Krummavísur

Le Krummavísur, la lugubre complainte des corbeaux morts de faim.
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Le corbeau s’est endormi dans une fissure
Dans la nuit noire et sa froidure
Le corbeau s’est endormi dans une crevasse
En attendant qu’hiver se passe
Tant de choses peuvent le blesser
Tant de choses…
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Krummavísur
Jón Thoroddsen

Doux pays, pays de combats,
pays de laves et de courants marins rapides,
pays de feu et de collines givrées,
cher aux coeurs entre montagne et vallées !

Hannes Hafstein

l'Islande est ainsi faite que la Maison du gouvernement, sobre et blanche, une demeure aux allures de résidence secondaire posée sur une simple pelouse, est située juste à côté d'un mini musée consacré au mouvement punk islandais installé dans d'anciennes toilettes publiques.

Pour contrer une éventuelle attaque soviétique, l’armée américaine a initié en 1958 le projet Iceworm.
Une prétendue base de recherche scientifique dont l’objectif était d’étudier en profondeur la structure de la banquise. En fait, un projet démentiel, digne du docteur Folamour. Dans un premier temps, ils ont creusé sous la base, baptisée Camp Century, toute une ville souterraine [...]Mais Camp Century leur a surtout servi de point de départ pour déployer le projet Iceworm. Pour faire court : quatre mille kilomètres de galeries sous la glace, équipées pour certaines de rails, afin d’y répartir un stock de six cents missiles à tête nucléaire de type Minuteman améliorés vers plus de deux mille silos de tir.

C'est une forme de suicide, dit Miller en le regardant à travers le rétroviseur.
- Quoi ?
- Cette façon de vouloir aller plus loin que le système, au-delà des ordres, au nom d'une intégrité que plus personne n'exige de toi, c'est une sorte de suicide.
- Tu as fait fac d'espion option psycho ? se moque Kornelieus qui vient pourtant d'en arriver à la même conclusion...

Cette période difficile où se dessine l’indépendance d’un Groenland que la Chine et la Russie convoitent déjà sans vergogne.

— Tous ces Américains…
— Les Américains ne peuvent pas être responsables de tout, Kuppik.
— Peut-être, mais ce sont eux qui donnent
l’exemple et qui mènent le monde.

— Pour contrer une éventuelle attaque soviétique, l’armée américaine a initié en 1958 le projet Iceworm.
Une prétendue base de recherche scientifique dont l’objectif était d’étudier en profondeur la structure de la banquise. En fait, un projet démentiel, digne du docteur Folamour. Dans un premier temps, ils ont creusé sous la base, baptisée Camp Century, toute une ville souterraine : supermarché, église, laboratoires, cinéma, hôpital, gymnase et de quoi loger deux cents soldats. La rue principale, Main Street, mesurait plus de trois cent cinquante mètres de long, sept mètres cinquante de large et les bâtiments qui
la bordaient montaient jusqu’à dix mètres de hauteur.
Mais Camp Century leur a surtout servi de point de départ pour déployer le projet Iceworm. Pour faire court : quatre mille kilomètres de galeries sous la glace, équipées pour certaines de rails, afin d’y répartir un stock de six cents missiles à tête nucléaire de type Minuteman améliorés vers plus de deux mille silos de tir.

— Il s’appelle vraiment inspecteur Harry, comme Clint Eastwood dans…
— Non, Alma, il s’appelle Ari Eiriksson, et il est donc pour moi l’inspecteur Ari.