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EAN : 9782013973410
400 pages
Hachette Romans (04/02/2015)
3.88/5   51 notes
Résumé :
C’est au XXIIe siècle que la Cité a été frappée par un virus mortel. Depuis lors, les habitants vivent emmurés pour endiguer le fléau. Des messages de l’Extérieur, relayés par le gouvernement militaire, promettent une libération qui ne vient pas. Maïa, sous-lieutenant de 17 ans, rêve de quitter sa ville natale et cherche une faille dans les murs de la Cité. Mais un jour, son mentor Dimitri est condamné pour trahison par sa faute. La nécessité de s’échapper devient a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 51 notes
J'aime bien lire des dystopies YA, or, je fais attention de ne pas trop les enchaîner afin d'éviter la saturation et garder ainsi un esprit d'équité.
Et en toute objectivité, je peux dire que "L'enfant papillon" ne renouvelle peut-être pas le genre mais l'écriture naturelle et soigneuse, la cohérence de l'intrigue et la belle palette des personnages en font une lecture fort plaisante.

Nous sommes au 23e siècle dans une cité dirigée par une armée totalitaire et dans laquelle, un siècle plutôt, on a emmuré ses habitants dans l'intention de protéger "l'extérieur" d'un virus exterminateur qui a trouvé ses origines dans cette ville.
On y fait connaissance avec un trio intrépide, inhabituel et aux caractères bien fouillés...
Maïa, 17 ans, jeune sous-officière de l'armée est hardie, décidée et audacieuse (sans être une de ces super-women, ou au contraire, une de ces indéciseuses, que je déteste tant). Dans le but de libérer des geôles gouvernementales son mentor pour lequel elle ressent énormément d'affection, Maïa va devoir faire équipe avec un tueur à gages pour le moins surprenant : Zéphyr. Lui aussi est passé par la salle de tortures de l'armée. En grattant bien l'hideux "vernis" de ses cicatrices, on trouve en son for intérieur encore une reste d'humanité qui l'a décidé à accueillir Nathanaël. C'est le 3e élément du petit groupe qui va se battre pour leur liberté... au-delà des hauts murs électrifiés.
Nathanaël, un opprimé à cause de sa différence, est un personnage désarmant, dépeint avec réalisme, et il n'y a pas que Maïa qui s'y est attachée rapidement ;-)

Ajoutons à l'histoire une bonne dose de suspense et des rebondissements à point nommé et je dis "chapeau" pour ce premier roman d'une jeune auteure.
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Terre, XXIIème siècle. La quasi-totalité de la population mondiale a été décimée par un virus. Parmi les infectés, une partie a réussi à survivre au virus et s'est retrouvée parquée dans une cité fortifiée afin de ne pas contaminer la population restante. Maïa fait partie de ces enfants nés après la Grande Epidémie. Elevée dans cet univers cloisonné, où règnent la violence, la dictature et les inégalités, la jeune femme de 17 ans rêve de franchir le mur électrifié et de découvrir ce qu'il se cache derrière…

Mais la rumeur veut qu'une seule personne en près d'un siècle ait réussi à passer de l'autre côté. Celui que tous appellent « L'enfant papillon » demeure une légende, un maigre espoir prouvant qu'une vie ailleurs est possible. L'arrêt de Dimitri, le mentor de Maïa, par l'armée, sous prétexte qu'il transportait des documents illégaux, va précipiter les projets de la jeune fille. le temps lui est désormais compté si elle veut sauver son ami et fuir l'étouffante cité. Pour avoir une chance de réaliser ses plans, elle va devoir collaborer avec la lie de la société et prendre les plus grands risques…


« L'enfant papillon » est une dystopie haletante et rondement menée qui nous plonge dans un univers post-apocalyptique où la société s'est recréée autour d'un noyau fort : l'armée. Un monde dans lequel règnent manipulation et jeux de pouvoirs, qui opprime le peuple sous prétexte de le protéger. L'intrigue se déroule à la manière d'un compte à rebours, instaurant dès le départ une tension qui ne va cesser de croître. le décor cloisonné crée une ambiance sombre, oppressante, qui va de pair avec une violence exacerbée, où les scènes de torture sont largement décrites...

