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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peu habitué – voire même éduqué - à lire des romans graphiques, j'ai toujours beaucoup de mal à en juger les qualités, comme avec ce Blanc Autour de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert. Une fois n'est pas coutume, je me contenterais donc d'une approche minimaliste – donc courte - en mode j'aime/j'aime pas.

Et j'ai moyennement adhéré à cette histoire – authentique – de combat pour l'égalité des races dans cette petite ville du Connecticut où une institutrice engagée décide de laisser les jeunes filles noires accéder – enfin - à l'éducation. L'ensemble manque de puissance, reste assez convenu et ressemble à du déjà vu/lu maintes fois.

En revanche, comment ne pas saluer le trait graphique de Stéphane Fert, qui sous un style assez naïf, parfois à la limite de l'enfantin, réussit à rendre les visages extrêmement expressifs et souvent émouvants.

Une lecture mitigée donc, mais instructive grâce aux notes de fin de livre replaçant les personnages dans leur contexte historique réel.
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Première tentative pour faire entrer à l'école des jeunes filles noires aux États-Unis. C'est aussi le combat d'une Institutrice. Malgré le courage et la détermination en cette année 1832, beaucoup restera à faire. Y manque ce petit quelque chose dont m'a habituée Lupano. de plus, je n'ai pas trop apprécié les dessins trop ronds et colorés qui font album pour enfants.
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Prudence est une institutrice qui fait classe à de jeunes filles blanches mais un jour elle décide d'accueillir une jeune fille noire. L'école se vide d'un coup de ses élèves initiales. Mais Prudence ne baisse pas les bras et essait de faire entrer, difficilement, dans son école d'autres jeunes filles noires. Toutes ensemble, elles vont devoir faire face à l'hostilité de la population et l'école finira malheureusement par fermer.
J'ai aimé le thème abordé mais pour moi, il a trop été survolé, j'ai même trouvé la fin assez expéditive.
Concernant les dessins, malgré la couverture que je trouve très belle, je n'y ai pas toujours adhéré et j'ai parfois eu du mal à reconnaître les personnages tant ils se ressemblaient.
Je n'ai pas aussi compris l'intrusion de Sauvage, ce petit garçon, racontant l'histoire de Nat Turner.
Un roman graphique dont j'attendais beaucoup mais qui me laisse un peu sur ma faim.
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Mademoiselle Crandall est une professeure qui veut que son école devienne une école pour femmes noires. Elle n'obtient pas un grand succès ! Quatre filles sont venues de loin pour étudier en paix. Mais la maîtresse est partie en prison car elle a enfreint la Loi. Les filles réussiront-elles à avoir une école calme ?

J'ai bien aimé le fait que les jeunes filles soient noires et qu'elles se défendent.
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Il s'agit d'un roman graphique duquel j'attendais beaucoup. le pitch était promettteur: l'arrivée de jeunes filles noires dans une école pour blanche, à l'époque de Nat Turner, des conflits Blancs / Noirs et de la fin de l'esclavage.
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Encensé par la communauté bookstagram, j'en attendais beaucoup...et j'ai été déçue...
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Le graphisme et les couleurs sont tops, j'aime beaucoup l'ambiance. Mais j'ai trouvé l'histoire survolée, pas creusée, qu'on sautait du coq à l'âne alors qu'on est sur un sujet complexe:
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Pour moi (je rappelle qu'il ne s'agit que d'un avis personnel!!!) l'ouvrage ne rend pas hommage à cette histoire vraie. le combat d'une femme pour l'accès à l'éducation de jeunes filles noires: des évenements qui auraient mérités plus de détails.
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Point positif tout de même: la bio de ces femmes d'exception en fin d'ouvrage.
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Bref, je suis restée sur ma faim, conquise par le sujet et le graphisme mais pas par la façon dont c'était traité.
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Une BD qui met en lumière un fait historique important et méconnu : il s'agit de la création d'une école pour jeunes filles "de couleurs" qui eut lieu au début du 19eme siècle. L'école fut en proie à la forte hostilité et même violence des habitants de la ville et fut donc contraint de fermer. Néanmoins une partie de ses élèves continuèrent le combat contre l'esclavage et la ségrégation.
Le style graphique de la BD est fort, mais j'ai eu parfois un peu de mal à reconnaitre les personnages.
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J'ai acheté cette BD car l'histoire véridique et le thème m'intéressaient et que les critiques sur différents sites étaient élogieuses. J'avoue ne pas avoir accroché aux dialogues ni aux dessins. En revanche le cahier situé en fin de l'ouvrage m'a beaucoup plu. Tant de femmes sont restées dans l'ombre et ont pourtant changé l'histoire.
Rien que pour cela je ne regrette pas mon achat.
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Lu en 2021. Un album qui m'avait assez plu, autant pour son graphisme original que pour le ton du récit.
La bande-dessinée rappelle des faits historiques qui se sont déroulés au 19e siècle dans une Amérique post-esclavagiste, certes, mais encore fortement ségrégationniste. Il y est question de racisme, d'égalité des droits, d'instruction et de traumatismes passés...
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Exposé en coup de coeur de ma bibliothèque, j'ai découvert ce roman graphique qui m'a attirée et que j'ai lu en très peu de temps. Je ressors un peu déçue de ma lecture parce que cette histoire aurait mérité d'être approfondie, il y a trop de personnages qui ne sont pas assez développés. Il y a aussi un petit truc qui me chiffonne, à savoir que les pensionnaires noires ressemblent à des poupées blanches qu'on aurait plongées dans l'ombre... Elles ont beau avoir des silhouettes différentes, leurs visages ont des traits peu accusés et trop semblables, et surtout leurs cheveux sont lisses, avec des mèches et des mouvements souples qui sont plutôt ceux de cheveux de blanches. Si encore elles avaient arboré les coiffures typiques des années 1830 (très drôles au demeurant), j'aurais compris qu'elles les aient tirés et lissés, mais ce n'est pas le cas, puisqu'elles ont des coiffures modernes !
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Ce roman graphique est inspiré de faits réels. La postface est d'ailleurs intéressante pour replacer l'histoire de ces jeunes filles et de leur institutrice, dans un contexte historique. C'est la conservatrice du musée Prudence Crandall qui en est l'autrice. La bande dessinée aborde pas mal de thématiques féministes, en plus de toute la question du racisme ambiant de cette époque. L'instruction des femmes, synonyme de liberté, rend les hommes violents car elle fait peur. le savoir transmis, du point de vue des Blancs, est aussi questionné. le courage d'une femme, qui s'est battue pour le droit à l'éducation pour toutes, est mis en valeur. Ses élèves, instruites, ont d'ailleurs permis à leurs descendants de poursuivre la lutte contre le racisme et l'esclavage. Une BD intéressante donc, qui fait écho à des questions actuelles de société.
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