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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un couple et une amie décide d'aller faire une randonnée en montagne comme ils le font régulièrement. Mais l'amie a un petit copain et le couple accepte qu'il les accompagne cette année. Ce nouveau venu va réussir à les décider de randonner dans le Sarek, un parc national du nord de la Suède, plus difficile que ce qui était initialement prévu.

Nous avons dès le début du roman que les choses se sont mal déroulées et que certains sont portés disparus. Hannah est à l'hôpital, interrogée par la police afin de savoir si les autres sont vivants et dans ce cas où ! Les chapitres alternent avec sa narration de la randonnée et des jours qui ont précédés.

Un peu plus des 3/4 du livre se composent de la randonnée vécue par Hannah mais aussi par les descriptions des paysages grandioses et inhospitaliers qui, à ma plus grande angoisse, m'ont réellement donnée l'impression d'y être ! Ces descriptions sont une part importante de la montée de la tension de l'histoire et l'auteur a vraiment réussi à créer une ambiance suspicieuse et délétère !

Même si je n'avais pas vu venir la fin, je trouve que le dénouement a été un peu trop rapide et qu'il a éludé ou survolé certains faits ! Je ne peux en dire plus sous peine de dévoiler le coeur du roman !

Un livre difficile à poser, relativement angoissant si l'on aime se laisser emporter par une lecture, ce qui fut mo cas !

#Sarek #NetGalleyFrance

Challenge Féminin 2022/2023
Challenge Pavés 2023
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Chronique de serial Lecteur : le billet de Jean Luc
Sarek
J'ai pris ce titre en raison de sa couverture racoleuse qui mentionnait l'avis d'une figure du polar scandinave Camilla Grèbe qui qualifiait ce roman de l'un des meilleurs romans à suspens !
Et je dois dire que je me suis laissé prendre à son jeu ! J'ai terminé ce pavé en deux jours tant il est prenant..

Vous l'aurez compris , il s'agit d'une histoire avec un rythme et un suspens qui monte crescendo comme je n'en avais plus lu depuis longtemps.
La construction choisie est originale mais je ne pourrais pas en dire plus sans révéler une partie de l'intrigue..

Avec ce roman, je suis parti en randonnée dans les paysages du Sarek, en compagnie de deux couples.
Dans cette histoire il y a d'abord le Sarek qui n'est autre qu'un parc national du nord de la Suède, une région grandiose mais aussi hostile avec des paysages de montagnes impressionnant.

L'auteur m'a emmené en pleine montagne au bord de précipices vertigineux, côtoyé des névés, des moraines, des crevasses et des torrents de montagne.
Il y a beaucoup de descriptions et pourtant je ne me suis jamais lassé, parce qu'en même temps, il y a un suspens savamment instillé …et je n'avais qu'une hâte découvrir la fin de cette histoire !

C'est en fait un suspens vertigineux tant au propre et au figuré qui m'a pris aux tripes..c'est diablement écrit et surtout parfaitement monté..
Au fil de l'histoire, je me suis attendu à un coup de théâtre et il y en a un qui va laisser un doute à la fin de l'histoire..
Certains diront que la fin est trop rapide mais pour moi elle laisse la porte ouverte à d'autres possibilités …et c'est plutôt surprenant !

J'ai beaucoup aimé cette randonnée en montagne aux tréfonds de la Suède.
Pour ceux qui se laisseront tenter par cette aventure, il faudra accepter de faire la connaissance du milieu universitaire suédois, cela sera indispensable pour cerner la psychologie des personnages de ce huit clos mais accrochez-vous, cela en vaut le détour !

Lancez-vous, vous ne serez pas déçus…
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Douleur physique, souffrances psychologique, jeux de dupes, coups de théâtre : tous les ingrédients sont réunis pour faire de Sarek un excellent thriller.

Chaque année, Anna et Henrik ont l'habitude de partir en randonnée dans le Nord de la Suède avec leur amie Milena, mais cette fois, elle demande si son compagnon rencontré récemment et aguerri à la randonnée en montagne peut les accompagner. le couple hésite à rompre l'équilibre habituel de leurs escapades, mais ils sont contents pour Milena et finissent par accepter. Etait-ce le bon choix ?