Les personnages quant à eux s'étoffent au fur et à mesure. Maïa incarne parfaitement cette soif de révolte et de liberté, tandis que Zéphyr le tueur à gage au coeur tendre et Nathanaël, le Lazuli injustement opprimé représentent des compagnons de route idéaux, alliant une force de caractère et une rage de vivre qui imposent le respect. Des personnages attachants donc, que l'on prend le plus grand plaisir à suivre et à soutenir dans cette lutte pour le moins inégale.

En ce qui concerne l'écriture, j'ai été agréablement surprise par sa qualité. le roman a beau être destiné à un public adolescent, la plume de l'auteur est riche en descriptions, travaillée et d'une grande fluidité. Les pages se tournent toutes seules et nous emportent avec elles dans leur rythme fou, ne laissant aucune place à l'ennui. Bref, un roman prenant, exaltant et parfaitement mené qui promet un excellent moment de lecture !


Je tiens à remercier vivement les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat Masse Critique particulièrement réussi !

Challenge Variétés : Un livre qui se déroule dans le futur
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Enfin une dystopie moderne fruit d'une auteure française. Et il faut dire que nous n'avons rien à envier aux Américains, car L'enfant Papillon est un pur régal.

Ce roman dépeint une société futuriste noire, où le monde entier a été terrassé par une épidémie dévastatrice, qui a fait succomber de nombreux êtres humains. Pour pouvoir survivre, un Mur à été érigé autour d'une parcelle d'habitants. Seule marque encore visible de ce virus ; les Lazulis, sorte de créatures humaines bleues, touchées d'une dégénérescence qui les empêcheront de dépasser une trentaine d'années. Mais notre héroïne, Maïa, ne conçoit pas d'être recluse à l'intérieure d'un périmètre délimité, sans pouvoir aller explorer la grande surface de la terre. Son père, avant sa mort, complotait avec Dimitri, qui deviendra le nouveau mentor de Maïa, sur des plans pour s'échapper. Mais Dimitri a été surpris en pleine trahison, et a été retenu en prison dans la Cité, avec une trentaine de jours devant lui avant le châtiment suprême. Maïa doit tout faire pour délivrer son mentor ; pour cela, elle va se tourner vers les plus démunis, dans le ghetto, pour tenter de trouver des êtres bienveillants poursuivant les mêmes objectifs qu'elle, prêts à l'aider.

Avant toute chose, je tiens à souligner la magnifique mise en page de ce roman, composée de décors noirs qui illustrent chaque entrée de chapitre. Une attention originale, qui plonge le lecteur dans la noirceur du récit. Vient ensuite le cadre spatio-temporel, avec les camps et les pratiques militaires mentionnés dès le début, le tout implanté en plein désert, dans une sphère hermétiquement cloisonnée. Gabrielle Massat nous plonge d'autant plus dans l'angoisse en mettant en place dès la première page un décompte suspect, qui ne trouvera réponse que bien plus tard. le décor est donc un espace suffoquant, où tous les personnages semblent emprisonnés par une muraille qui délimite l'entièreté du territoire.

En ce qui concerne les personnages, on peut être frappé par le lien fort qui unie Maïa et Dimitri ; lien hautement supérieur à celui qu'entretient Maïa avec sa mère ou son frère, qui semblent délaissés au profit d'un homme nullement membre de la famille. Mais il faut dire que Maïa apprécient davantage les personnes qui partagent son point de vue. En effet, sa mère est totalement opposée à l'idée première de la jeune fille ; celle de sortir de la Cité. C'est en allant chercher de l'aide dans le ghetto, terre aride, où la pauvreté sied en masse, qu'elle fait la rencontre incroyable de deux hommes. L'un s'appelle Zéphyr, c'est un tueur à gage redoutable et expérimenté, qui cohabite avec l'autre homme, Nathanaël, un jeune Lazuli bleu sympathique mais rejeté par la population.

