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Inspectrice Elena Blanco tome 1 sur 2

Anne Proenza (Traducteur)
EAN : 9782330147709
368 pages
Actes Sud (03/03/2021)
4.04/5   229 notes
Résumé :
Une jeune gitane disparaît après l’enterrement de sa vie de jeune fille. On retrouve le cadavre deux jours plus tard. Elle a été torturée selon un procédé aussi macabre qu’insolite. Sa soeur Lara a connu le même sort quelques années plus tôt mais son assassin est sous les verrous. Si ce dernier n’a pas fait d’émules, la police a arrêté un innocent.
L’enquête est confiée à l’inspectrice Blanco, née sous la plume d’un auteur mystérieux qualifié par El País d’E... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
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Mais qui donc se cache sous ce pseudo ? Carmen Mola ? Quel auteur ou quelle autrice connait aussi bien Madrid pour nous y promener autant ? Qui a donc l'audace de nous présenter un nouveau personnage policier?
Qui que ce soit , BRAVO ! Une femme chef d'un bureau d'enquêtes criminelles spéciales. Une femme policière, enquêtrice, dont on nous dit bien peu. Petit à petit, nous la découvrirons cette Elena Blanco. Restons attentif.
Une jeune femme, Susanna, le soir de son enterrement de vie de jeune fille se fait enlever et on la retrouve morte posée dans un parc. Une mort atroce. Terrible. Macabre. On découvre que sa grande soeur, Lara, est morte de la même façon des années plus tôt, elle aussi à la veille de se marier. Pourtant, son meurtrier est en prison depuis sept ans déjà. Qui a copié ? Comment est-ce possible? Est-ce un innocent en prison ? Et voilà que commence cette enquête inusitée, une enquête dans le glauque.
La narration n'est pas celle d'un récit. Plutôt de l'action, du présent, de la réflexion et de l'information tendues au lecteur.
Un personnage d'enquêtrice hors normes, forte et son contraire. Une cheffe qui sait mener sa petite troupe dont elle a le respect parce que juste, droite, authentique même dans ses travers.
Lorsque l'enquête nous portera vers des disques durs entreposés...on se dit non , non , ne nous mène pas là...de grâce...on ne veut pas se rendre là mais on sent comme un passage obligé...
Toutefois, attention. Il faut avoir le coeur solide et s'accrocher bien comme il faut. Ce récit addictif est triste, ce récit est plus que sombre, noir, très. Décadent mais à suivre car nous avons aimé cette femme et son histoire, car nous voulons savoir si printemps il y aura pour Elena.
(En espagnol, la suite est La red purpura. Vivement la traduction française)
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C'est en lisant la critique de Lecygnenoir que j'ai découvert ce roman et je l'en remercie vivement. Sans sa critique je serais passée à côté d'un roman que j'ai adoré. Je serais passée à côté car dans ma librairie préférée, il n'est déjà plus sur les tables mais bien rangé dans les rayons et donc invisible pour celui ou celle qui ne le cherche pas.
« La fiancée gitane » est sorti en février 2019 et pourtant il n'a que deux critiques sur babelio. C'est un roman policier qui se passe à Madrid et qui est tout à fait passionnant.
A la suite de son enterrement de vie jeune fille, une Susana est retrouvée morte dans des circonstances on ne peut plus lugubres. Il s'avère que sa soeur a subit le même sort quelques années auparavant et pourtant son meurtrier est en prison. Comment est-ce possible ? est-ce que quelqu'un imite le crime ou alors est-ce qu'un innocent est en prison est paye pour quelqu'un d'autre ?
Carmen Mola nous tient bien par la main et nous emmène avec elle dans les rues de Madrid pour comprendre les atrocités faites sur ces deux soeurs. J'ai vraiment été séduite par ce thriller et je suis ravie car la fin annonce sans doute une suite !, je vais donc être vigilante pour ne pas passer à côté de sa sortie.
Il y a tout de même, il faut le reconnaître, des façons plus agréables de visiter Madrid qu'à travers ce roman bien noir, mais je dois avouer que reconnaître les noms des rues, des places, des parcs et les visualiser est un réel plus dans cette lecture !
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L'inspectrice trentenaire Elena Blanco est appelée après la découverte, par les policiers de Carabanchel - un quartier de Madrid -, du corps de Susana Macaya, une jeune femme gitane, encore vêtue de sa tenue d'enterrement de jeune fille. le modus operandi, particulièrement cruel, s'apparente étrangement à celui qui avait été pratiqué pour le meurtre sept ans plus tôt, de Lara Macaya, la soeur aînée de Susana. A l'époque Miguel Vistas, un photographe proche de Lara, avait été arrêté et condamné, il est d'ailleurs toujours incarcéré pour ce meurtre. La similitude des deux modes opératoires jette le doute sur la culpabilité de Vistas, laissant à penser que le véritable assassin n'a jamais été arrêté. Elena Blanco, aidée par Zaraste, un des policiers de Carabanchel, doit reprendre l'enquête initiale menée par Salvador Santos, le chef enquêteur désormais à la retraite et atteint de la maladie d'Alzheimer.

