Je m'aperçois aller à contre-courant des critiques précédentes.
J'ai été Profondément déçu par ce livre. Trop de bons sentiments, trop de phrases moralisatrices, tout cela m'a paru trop peu crédible...
Cela m'aurait plu à l'âge de dix ans mais je ne crois plus à un monde où tout le monde est
gentil. Les petites touches d'humour ne sauvent pas ce roman.
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Ça fait un moment que je n'avais pas lu un Legardinier et je me dis que ce que j'appréciais à l'âge de 30 ans n'a plus le même effet sur moi à 43 ans !!!
L'humour, qui est pour moi la marque de l'auteur, n'a pas fait mouche avec ce roman.
Alors oui, c'est touchant, plein d'émotions et de bienveillance mais je n'ai pas plus adhéré que ça.
J'ai trouvé trop moralisateur.
Deux possibilités, soit ce livre est un cran en dessous des autres, soit j'ai évolué.
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Une histoire gentillette qui ne devrait pas avoir d'autres prétentions que de nous divertir et nous émouvoir... Et dans ce domaine, Gilles Legardinier sait y faire, quitte à tirer des ficelles grosses comme ma cuisse. Est-ce moi ou lui qui a évolué ? Autant j'avais ri et m'étais émue à la lecture de "Demain, j'arrête" et "Complètement cramé", autant je me suis presque ennuyée devant ce nouvel opus.
Gille Legardinier serait-il tombé dans un piège à l'égo ? Je le crains : son héros, Thomas, est tellement sensible et parfait que toute représentante de la gente féminine ne peut qu'en tomber amoureuse et j'ai eu, plus d'une fois, l'impression que l'auteur nous a pondu ce roman dans l'unique souci de séduire ce public féminin... Au risque de se perdre dans des excès d'états d'âme et de bonnes paroles philosophiques à deux sous. Bref, en un mot comme en mille, je suis déçue. "Peut mieux faire", Gilles, si jamais tu me lis.
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"Demain j'arrête", "Soudain tout change" et "Ça peut pas rater" ont tous trois été des coups de cœur. "Complètement cramé" m'a également plu même s'il m'a moins marquée que les trois titres précédents. C'est donc confiante et pleine d'enthousiasme que je me suis lancée dans la lecture du nouveau roman de Gilles Legardinier.
Contre toute attente, j'ai été plutôt déçue par cette lecture. Je l'avoue un peu à contrecœur car j'apprécie beaucoup le travail de Gilles Legardinier. Avec "Quelqu'un pour qui trembler", j'ai eu le sentiment que l'auteur adoptait un ton plus sérieux et cherchait à donner plus de "maturité" à son intrigue. Malheureusement, je n'ai pas vraiment adhéré à ce changement, à moins que ça ne soit tout simplement l'histoire elle-même qui ne m'a pas "parlé".
Alors que dans ses précédents romans l'auteur met en scène des personnages pour le moins atypiques et loufoques (je pense notamment à Julie et Marie, les héroïnes respectives de "Demain j'arrête" et "Ça peut pas rater"), il choisit ici de mettre en scène un personnage bien plus ancré dans la réalité de notre monde. Une triste réalité et un monde consumériste que l'auteur nous dépeint avec sensibilité à travers le regard de Thomas, le médecin humanitaire qui est au centre du roman. De par le choix de ce personnage principal, l'auteur affirme déjà sa volonté de rompre avec le genre purement humoristique. D'ailleurs, on ressent ce changement dès les premiers chapitres.
Bien que les personnages soient sympathiques et attendrissants (parfois même trop pour être crédibles...), cela n'a pas suffit à me faire apprécier le roman. J'ai trouvé que l'auteur forçait un peu trop les traits de caractères des différents personnages afin d'accentuer l'émotion ou l'humour. Du coup, l'ensemble perd en spontanéité. Je prends pour exemple le personnage de Thomas. Il est tellement généreux, tellement humain, tellement sensible, tellement ceci, tellement cela, qu'il en devient franchement agaçant. Il ne faudrait pas confondre personnage charismatique avec personnage bisounours...
L'écriture m'a également semblé moins pétillante que dans les autres romans. L'humour est bien évidemment au rendez-vous mais il se fait plus discret. Les nombreuses scènes comiques présentes dans le roman n'ont pu su déclencher les mêmes rires, voir même fous rires, que j'ai pu avoir en lisant par exemple "Demain j'arrête".
Malgré mon avis négatif, je ne doute pas que ce nouveau titre saura trouver son public. Pour ma part, j'attends déjà le prochain, en espérant qu'il soit aussi tordant de rire que les premiers. En attendant, je crois que je vais relire mes préférés !
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Le début du roman ne m'a franchement pas déçu, ça se passe en Inde et c'est plutôt fluide et bien écrit.
Mais après ça s'est gâté pour moi car on côtoie le milieu des maisons de retraites et ça s'est tout à fait personnel mais moi quand je lis c'est pas du tout ça que je recherche, moi je cherche plutôt à m'évader et à des sujets qui me font plus ou moins rêver... J'aurai aimé par exemple que tout le roman se passe en Inde.
Mais je le redis, c'est vraiment subjectif et ça ne me permet pas de critiquer très objectivement ce roman...
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