Dans un décor grandiose mais hostile, l'auteur Ulf Kvensler tisse une intrigue qui vous empêchera de lâcher le livre avant la chute …
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Pour découvrir le dernier lieu sauvage et authentique d'Europe, il faut se rendre au Sarek, en Laponie, un parc naturel « grandiose et effrayant, beau, glacial et dur comme la pierre».

Ou bien…. il faut lire ce roman.

Ce n'était pas tout à fait prévu comme ça mais Anna et son compagnon Henrik, des randonneurs expérimentés, vont céder à la pression de Milena et de son nouvel ami Jacob, pour faire leur trek annuel d'une semaine dans ce parc montagneux, sans sentiers ni refuges, du Nord de la Suède.

Alors que septembre est un mois plutôt calme dans cette région arctique, les prévisions jouent parfois de mauvais tours et tout devient bien différent lorsque le temps se dégrade.

Et nous voilà plongés dans ce lieu hors du monde où les amateurs n'ont pas leur place et où les sentiments s'exacerbent au fil des difficultés rencontrées. Ne parvenant pas à faire table rase de leur vie personnelle, ces trentenaires vont s'avérer cacher des personnalités bien plus perturbées qu'il n'y paraît.

Ulf Kvensler va nous entraîner sur les traces de ces deux couples, avec un sens des images et des sensations tellement profond et réaliste, que l'on a l'impression d'être transportés avec eux, dans ce périple qui va rapidement ressembler à une opération survie.

On ressent le froid prégnant, l'ambiance qui se dégrade doucement, le moral en chute libre, le soupçon insidieux puis la peur qui colle à la peau.
Un roman noir puissant, dans la veine du nature writing américain, qui m'a glacé le sang sans que je parvienne à le quitter une seconde et dont la fin surprenante n'a pas fini de me faire douter, bien longtemps après la fin de cette aventure.
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Thriller psychologique glaçant, Sarek nous entraîne dans un huis-clos à ciel ouvert, au coeur de la Suède sauvage, en compagnie de quatre randonneurs dont l'excursion vire au cauchemar.

Le Sarek situé en Laponie est le plus grand parc national de Suède, il est également la zone la plus montagneuse du pays avec 19 sommets de plus de 1900 mètres d'altitude. Lacs de hautes montagnes, névés, forêts denses et absence de sentiers balisés, le parc est resté à l'état brut et sauvage, il est donc devenu le terrain de jeux idéal pour les férus d'escalades et les randonneurs chevronnés, à condition bien évidemment d'être extrêmement bien équipé, de posséder un bon sens de l'orientation et surtout une excellente condition physique. Imaginons qu'au milieu de ce décor à couper le souffle soient héliportés quatre randonneurs qui ne s'entendent pas et qui originellement n'ont pas prévu de se lancer dans un périple de plusieurs jours au coeur du Sarek

La nature se révèle impitoyable et exacerbe les caractères de chacun des protagonistes, jusqu'à devenir l'antre d'un ultime cauchemar. Anna, Milena et Henrik sont des amis de longue date et ont l'habitude chaque année de se retrouver pour une virée en montagne de quelques jours, dans le nord de la Suède. Cette année, Milena vient de se mettre en couple avec Jacob, un sportif accompli qui souhaite se joindre à eux. Après quelques hésitations sur le fait d'intégrer ou non ce nouveau venu dans leurs traditionnelles retrouvailles, Anna et Henrik acceptent que Jacob les rejoigne. Etrangement, Anna est persuadée d'avoir déjà vu Jacob quelque part. Alors qu'ils débutent un périple planifié depuis plusieurs semaines, celui-ci leur propose de changer de plan pour rejoindre le parc national du Sarek… Une fois leur décision prise, ils ne peuvent plus faire marche arrière et le regrettent rapidement car le comportement de Jacob devient étrangement menaçant…

