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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Huit clos bien ficelé et prenant dans le milieu carcéral où le pouvoir, la violence sont présents à chaque instant, l'impuissance des surveillants pénitentiaires marquant. On a l'impression que les détenus entrent et sortent des cellules comme ils veulent, assassinent, et où la loi du silence est de mise.
Est ce le cas dans la réalité? Si cest le cas ça fait froid dans le dos. Une histoire de vengeance où personne n'est gagnant.
Livre intéressant où l'on comprend qu'être en liberté est le plus important.
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Bon livre pour ma part se passant en milieu carcéral ; il tient en haleine , le suspense est bon, les personnages intéressants et consistants ; les émotions sont bien retranscrites ; j'aime bien cet auteur et ce livre est dans la lignée des anciens livres que j'avais lu de lui ; je recommande donc
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Voila un retour pour lequel j'ai pris du recul avant de le mettre en ligne. Une lecture qui me laisse encore perplexe aujourd'hui à la fois éprouvante, déprimante mais aussi addictive
Peines perdues est le dernier roman ( à ce jour ) de Nicolas Lebel, et c'est aussi un one shot .
J'ai découvert l'auteur avec sa série ( 5 tomes) ayant comme personnage principal Mehrlicht , très atypique , du genre clivant, moi je l'ai tout de suite aimé . , lui mais aussi les intrigues ( d'ailleurs j'attends son come back avec impatience , et pas vainement j'espère ). Par contre j'ai moins été conquise par le gibier (1er tome d'une trilogie) .
Peines perdues est divisé en actes et en scènes, donc comme une pièce de théâtre ( original, mais pour moi ca n'apporte rien ) , dont on se doute qu'il s'agira d'une tragédie - le quasi huis clos en milieu carcéral n'annonçant pas une ambiance festive) .
On fait la connaissance de Théo , qui se retrouve en prison pour avoir renversé et tué une femme . dehors l'attend sa femme et son enfant . Autour de lui gravite des personnages pas recommandables du tout , et il va vivre un enfer en se faisant tabasser régulièrement .
Il reçoit la visite chaque mois de Pierre, le mari de la victime qui lui demande de lui parler de l'accident .
entre eux s'installe une relation malsaine, d'autant plus qu'on apprend que c'est pierre qui paye pour que Théo se fasse tabasser.
Ca c'est la base, après l'histoire se complexifie , avec les relations entre détenus faites de soumissions, de violence ( physique et psychologique ) surtout .
Il y est aussi question de radicalisation , et on a le droit à des passages particulièrement glaçant , et j'avoue avoir été agacé par plusieurs personnages et un particulier , forcément très détestable .
L'univers carcéral et son fonctionnement est décrit de façon réaliste en général , mais heureusement que ça reste une fiction
Je me suis pris une première claque assez rapidement, une claque émotionnelle qui a failli se terminer en larme . il y a des rebondissements , et surtout , on sort un peu du milieu carcéral grâce aux femmes, celles de Théo et Marco, et à l'amour , même s'il est mis à rude épreuve .
Pour le dénouement, on peut dire que la boucle est bouclée , non conventionnelle même si je ne suis pas convaincue plus que ça

Une intrigue originale, anxiogène , qui m' a chamboulée et remuée plusieurs fois, même si dès le début l'intensité dramatique est présente
violente et sombre , trop pour moi j'en suis sorti à la limite de la déprime . Nicolas Lebel n'a pas fait de la dentelle ...
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Plongée carcérale
Huis clos
L'horreur
La violence
Un trou sans fond
Sans espoir
L'obscurité complète
L'âme en peine
Le corps meurtri
~
250 pages où le désespoir est omniprésent
Passez votre chemin si vous cherchez une lecture joyeuse, divertissante, lumineuse. Entamer cet ouvrage équivaut à pénétrer dans un cauchemar, découvrir toutes les bassesses humaines et rencontrer tous les démons bien humains.
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⚠ Surtout ne lisez pas la quatrième de couverture ! Elle dévoile malheureusement trop de choses !

Cela fait, passons à mon ressenti :
Original, noir et prenant.

Original dans la forme narrative employée par Nicolas Lebel. En effet il nous propose ici un récit sous forme de pièce de théâtre en cinq actes, une tragédie plus précisément.
Théo, un jeune homme, est emprisonné pour homicide involontaire pour un accident de voiture mortel sous l'emprise d'alcool.

