Ce fut toujours un acte de rébellion, même invisible. Il n’était pas sans risque, nous le savions bien. C’était peut être ce danger d’être découvertes, infime au départ, insoupçonnable, entrelacé dans les motifs discrets de la dentelle, sur nos foulards et nos voiles, qui fit grandir en nous l’audace d’oser chaque fois un peu plus
La vie est comme une dentelle, mon enfant, les faits s'entremêlent et prennent une certaine forme. S'ils s'étaient assemblés autrement, le tableau serait différent. Chaque histoire est unique,
(P. 211)
Les amies sont les sœurs que la vie nous donne.
(Page 152)
Dans son amère prédiction, la gitane n'a jamais dit que seules les femmes de la famille souffriraient, mais c'était ainsi que la malédiction avait été comprise, car, après tout, ce sont les femmes qui paient pour tout, depuis le jour ou l'une d'entre elles a croqué dans la pomme interdite.
(P. 269)
Il ne pardonnerait jamais à Eugênia. Ni à ses parents, qui l'avaient trompé en lui faisant croire que la jeune femme avait reçu une bonne édu-cation, alors qu'elle avait manqué de la discipline nécessaire au dressage des femmes.
(P. 232)
Son héritage, c'était de croire qu'aucun destin n'était perdu d'avance.
(P. 269)
C’est dans l’erreur que réside l’humanité. C’est par nos erreurs que la pièce devient unique.
(Page 244).
La vie de chacun comporte plus ou moins de souffrance, et les Flores, si l'on y réfléchit bien, ont aussi connu des périodes très heureuses. Croire aux malédictions, c'est croire que nous n'avons pas le choix. Or nous l'avons toujours.
(P. 188)
La seule chose qu’on ne peut pas arranger dans cette vie, c’est la mort.
(page 186)
L’oppresseur peut sembler fort, mais la force ne l’emporte pas toujours.
(Page 180)