La première rencontre entre la protagoniste et le Lazuli est glaciale. le manque de considération de la jeune fille, ses propos insultants, son manque de discernement et le mépris qu'elle dévole envers Nathanaël peut choquer. La différence de cet être est vu comme un handicap important. On peut rapprocher cette idée du stéréotype, où l'apparence devient reine, sans qu'aucun jugement ne soit effectué sur la personnalité cachée. L'auteure montre également explicitement la différence de classe de population, avec un ghetto à l'apogée de la pauvreté, et une Cité plus riche. Deux mondes qui se cotoient, sans pourtant jamais se rejoindre - comme le montre la peur des militaires d'intervenir dans le ghetto.
Finalement, la population subi un terrassement de cerveau ; on leur apprend dès leur plus jeune âge à se méfier des Lazuli, à ne pas s'approcher des murailles, à obéir aux ordres dictés par la Cité, à ne pas chercher à découvrir l'extérieur du camp... Une propagande époustouflante qui rappelle immanquablement le roman 1984 de George Orwell.

Mais à travers ce schéma plutôt noir dressé par le contexte, la volonté de Maïa fait naître un espoir lumineux. AIdée de ses amis Nathanaël et Zéphyr, elle montre à la face de tous que des liens d'amitié et d'amour sont encore possibles, malgré les réprimandes et les directives presque robotiques des dirigeants de la Cité.

J'ai vraiment passé un excellent moment aux côtés de Maïa, dans une course-poursuite contre la montre semée d'obstacles. Vous ne vous ennuierez pas une seule seconde, soyez-en sûrs ! Néanmoins (les personnes susceptibles d'être intéressées par cette lecture ne devraient pas lire les quelques lignes qui vont suivre), le but tant recherché du début du roman étant atteint à la fin, j'aurais voulu en découvrir un peu plus sur ce monde soit-disant dévasté, qui fait tant frémir et qui a presque coûté la vie à notre protagoniste. Une suite n'aurait pas été de tout refus. Je reste sur une touche d'inachevé...
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D'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Hachette, pour m'avoir offert cette belle découverte lors de la dernière opération Masse Critique.

Maïa et son mentor Dimitri, vivent dans une cité entourée d'un gigantesque mur. En effet, il y a 100 ans, la Terre a été victime d'une épidémie mortelle. Pour assurer la survie de l'espère humaine, l'armée a donc mis les survivants en quarantaine en l'espoir de pouvoir sortir à l'Extérieur un jour, si les conditions environnementales le permettent à nouveau. Lasses, privés de leur liberté, ces deux personnes vont comploter pour trouver un moyen de sortir de cet espace étouffant. Mais l'affaire va mal tourner et Dimitri est condamné à subir le Châtiment, pour payer sa trahison.S'estimant responsable, Maïa, va de son côté, tenter de le libérer et d'organiser leur sortie à l'Extérieur. C'est en comptant sur l'aide de Nathanaël, un Lazuli exclu de la société, et de Zéphyr, tueur à gages impitoyable, que Maïa va tenter le tout pour le tout....

Les protagonistes de l'histoire sont assez attachants dans l'ensemble. Sous leurs faiblesses, ils font tout de même preuve d'une grande volonté pour se sortir de ce cauchemar.
Maïa, jeune adolescente de 17ans, est déjà nommé sous-lieutenant dans l'Armée, qui dirige la société. Ce traitement de faveur semble être en parti grâce au décès de son père qui a eu lieu lors de l'entretien de la Cité. Soutenu par son mentor Dimitri, qui était aussi le meilleur ami de son père, la jeune fille va vite sentir qu'il y a anguille sous roche, et que son père devait probablement en savoir beaucoup trop aux yeux du gouvernement... Maïa va donc se lancer dans la quête de la vérité, et dans la retrouvaille de sa liberté.
Dimitri, meurtri par la perte de son ami, s'est mis en tête de protéger Maïa quoi qu'il lui en coûte. Têtu, fort, courageux, il va néanmoins vite se trouver dans une situation compromettante...
Zéphyr, détruit par le supplice du Châtiment vit dans le Ghetto, dans la pauvreté et la corruption. Tuant des truands pour le compte de Big D, le jeune homme ressent des envies d'évasion. Il va donc croiser le chemin de Maïa, pour leur bien à tous les deux.
Enfin, Nathanaël, créature humaine aux cheveux bleus, contaminé par le virus au plus profond de lui, est hébergé chez Zéphyr. Repoussé par tous en raison de sa différence, il va lui aussi très vite participer à l'aventure, en l'espoir de trouver un monde meilleur...

