Déception...
Après avoir entendu des critiques dithyrambiques à propos de ce bouquin, j'ai fini par me laisser tenter... Et bien, c'est loupé !
Durant cette lecture, j'ai traversé deux phases. La première s'est déroulée durant les deux premiers tiers du livre ; la seconde pendant le dernier tiers.
Phase 1:
C'était plat, long, à la limite de l'ennui. le personnage principal d'Elsa est horripilant. Malgré les efforts de l'auteur pour la crédibiliser, ça crève les yeux qu'elle n'a pas toutes les frites dans le même sachet (si vous me permettez l'expression) !
Phase 2 :
Le récit fait montre d'un peu plus de panache, de dialogues plus présents et fournis, moins de redondantes divagations, un soupçon d'humour très appréciable. Mais aucune surprise.
Globalement, le rythme du roman est soutenu par les courts chapitres. En clair, il provient de la forme, et non du fond, ce qui est décevant. J'ai trouvé le style d'écriture (trop) simple, ne servant pas le récit.
Dès le départ, on sait où l'auteur nous emmène, et le twist final m'était tellement évident que je n'ai pas saisi le message que l'auteur a voulu transmettre. On peut le dire, je suis totalement passée à côté.
Et un détail mais qui me chiffonne... Sans spolier ceux qui ne l'auraient pas lu, dans les dernières pages, le fils d'Elsa découvre les origines de sa mère. Qu'est-ce que cet élément vient faire là ? Donner un sens aux névroses de mamie ? Cette « révélation » vous est jetée à la figure comme si elle devait tout expliquer mais, à quelques lignes de la fin, ça n'apporte absolument rien du tout... Pas compris.
Dommage. Les sujets abordés - maladie mentale, psychoses, maltraitance, acteurs sociaux (écoles, services sociaux, police), etc - laissaient présager un contenu riche de réflexions et rebondissements... Il n'en est rien.
Commenter  J’apprécie         30