est un grand chevalier loyal et bon. On y découvre avant tout la vie d'un chevalier au combat, ses devoirs, ses valeurs et... ses dérives.
- "La Bague au loup" où François a vieilli et se tourne vers l'alchimie. Ce tome est beaucoup plus tourné sur ce qu'était la quête spirituelle en ce temps-là.
- "Le Cyclamor" où François est un très vieil homme. Son regard sur sa descendance devient sage. Il est temps pour lui de prendre conscience que les conclusions sur la vie peuvent parfois être toute simples.
Ah ! Quelle épopée !
Je pense qu'un amateur de romans historiques ne peut qu'aimer. À moins que je ne me soit laissée éblouir à cause de mes yeux de néophyte sur ce siècle...
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LE roman de la guerre de 100 ans, François de Vivraie voit le jour le 1er novembre 1337 à l'heure où la prédiction lui donne 100 ans à vivre. Il va tout connaitre, le bonheur, comme les plus grandes peines, l'amour et la trahison.
Mais surtout la guerre de cent ans qui oppose la france et l'Angleterre qui démarre le jour de sa naissance et durera quelques années encore après lui.
On y suis un jeune homme fougueux et intrépide le jeune chevalier de la bague au lion.
Puis un homme plus calme qui face aux aléas de la vie se tourne vers la spiritualité pour faire face aux chagrins de la vie dans la bague au loup.
Enfin le cyclamor nous présente un vieil homme assagi qui n'aspire plus qu'au bonheur et à la paix de son pays et de sa descendance.
Ce livre est au plus prés de l'Histoire la vraie tout en ajoutant des personnages fictifs qui nous tiennent en haleine, et nous font rêver.
De plus le vocabulaire est soutenu, on va de découverte en découverte, des expressions de l'époque (la pluie du diable est très poétique), la signification des blasons etc...
En 30 ans j'ai lu ce livre 5 fois sans jamais m'en lasser j'ai l'impression de découvrir des éléments nouveaux à chaque fois. Si je ne devais en garder qu'un ce serait celui ci
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- La caresse est le plus merveilleux des sens, car elle est vouée à la beauté. Tous les autres sens nous dominent ; nous sommes leurs esclaves. Nos yeux nous font voir l'or et les habits de gala aussi bien que les culs-de-jatte et les lépreux ; nos oreilles nous font entendre les cantiques de la messe comme le braillement des ivrognes et le gémissement des mourants ; notre nez nous fait sentir la rose et la merde, et combien de fois nous avons porté à notre bouche quelque chose d'immonde, que nous avons dû recracher ! Mais nous sommes les maîtres de nos caresses ; nous ne caressons que ce que nous avons choisi : la soie, le velours, la fourrure, la chevelure et la peau des femmes. C'est le seul sens qui soit fait uniquement pour notre plaisir !...
Le peintre trouvère avisa un mur récemment refait à la chaux, sortit de sa besace un morceau de bois charbonneux et commença à dessiner.
- Regardez comment dansent les morts à la manière de Messire Macabré ! Regardez comme ils rient, comment ils frétillent ! [...] Et maintenant, quel titre allons-nous donner à ce chef-d'œuvre ?
Jean, qui était au premier rang, repondit d'une voix calme :
- Triumphus Mortis.
Le trouvère le regarda avec surprise.
- Voyez-vous cela ! C'est tout jeune et tout maigre et cela sait déjà le latin ! Qui donc t'a appris le latin, petit savant ?
- Un moine.
- Et que penses-tu être plus tard, avec toute ta science ?
- Un mort.
C'était peut-être cela, l’héroïsme : Le manque d'imagination. On va au devant de son sort d'un pas ferme parce qu'on ne comprend pas bien ce qui vous attend et quand on comprend enfin, il est trop tard.
[...] il comprit que l'Église n'était à l'abri d'aucune des perversions du monde, car elle n'était composée que d'hommes [...]
Ils étaient différents de nous, par leur façon de se loger, de se nourrir, de se vêtir, de comprendre le monde, mais ils ont aimé, ils ont souffert, ils se sont battus, en un mot, ils ont vécus comme nous.
Car les époques peuvent changer, mais le coeur humain reste le même.
Jean François Nahmias
Michal Poleg, une activiste qui se bat pour les droits des demandeurs d?asile, est retrouvée assassinée dans son appartement. Les soupçons se portent immédiatement sur les réfugiés situés au sud de Tel-Aviv. Au commissariat de police, le cas échoit à l?inspectrice novice Anat Nahmias. Convaincue que le présumé coupable est victime d?un complot, elle décide, envers et contre sa hiérarchie, de tout mettre en ?uvre pour prouver son innocence. Commence alors une vertigineuse plongée dans le monde trouble des immigrés clandestins en Israël, entre ONG, mafia, kidnappings et trafic d?armes.