Noir, car dans ce récit en huis-clos, rien ne laisse place à l'espoir. L'auteur nous dépeint un monde carcéral sans concession où la loi du plus fort règne, où les manigances sont reines.
C'est poignant car on ne peut que ressentir de l'empathie pour Théo. J'ai eu mal pour lui malgré ce qu'il a commis.
Honnêtement, je ne sais pas si tout y est crédible ne connaissant pas du tout ce monde. Je pense par exemple à cette loi du silence de la part du personnel pénitentiaire qui ferme les yeux sur beaucoup de choses.
Mais c'est sûr que cela fait peur de voir ce qu'il peut se passer entre ces murs.

Prenant, car le roman est assez court et le rythme haletant. L'ambiance instaurée est pesante, glauque mais totalement immersive et les rebondissements sont marquants (si vous n'avez pas lu le résumé !).
Les personnages qu'ils soient principaux comme secondaires sont très bien développés et chacun apporte sa pierre dans cet échiquier humain.

L'auteur aborde des sujets très intéressants comme la radicalisation des prisonniers, le monde de violence dans lequel baigne constamment les prisonniers, la vengeance.

Un roman dur, tragique et poignant et qui fait froid dans le dos !
Lien : https://www.instagram.com/es..
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Théo est en prison pour un homicide involontaire : il a tué une femme lors d'un accident de la route.
Régulièrement, le mari de celle-ci lui rend visite, lui faisant ressasser, expier..
Régulièrement, Théo est la proie d'un caïd de la prison, qui le fait bastonner sans raison apparente…
Mais Théo va s'en sortir, du moins, l'espère-t-il…

« Regarde, spectateur, remontée à bloc, de telle sorte que le ressort se déroule avec lenteur tout le long d'une vie humaine, une des plus parfaites machines construites par les dieux infernaux pour l'anéantissement mathématique d'un mortel. »
Alors non, évidemment, ça n'est pas de moi, mais bien de Jean Cocteau, et en bonne fan de la Machine Infernale, c'est à cette phrase que m'a fait penser « Peines perdues », tout au long de ma lecture. En effet, ce roman est construit comme une tragédie grecque, en actes. On sent aussi que l'auteur a des réf. (Itrésias, hein…). Et puis, l'enchaînement des évènements, la caractérisation des personnages sont dignes du genre. Il y a une espèce de catharsis aussi, dans les sentiments que provoque l'auteur via ses différents protagonistes : de la pitié, de la crainte, de la haine…
C'est sombre, donc, souvent violent, du fait de l'univers décrit (très bien, d'ailleurs), c'est fataliste aussi, plein de suspense et avec des rebondissements peu nombreux mais bien placés. C'est également d'une grande originalité. Bref, tout ce que j'aime.

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Théo Pereira (alors âgé de vingt ans) a perdu le contrôle de son véhicule par une nuit pluvieuse (et sous l'emprise de l'alcool) Une nuit un peu trop festive, où il a tué Manon, réfugiée sous un abribus. C'était il y a deux ans, il était en troisième année de Lettres. Depuis, Théo Pereira apprend à éviter le pire dans la prison Pieter Brueghel.

Hélas, ce qu'il ne parvient pas à éviter (chaque mois) c'est le tabassage en règle de la part de Marco Minotti … Au moins, personne d'autre ne le touche ! « Chasse gardée » d'un des prisonniers qui fait la loi dans ce milieu carcéral …

Ni d'ailleurs les (insupportables) visites de Pierre Moulins (le mari inconsolable de Manon) instaurées dans le cadre d'un projet de « justice restaurative » et rapidement devenues un véritable supplice …

Alors, pour tromper le temps, Theo donne des cours de français à ses co-détenus. Ça ne peut faire de mal à personne …

Nicolas Lebel signe ici un roman percutant. Ou plutôt une tragédie, puisqu'il le présente non pas en chapitre mais en Actes et Scènes, comme une pièce de théâtre. Parfaitement bien documenté, on y retrouve la violence, le désespoir et les codes de la prison. Ainsi que les conditions de détention invivables, pour les plus faibles ou les têtes de turc …

Des personnages plus vrais que nature. Un mari devenu veuf, qui devient un harceleur plus cruel encore que certains délinquants. À l'extérieur, des femmes amoureuses et vraiment déterminées, toutes prêtes à abréger – quel qu'en soit le prix – ce cauchemar éveillé que représentent l'enfermement de leurs hommes et la douleur de l'absence … C'est noir, c'est triste, c'est émouvant, parfois légèrement teinté d'humour …

Bref, le lecteur a juste une certitude : celle de ne pas avoir envie (mais alors pas du tout !) d'aller y faire un séjour – aussi court soit-il – à un moment de sa vie … Un très beau récit.
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Créer, ne pas se répéter, oser. Nicolas Lebel inscrit ses envies dans ses Peines perdues. Elles sont le sel qui donne du goût, le piment qui relève les histoires. Rien que pour cette prise de risque, il mérite toute ma considération.

