AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.85/5 (sur 165 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulouse , 1991
Biographie :

Gabrielle Massat est née à Toulouse, où elle sévit toujours en tant que masseur-kinésithérapeute.

Quand elle n'est pas occupée à martyriser ses patients, elle écrit. Si sa préférence va au polar et au roman noir, elle ne s'interdit rien et s'essaie aussi à l'imaginaire ou au contemporain. Graphiste à ses heures perdues, elle puise ses influences autant dans la littérature noire, francophone et étrangère, que dans la bande dessinée.

2014 "Ciel d’orage et soupe d’orties"
2015 "L'enfant papillon"

Ajouter des informations
Bibliographie de Gabrielle Massat   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Retrouvez l'entretien avec Gabrielle Massat à Quais du Polar 2021 ! L'auteure nous parle de son premier roman noir époustouflant le Goût du rouge à lèvres de ma mère, paru chez Point Editions le 10 juin 2021...


Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Elle voulait abandonner sa ville sans un regard en derrière mais, en cet instant, elle souhaitait aussi que quelqu'un reste et la bouleverse de l'intérieur.
Commenter  J’apprécie          70
La société bâtie sur les cadavres de la Grande Epidémie se targuait d'avoir survécu à la pire des plaies, mais à quel prix ? Pourquoi tolérait-on de tels dysfonctionnements ? Et surtout pourquoi, quand quelqu'un comme Zéphyr tentait de rétablir un peu de justice, était-il broyé par le système ?
Commenter  J’apprécie          50
Maïa ralentit l'allure, frappée par les pensées qui pointaient à l'orée de sa conscience. Lui appartenaient-elles vraiment ? Depuis quand possédait-elle cette empathie ? Elle ne craignait pas ses idées marginales, lovées en elle comme une présence apaisante. Mais elle n'aurait jamais formulé un tel soutien aux Lazuli si elle n'avait pas rencontré Zéphyr et Nathanaël. A leur contact, elle changeait. Subtilement, sans s'en rendre compte, elle devenait quelqu'un d'autre ; et, lorsqu'elle se retournait, elle voyait sa mue loin derrière et ne parvenait pas à se rappeler quand elle l'avait abandonnée.
Commenter  J’apprécie          40
- Tu ressembles à un rat crevé, Dimitri.
- Et toi à un tonneau. Un gros tonneau particulièrement désagréable.
Marcus décocha un sourire à son ami, qui le lui rendit.
- Tu exagères toujours.
- C'est le "gros" qui te dérange ?
- Et le "particulièrement". Et le "désagréable". Et le "tonneau" tant qu'à faire.
- Un gros tonneau particulièrement désagréable et susceptible, donc. Tu m'as manqué, Marcus.
Commenter  J’apprécie          40
Je n’avais pas envie d’avoir à me servir de mon arme en l’absence d’Edges : dès son arrivée, il me reprocherait d’avoir abîmé son nouveau joujou (le type, pas la barre à mine) et me demanderait de justifier mes choix créatifs comme pour une évaluation de fin de trimestre - pourquoi lui avoir fracturé les tibias et pas broyé les mains, vous avez deux heures.
Commenter  J’apprécie          40
Je savais très bien que chaque clope me rapprochait un peu plus du troisième round avec la tare héréditaire qui avait bousillé ma vie, mais le filtre des Marlboro avait le goût d'Amy. Quand je fermais les lèvres sur le cylindre tiède et moelleux, j'avais l'impression d'embrasser ses épaules nues. Quand ma langue se plaquait à mon palais et tirait, la fumée se propageait comme un frisson, et elle était là, derrière moi, délicieusement réprobatrice. Curieux comme le plus vif souvenir de ma mère me venait de la seule chose qu'elle m'ait jamais interdite.
Commenter  J’apprécie          30
Son procès, le matin même, avait fait à Maïa l'effet d'un électrochoc. Le désespoir dans lequel l'avait plongée l'arrestation de son mentor s'était atténué pour laisser place à une énergie nouvelle. Elle sauverait Dimitri. Elle l'emmènerait avec elle hors des Murs avant qu'il subisse le Châtiment. Le compte à rebours avait commencé.
Commenter  J’apprécie          30
— J'ai toujours trouve que tu avais l'intelligence nécessaire pour faire de grandes choses à nos côtés, reprit-il. Un beau sens des affaires. Une vraie audace. Parfois un peu trop têtu, mais ça changerait, tu avais le temps de grandir. Je voulais de tout cœur qu'Edges te laisse entrer dans l'organisation quand tu serais plus vieux, parce que tu étais fait pour cette vie. Je voulais vieillir en te regardant faire tes preuves et gravir les échelons. Tu en étais capable.
— Je le suis toujours.
Je me raccrochai à son silence stupéfait comme au rebord d'une falaise, du bout des doigts et sans y croire. Puis il lâcha un rire bref, incrédule — un talon piétinant mes phalanges.
Commenter  J’apprécie          20
- Je n'ai pas envie de faire de faire du sport avec des aveugles, dis-je. J'ai le droit, non ?
- Mais tu es aveugle.
- Justement. Je suis bien placé pour savoir qu'on est des gens chiants.
Commenter  J’apprécie          30
Je n'ai pas envie de faire du sport avec des aveugles, dis-je. J'ai le droit, non ?
— Mais tu es aveugle.
— Justement. Je suis bien placé pour savoir qu'on est des gens chiants.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Gabrielle Massat (220)Voir plus

Quiz Voir plus

Gabriel Garcia Marquez ou Mario Vargas Llosa

Les Funérailles de la Grande Mémé, 1962

Garcia Marquez
Vargas Llosa

12 questions
80 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..