Il vaut mieux jouer sa vie que la vivre,telle serait sa devise.
Je veux être pour l'autre la terre inconnue,celle qu'il rêve non pas de soumettre en conquistador ou de bruler pour toujours mais d'explorer.
c'est ce qu'elle aime chez les hommes,ce flottement que rien n’empêche,ces liens qui laissent un espace,une liberté de mouvement.
Souvent,chez les hommes,ce sont précisément ces liens qu'elle aime, c'est ce qui l’intéresse: à quoi tient un homme.
N'avez-vous pas peur,ne redoutez vous pas la voix qui crie? N'avez-vous pas peur de l'amour,de l'amour des femmes?
Le langage articulé n'est pas une matière propre à épouser le désir-je veux dire:la langue orale,les paroles volantes-le poème au contraire se moule sur le corps,le poème est proche de la voix,de la peau.
J'écris pour vous, je vous écris. Je sais que ce sont les femmes qui lisent, mais je ne pourrais pas écrire si je ne pensais pas, fût-ce de façon confuse, silhouette à contre-jour, que vous êtes un homme. C'est à vous que je parle, je vous parle de vous, de vous et moi. Je ne sais pas qui vous êtes, mais je vous vois, je vous devine, je vous peins, je vous parle, je vous invente: je vous écris.
Elle préfère qu'on lise dans ses yeux
Celui qui vous prend dans ses bras comme le marin embrasse l'horizon
Ce n'est pas l'amour qui meurt, c'est l'homme.