En ce qui concerne le livre, je dirais que je l'ai beaucoup apprécié. J'ai trouvé l'histoire intéressante, fouillée, prenante. Je n'ai pu m'empêcher de remarquer quelques similitudes avec la trilogie "Divergente"( humains parqués dans une Cité, une garçonne courageuse, un jeune homme brisé par la vie etc...), mais l'action demeure tout à fait différente. J'ai bien aimé ce panel de personnages atypiques, tout comme la découverte des mensonges racontés à la population. Pour ce qui est de la plume de l'auteur, elle est superbe: descriptive à souhait, vocabulaire riche, dialogues dynamiques.... En bref, l'Enfant Papillon est une histoire prenante, sur fond d'un environnement post-apocalyptique, avec des personnages attachants et une belle manière de conter les choses. J'ai vraiment adhéré à l'univers mis en place par Gabrielle Massat. L'épilogue de l'histoire pourrait nous laisser présager un deuxième tome palpitant, mais nul doute qu'à mon avis il ne verra pas le jour, puisque nous obtenons déjà ici toutes les réponses aux questions que nous nous posons, nous, lecteurs. Finalement, une belle réussite. Je recommande largement.
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L'enfant papillon de Gabrielle Massat. (Genre : Dystopie, Jeunesse).

Editions : Hachette
Prix : 16€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

.Résumé : le monde de Maïa s'écroule quand Dimitri, son mentor, est condamné à la torture par sa faute. Déterminée à le soustraire à sa destinée, elle cherche par tous les moyens à franchir les murs de la Cité. La seule chance de survie pour Dimitri réside à l'extérieur, dans ce monde désertique dont on est sans nouvelles depuis la Grande Epidémie. Maïa entame alors une implacable course contre la montre. En ligne de mire : l'Enfant Papillon, un être légendaire qui détiendrait le moyen de sortir. Elle a un mois, Un mois pour sauver leurs vies et conquérir leur liberté.

.Mon avis : Les éditions Hachette – Black Moon me permettent avec « L'enfant papillon » de découvrir une auteure française. Qui plus est, ce bouquin est une dystopie, genre que j'apprécie tout particulièrement. Même si on sait tous que les dystopies se ressemblent quasiment toutes. La couverture du bouquin est ce qui m'avait attiré, tout comme le résumé. Et je dois dire que je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu. Même si dans l'ensemble j'ai passé un bon moment, je suis un peu déçu et frustré.

.Dès le début, on est happé par l'univers. Dès les premiers dialogues, j'ai même eu un fou rire c'est pour vous dire. Cependant, j'ai trouvé la première partie trop longue à mon goût. Même si l'auteure dépeint son univers, présente ses personnages et les liens qu'ils ont entre eux… l'action et l'intrigue se font trop attendre. C'est dommage, parce que j'ai eu l'impression de faire du sur place et de lire le résumé en plus détaillé. Heureusement que la deuxième partie arrive au bout de 130 pages.

.Les personnages ont pour moi été sympa mais c'est en me rapprochant de la fin que j'ai commencé à m'attacher à eux. Je pense que la narration à la 3ème personne n'a pas aidé dans ce bouquin. Notre personnage principal Maïa, m'a beaucoup plu. Elle est forte, limite têtue mais elle prend des risques pour sauver Dimitri, son mentor. Je regrette que Maïa ne soit pas plus famille parce que j'aurai aimé découvrir un peu plus sa mère et son frère. Ensuite il y a donc Dimitri, qui en aidant Maïa se voit contraint à être enfermé pendant 30 jours avant d'être torturé sur ses actes. C'est un personnage qui aurait mérité d'être plus mis en avant je pense. Ou alors qu'il intervienne autrement dans l'histoire. Enfin il y a Zéphyr et Nathanaël qui vont aider Maïa dans sa quête. Deux personnages intéressants qui ont un passé difficile qui les rendent plus attachants.

.Le rythme est bon malgré la première partie trop longue. Les chapitres sont courts ce qui amène un certain rythme à l'intrigue et à l'histoire. Et puis, nos personnages ne cessent de bouger, d'être poursuivis, de faire des recherches sur l'extérieur et sur l'Enfant Papillon. C'est un livre avec des descriptions bien faites. Ce que j'ai vraiment aimé ce sont toutes les petites révélations qui sont disséminées dans le bouquin. le plus intéressant ce sont les flash-back qui permettent au lecteur de comprendre pourquoi la Cité en est arrivée là.