On sait dès le départ que l'excursion a mal tourné, car Anna Samuelsson se réveille à l'hôpital après avoir été secourue en haute montagne. Elle est questionnée au cours de plusieurs séances par l'inspecteur Anders Suhonen qui tente de comprendre ce qu'il s'est passé avant « l'accident ». L'alternance entre les séances d'interrogatoire et le récit que fait Anna du périple improvisé crée un suspense captivant, ponctué de descriptions de paysages grandioses et fascinants: aucun faux pas n'est autorisé, le précipice vous guette à chaque page! Sueurs froides assurées si vous êtes sujet au vertige, il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre ces randonneurs sur les crêtes qui culminent les points dominants de Suède… Amateurs de nature writing, ce roman est fait pour vous! Plus qu'un thriller, ce roman est un hommage à cette nature sauvage et indomptable : l'Homme incarné par Jacob, le mâle qui se veut dominant, veut défier ses semblables, les méprise et veut les asservir mais il n'est rien face à cette nature toute puissante. Si Jacob tente d'imposer ses choix en se mesurant à la montagne, il n'est en fait question que de survie dans ce paysage aussi magnifique qu'hostile. J'ai aimé ce roman impossible à lâcher et qui m'a laissée très rêveuse face aux paysages sublimes que j'avais l'impression de visionner, toutefois la fin m'a laissée de marbre. Il me semble que l'auteur a fait un choix dans le dénouement, les explications liées à l'intrigue entre les personnages auraient pu être différentes, mais c'est comme s'il avait préféré atténuer l'aspect psychologique des personnages pour que le lecteur ne retienne du livre que le paysage magnifique, alors est-ce un bien ou non, à vous de juger !

Je remercie les Editions de la Martinière via NetGalley pour cette lecture.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Avant de choisir ce premier roman dû à Ulf Kvensler, j'ignorais ce que pouvait bien signifier le titre, excusez mon ignorance. Sarek... Un prénom ? Masculin ? Que nenni. le Sarek est un parc national situé au nord de la Suède, merci ze-ouèbe. Réputé pour être l'un des endroits les plus sauvages du monde, son accès nécessite – comme le décrit ce roman-docu - l'utilisation polluante de train, bus, hélicoptère avant d'arriver au milieu de nulle part, largué dans un environnement aléatoire, modifié quotidiennement en fonction de la fonte des glaces, où seuls les rennes tracent des sentiers incertains. Pas de réseau – le drame indépassable:-) -, pas de repères à part l'horizon hostile fait de crêtes franchissables ou pas... Non, ce n'est pas l'horizon qui est hostile, je me reprends, c'est seulement que les citadins ne sont pas adaptés à ce milieu, il y a une nuance : la nature s'en tape, n'est jamais hostile, n'éprouve rien. Ici, il vaut mieux ne pas perdre sa carte ou ses rations de survie lyophilisées, ou sa cartouche de gaz... La montagne, elle, est impassible, n'exige rien, ne revendique rien, ne s'intéresse pas à ces quelques humains qui sortent de Decathlon ou du Vieux campeur.


Mais tout cela n'est rien, entrer dans le Sarek est toujours possible, mais pour en sortir, c'est une autre affaire... Et Ulf Kvensler ne ménage pas ses efforts pour nous en persuader.


Trois amis, un couple et une proche du couple, stockholmois jusqu'au bout des ongles et des neurones universitaires, réalisent chaque année une grande randonnée d'une semaine : leurs vacances, leur acte de bravoure, leur serment d'allégeance à la nature, leur certificat d'authenticité, attestant leurs origines préhistoriques. Exceptionnellement cette année, ils ont accepté, malgré quelques réticences, la participation du petit copain de l'amie du couple. Les voilà lâchés tous les quatre, et c'est là que je stoppe mon bavardage, non sans encourager les amateurs de thriller psychologique, de nature writing, de randonnée, de huis-clos en plein air, à découvrir de toute urgence ce roman exceptionnel...


Comment, avec comme seuls acteurs quatre randonneurs, comme seul décor le Sarek, l'auteur parvient-il à entretenir un suspense qui ne cède pas avant la dernière ligne ? Comment dès les premières pages réussit-il à faire planer une menace blanche et indéfinissable ? Comment plonge-t-il ses protagonistes au sein d'un huis-clos asphyxiant à ciel ouvert ? Comment retourne-t-il ses lecteurs comme des crêpes un jour de Chandeleur ? C'est un mystère mais j'ai dévoré ce roman dont l'intensité ne faiblit jamais. le style est plaisant, simple, et à la fois précis, documentaire. L'auteur (voir son nom plus haut) adopte le ton d'un récit journalistique, factuel, sans jamais donner son avis.