Ce roman s'éloigne sensiblement de ses précédents écrits, par le ton et le fond. Il a mis son humour singulier entre parenthèses pour plonger dans un récit noir qui prend place dans le milieu carcéral.

C'est une tragédie, dans la forme comme dans son contenu. L'écrivain développe son intrigue en 5 actes, en s'amusant avec la veine des tragédies classiques, jouée dans un contexte contemporain.

Le jeu, certes terrible, reste bien présent. Jouer avec la langue, noyer des alexandrins dans le texte (c'est loin d'être sa première fois) et les confronter avec le parlé d'aujourd'hui. En soignant tout particulièrement son écriture, exigence toujours. Rien que pour la plume, cette lecture vaut le détour.

Elle est heureusement là au service de l'intrigue et pour donner des couleurs aux personnages. Tous des taulards, autant dire pas des enfants de coeur, pour la plupart.

Théo Pereira est enfermé pour homicide involontaire, un accident sous l'emprise de l'alcool. Un homme qui sait magner les mots, allant même jusqu'à donner des cours de lecture aux quelques prisonniers consentants. Pas vraiment le profil du gars qui arrive à s'imposer face à la brutalité de l'entre quatre murs.

Le récit est dur, les relations interpersonnelles basées sur la violence, et il y est également question de vengeance. le tout à travers une peinture sans concession de la prison actuelle, brutale, surchargée et y compris gangrenée par l'extrémisme.

Avec, je tiens à insister, un Lebel qui ose. Qui se permet de ne pas reproduire des schémas trop habituels, et surtout de ne ménager personne, ni personnage ni lecteur. Quitte à couper la respiration par des retournements de situation que certains n'oseraient même pas imaginer.

Le livre est relativement court, 250 pages, de quoi s'y laisser enfermer. de quoi s'y laisser malmener. La forme assez classique, le thème traité maintes fois, s'en voient mis en valeur par le soin apporté à la prose (et les rimes), et cette application à développer de vraies interactions (pour mieux les broyer ensuite).

Peines perdues est sans aucun doute le roman le plus noir de Nicolas Lebel. Avec cette ambition dans l'écriture autant que dans l'histoire qui rendent cette lecture poignante ; théâtre de toutes les tragédies humaines.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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👍 Original
En trois mots : prison - accident - sombre

« Plus qu'un homme, c'est une histoire qui entre ici à chaque nouvelle incarcération. »

➡ Ce drame ayant pour décor la prison est découpé en actes et en scènes façon pièce de théâtre et il faut bien avouer cette originalité est appréciable, surtout pour un polar.

Le côté théâtral contrebalance un peu la noirceur de l'être humain et la dure réalité du milieu carcéral qui est malheureusement très bien décrite…

➡ Même s'il s'agit plus d'un roman noir qu'un pur thriller, quelques rebondissements parsèment le récit dont un qui m'a surprise.

Malgré tout il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur, peut-être plus d'attachement aux personnages malgré une situation bouleversante.

➡ Un petit conseil : ne (re)lisez pas le résumé avant de démarrer ce roman. Comme bien souvent avec ce genre de livre court, il en dit un peu trop sur l'intrigue.

Merci aux éditions du Masque pour ce service de presse numérique via NetGalley.
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Théo Pereira purge sa peine pour homicide involontaire. Apres une soirée arrosée et une pluie diluvienne il percute un abribus ou une femme s'était abritée . Chaque mois Pierre Mathis le mari de la disparue lui rend visite pour qu'il raconte inlassablement les circonstances de l'accident. En échange il témoignera en sa faveur pour une libération anticipée. Mais chaque mois il découvre un homme roué de coup car Théo l'ignore mais Pierre paye un prisonnier pour le passer à tabac .

Ce thriller est écrit sous forme d'une pièce de théâtre . Les chapitres sont divisés en acte et en italique les personnages entrant ou sortant . Ce style ne m'a absolument pas dérangé dans ma lecture . C'est un roman noir avec une pression psychologique intense, une atmosphère glauque qui m'a englué. La plume de l'écrivain est incisive , hypnotisante, addictive, il joue avec les mots comme avec ces lecteurs . J'étais en immersion dans ce milieu avec Théo , j'ai également ressenti de la colère, de l'injustice , j'ai tremblais, eu peur pour ce personnage. C'est le premier livre que je lis de cet auteur et ce fut une belle découverte.
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