J'ai un avis mitigé après la lecture de cette première enquête, qui en compte trois. Si j'ai apprécié l'intrigue qui se tient, même si le contexte est très glauque, des personnages bien définis mais qui pour certains d'entre eux, sont plus des constructions artificielles et je pense notamment à l'inspectrice Elena Blanco, j'avais le sentiment en suivant le personnage, que les auteurs (trois écrivains usant du pseudonyme féminin Carmen Mola) avaient façonné artificiellement les caractéristiques de l'héroïne, buvant de la grappa, adepte de karaoké et particulièrement d'une chanteuse italienne, couchant le premier soir avec son assistant, et bien entendu cachant la douleur d'une disparition pour laquelle elle enquête en parallèle...
La fiancé gitane est une enquête gore qui tient la route mais qui semble construite avec des marqueurs pour caractériser l'héroïne, des ficelles un peu grosses et je ne pense pas lire les enquêtes suivantes.
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Mieux vaut avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman policier où les crimes commis sont particulièrement pervers. Une jeune femme est découverte morte dans des conditions atroces dans un jardin alors qu'elle venait d'enterrer sa vie de jeune fille. La BAC, avec à sa tête Elena Blanco, une quinquagénaire dont on perçoit assez vite quelques fêlures, est chargée de l'enquête. Cette dernière part avec son équipe sur les traces d'un meurtrier particulièrement retors qui va la mener sur les traces de son propre passé. le style est simple, direct, l'histoire est bien menée et cela finit sur un cliffhanger (de quoi avoir envie de lire la suite…)
Un polar madrilène trash (mais plutôt prenant).
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Et vous, vous êtes plutôt quelle Team ? La team Polar nordique, ses fjords, sa nuit 6 mois de l'année, son ambiance feutrée ? La team Polar hispanique, ses ambiances citadines, son air de fête, ses personnages bien charpentés (attention, je ne dis pas que la littérature nordique ne produit pas des spécimens du même acabit, #fan absolue d'Harry Hole, du genre revêche et torturé on fait pas mieux en magasin mais je digresse pardi! ) ?

Bref, cette entrée en matière subtile vous l'aurez compris, pour annoncer que bibi préfère le genre hispanique et que la Carmen Mola, la fameuse mère de famille anonyme, l'alter égo d'Elena Ferrante qui en fait est un trio de mecs qui se sont mis à écrire à 6 mains..., et bien la Carmen m'a embarquée avec son intrigue et je me suis comme qui dirait bien attachée à Elena Blanco, le genre Harry Hole madrilène, bien amochée par la vie et sa team tout aussi spéciale.

L'histoire en elle-même accroche bien l'amatrice de polar que je suis.

Imaginez, vous êtes belle, jeune et vous allez vous marier avec un beau gosse blindé. Jusque-là tout va bien. Imaginez, vous célébrez votre EVJF avec les potos qui vont ont concocté le classico gogo dancer bien huilé, bien épilé (de quoi faire rougir) et tout le toutim. Parfait ! Imaginez que vous rentrez tranquilou chez vous, prête à aborder votre future vie de femme mariée... et bim, bye bye, vous êtes attaquée et bien entendu, vous mourrez. Mais la cerise sur le churros c'est que votre soeur aînée a subi le même sort 7 ans plus tôt. Pas de bol. Et le meurtre est bien sale : les asticots dans le cerveau qui se repaissent de votre matière grise et autres fluides, bref je vous épargne les détails.