.Même si la dystopie de « L'enfant papillon » est intéressante, pour ma part elle ne tient pas ses promesses. Quand on m'annonce dans le résumé que Maïa veut aller à l'extérieur, je m'attendais à ce qu'elle le fasse vite. En fait, j'aurai aimé qu'il y ait une partie confinée au sein de la Cité et une autre à l'extérieur. D'accord, la solution ne pouvait pas être trouvée en un claquement de doigt, mais si certains passages avait été raccourcis… le roman aurait gagné en profondeur. Ce qui nous permet d'avancer ce sont tous les retournements de situations incroyables et l'action très présente.

.Gabrielle Massat écrit vraiment bien. Ce n'est pas une plume poétique, qui fait de belles phrases mais c'est une plume descriptive. J'ai totalement pu imaginer les décors, les personnages et tout ce qui se passait dans le roman. Je la félicite pour ça. Cependant, j'aurai choisi une narration à la première personne pour amener une certaine proximité entre les personnages et le lecteur. Son choix a cependant le mérite d'amener une forte diversité. Pour la fin… je dois dire que je suis frustré. Je m'attendais déjà à ce que la fin se trouve à la moitié du roman donc imaginez un peu ! Cependant, l'épilogue nous met à la bouche et plein de questions resteront sans réponse.

.Je pense qu'il faut se faire son propre avis avec ce livre. D'autres blogueurs ont adoré ce roman alors que moi je l'ai apprécié mais sans plus. Même si je reconnais à l'auteure que son univers est intéressant et oppressant, sa dystopie aurait pu être plus aboutie. Les personnages sont sympathiques et en se dévoilant ils deviennent attachants. Après, les choix qu'opèrent Gabrielle Massat ne m'ont pas plu mais c'est purement subjectif. Je vous le recommande, parce que mon avis n'engage que moi.

.Ma note : 7/10.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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critiques presse (1)
Ricochet
16 avril 2015
En n'épargnant pas son lecteur, l'auteur augmente la crédibilité de l'intrigue et finit par emporter la mise.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Maïa ralentit l'allure, frappée par les pensées qui pointaient à l'orée de sa conscience. Lui appartenaient-elles vraiment ? Depuis quand possédait-elle cette empathie ? Elle ne craignait pas ses idées marginales, lovées en elle comme une présence apaisante. Mais elle n'aurait jamais formulé un tel soutien aux Lazuli si elle n'avait pas rencontré Zéphyr et Nathanaël. A leur contact, elle changeait. Subtilement, sans s'en rendre compte, elle devenait quelqu'un d'autre ; et, lorsqu'elle se retournait, elle voyait sa mue loin derrière et ne parvenait pas à se rappeler quand elle l'avait abandonnée.
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- Tu ressembles à un rat crevé, Dimitri.
- Et toi à un tonneau. Un gros tonneau particulièrement désagréable.
Marcus décocha un sourire à son ami, qui le lui rendit.
- Tu exagères toujours.
- C'est le "gros" qui te dérange ?
- Et le "particulièrement". Et le "désagréable". Et le "tonneau" tant qu'à faire.
- Un gros tonneau particulièrement désagréable et susceptible, donc. Tu m'as manqué, Marcus.
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La société bâtie sur les cadavres de la Grande Epidémie se targuait d'avoir survécu à la pire des plaies, mais à quel prix ? Pourquoi tolérait-on de tels dysfonctionnements ? Et surtout pourquoi, quand quelqu'un comme Zéphyr tentait de rétablir un peu de justice, était-il broyé par le système ?
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Son procès, le matin même, avait fait à Maïa l'effet d'un électrochoc. Le désespoir dans lequel l'avait plongée l'arrestation de son mentor s'était atténué pour laisser place à une énergie nouvelle. Elle sauverait Dimitri. Elle l'emmènerait avec elle hors des Murs avant qu'il subisse le Châtiment. Le compte à rebours avait commencé.
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Elle voulait abandonner sa ville sans un regard en derrière mais, en cet instant, elle souhaitait aussi que quelqu'un reste et la bouleverse de l'intérieur.
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