Superbe titre qui rafraîchit un max en cette période caniculaire ;-)
Après un roman rouge qui était à la limite du documentaire historique, voici un roman historique qui ne déparerait pas dans ma collection écarlate.
A travers les yeux et les amours d'une jeune couturière française, on découvre les splendeurs et les horreurs de la cour de Russie au XVIIIème siècle. de la gouvernance caractérielle et décadente de la tsarine Elisabeth à celle humaniste et moderne de Catherine II de Russie en passant par le bref intermède fou de Pierre, l'auteure nous voyage de palais en palais, de bals en bals, de jardins en jardins et nous voilà happés par l'âme russe, sa gentillesse et sa cruauté, sa générosité et son extravagance.
Une plume riche et colorée a vite fait de nous transporter aux bords de la Neva et de nous plonger dans ce merveilleux tumulte d'un peuple toujours en mouvement, d'une ville toujours en travaux et d'une cour tumultueuse où les scandales se succèdent sans fin.
Une lecture qui fait rêver, un roman que je conseille aux amateurs de belles histoires sur fond d'Histoire :-)
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Marguerite, jeune brodeuse au talent prometteur, se voit offrir la possibilité de travailler pour la tsarine Elisabeth. Souhaitant tourner la page d'un passé qui la tourmente, elle accepte de partir en Russie avec une équipe de couturières qu'elle a choisi.
Après un long voyage, l'équipe s'installe et se met au travail. Marguerite rencontre lors Jan, peintre hollandais, qui lui fait découvrir la grande Saint Pétersbourg, puis Tom, le jardinier anglais, époux de sa nouvelle amie. L'équation se complique quand sa route croise Constantin, soldat de la garde de la tsarine.
Entre vie romantique et travail, Marguerite ouvre progressivement son coeur.
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Une partie de moi demeurera éternellement ici. Jamais je n'oublierai cette merveilleuse lumière qui semble irradier des trésors contenus dans les palais et se diffuse parfois dans toute la ville. J'ai appris à aimer ce pays en toute saison, et peut-être plus encore sous la neige, aussi étrange que cela paraisse. Qui pourrait être insensible à la magie de ces hivers, quand tout resplendit au soleil sous une mince couche de givre ?
Le profit que je retire de mon travail me permet d'encourager de jeunes artistes sur lesquels je fonde de grands espoirs. Sans mon soutien financier, ils mourraient de faim et leur talent serait à jamais perdu.
Ne disait-on pas que pour être heureux un homme devait avoir une honnête fille pour épouse et une délurée pour maîtresse ?