Oui mais y'a un hic : le tueur présumé de la grande soeur est sous les barreaux, on fait comment maintenant ??!!
L'équipe d'Elena Blanco notre commissaire bien corsée (mi alcoolo, mi chanteuse de karaoké) mènera l'enquête et c'est pas joli.

Mais pourquoi parle-t-on de fiancée gitane dans l'histoire ? J'allais oublier, notre duo de soeurs assassinées est d'origine gitane et croyez-le ou pas, les gitans n'ont pas forcément bonne presse ce qui complique quelque peu notre histoire.

La fiancée gitane est un bon polar, rythmé avec une intrigue tordue dont la fin m'a surprise, des personnages travaillés que j'ai hâte de creuser lors des prochains volumes et un fond sociologique à pas négliger. Et soyons honnête, c'est clairement le passé d'Elena Blanco, fil conducteur de cette série, qui vaut le détour.

Avis aux amateurs, du bon cru que cette Carmen Mola de pacotille :)
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Au début cela ressemble à un jeu. Quelqu’un enferme un enfant dans un lieu obscur et celui-ci doit tenter d’en sortir par ses propres moyens. D’abord, il lui faudrait trouver l’interrupteur ; mais l’enfant ne le cherche pas, parce qu’il pense encore que la porte peut s’ouvrir à tout moment.
La porte ne s’ouvre pas.
C’est peut-être aussi un concours de résistance, le gagnant est celui qui reste le plus longtemps silencieux, celui qui ne demande pas d’aide. L’enfant colle l’oreille contre la porte en bois, délabrée. Il entend un bruit assourdissant, une moto qui démarre et s’éloigne. Il comprend alors qu’il est seul. S’il se mettait à crier, il entendrait l’écho de sa voix dans cet espace lugubre, poussiéreux et humide. Mais il a si peur qu’il ne gémit même pas.
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Il y avait alors deux municipalités, Carabanchel haut et Carabanchel bas. Cet ancien territoire, propriété d'Eugenia de Montijo, l'épouse de Napoléon III, forme aujourd'hui un des quartiers les plus populaires de la ville, comptant plus de deux cent cinquante mille habitants, issus pour la plupart de la classe ouvrière, et beaucoup d'immigrés.
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Pour le moment, les médias n'ont rien publié, mais Rentero ne sait pas combien de temps il pourra les retenir, et donc vous ne devez parler à personne, leur dit-elle. La victime, comme vous le savez déjà s'appelle Susanna Macaya, elle avait vingt-trois ans , elle était à moitié gitane et à moitié gadji et était probablement en train de faire la fête pour enterrer sa vie de jeune fille.
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La rue Ministriles, où se trouve le petit appartement de Susana, est complètement déserte, n’importe qui aurait peur de s’engager, de nuit, dans cette rue obscure où la mairie semble avoir oublié de mettre des réverbères. Mais elle est habituée et ne craint rien. Elle n’est pas disposée à vivre dans la peur comme l’a toujours voulu sa mère. Elle ne tient pas compte des dizaines de recommandations et de conseils, rien ne va lui arriver, sa famille a déjà épuisé sa dose de malchance pour plusieurs siècles. Elle l’a entendu dire dans un film : deux bombes ne tombent jamais au même endroit, il n’y a pas de lieu plus sûr que le cratère d’un obus.
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Quand elle sent le coup sur sa tête et le mouchoir qui lui couvre la bouche, elle n’a pas le temps de réagir, il lui restait deux mètres pour arriver à sa porte, elle était déjà en train de sortir la clé de son sac, elle rêvait de se coucher et de vérifier si Cintia avait lu ses messages… Elle sent juste qu’elle perd ses forces, qu’on la traîne et qu’on la porte à l’arrière d’un véhicule, peut-être une fourgonnette. Rien d’autre.
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Video de Carmen Mola (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carmen Mola
À l'occasion de la 19ème édition du festival "Quai du Polar" à Lyon, Carmen Mola vous présente son ouvrage "La Bestia" aux éditions Actes Sud.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2654212/carmen-mola-la-bestia
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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