Bravo ! Coup d'essai, coup de maître qui me réconcilie avec le filon noir-nordique qui au cours des dernières années a fourni autant à boire qu'à manger et a même fini par sa sur-représentation injustifiée par masquer l'ensemble de la littérature scandinave.
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Un super thriller que j'ai lu à toute vitesse. Deux couples partent en randonnée, à l'ascension du Sarek, montagne suédoise. le trek va tourner au cauchemar. Nos randonneurs basculent en mode survie, un huis clos haletant, dans une nature hostile. On a froid pour eux, faim pour eux et on tremble pour eux. Un 'traitre' fait partie du quator ? Mais lequel ?
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Le polar suédois offre des oeuvres d'une grande diversité. Témoin, le premier roman d'Ulf Kvensler, acteur, scénariste et réalisateur suédois.
Dès le début du roman, nous savons que quelque chose de grave est survenu. Mais quoi ? Nous avons cependant, à travers la retranscription d'un interrogatoire de police, des pistes sur ce qui est survenu. Mais revenons en arrière et suivons les pas d'Anna. Elle est en couple depuis dix ans avec Henrik et, au cours de retours en arrière, nous découvrirons comment ils se sont rencontrés. Elle semble avoir une bonne situation professionnelle, en tout cas, elle est très investie dans son travail, ce qui ne l'empêche pas de pratiquer du sport régulièrement. Elle a une meilleure amie, Milena, et justement, cette meilleure amie lui présente Jacob, et c'est un événement : jamais Milena ne lui avait présenté un de ses petits copains en dix ans ! Milena tient à ce que Jacob les accompagne tous les trois dans leur traditionnelle randonnée annuelle. Sauf que Jacob a décidé de bousculer leurs plans : ils ne suivront pas leur itinéraire habituellement mais se rendront dans le parc national du Sarek.
Pour les autres lecteurs, je ne sais pas, pour ma part, j'ai eu de nombreux clignotants qui se sont allumés au fur et à mesure de la lecture de ce récit. Nous suivons uniquement le point de vue d'Anna (du moins, pendant la majorité du récit) et nous devons nous fier à son opinion, son ressenti. Cependant, je me suis souvent demandée pourquoi elle ne voyait pas certaines choses, pourquoi elle ne voyait pas, et ce, dès le début, à quel point son conjoint, Henrik, allait mal. Il faut dire qu'à Anna, tout lui réussit, alors elle ne supporte pas que lui se laisse aller – à ses yeux – alors qu'aux miens, je voyais les symptômes au moins d'une grosse déprime, pour ne pas dire une dépression. Je me demandais alors si Anna ne voyait rien, ou si elle ne voulait pas voir, elle qui, durant les premiers temps de leur traditionnelle randonnée, constate qu'elle marche devant, et que son conjoint peine à suivre. Ne lui demandez pas de l'attendre, même si, parfois, elle sera bien obligée de le faire, voire de revenir en arrière, quand elle ne le tance pas vertement. J'avais l'impression que les rôles traditionnels étaient inversés, et qu'Anna cochait quasiment toutes les cases de la masculinité toxique – aussi, quel contraste avec les scènes d'interrogatoire, dans lesquelles elle apparaît affaiblie, effondrée par les épreuves qu'elle a traversées. Quel contraste aussi, avec ce que l'on découvrira de son passé, et qui éclairera d'un jour nouveau sa personnalité.
C'est à ce moment de l'écriture de mon avis que je vous conseille de lire ce livre chez vous, dans un endroit bien chaud, avec aussi, si possible, des boissons chaudes à disposition. Parce que ce que traversent Anna et Henryk tient vraiment d'un épisode d'une émission type « l'homme face à la nature ». Je me plains parfois que certains romans ne nous permettent pas vraiment de découvrir le pays où se passe l'action, là, je peux dire que je me suis vraiment trouvée au plein coeur de la Suède, une Suède sauvage, loin de tout ce qui peut faire le confort moderne, une Suède dans laquelle on ne peut se rendre sans une ample préparation et sans une attention de tous les instants.
Que s'est-il vraiment passé à Sarek ? Je doute que le lecteur le sache vraiment, même après avoir refermé ce livre.
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J'avais super envie de sortir Sarek de ma Pile à Lire. Ce premier roman d'Ulf Kvensler, acteur, scénariste et réalisateur suédois a été récompensé par le Prix du meilleur premier roman policier de l'Académie suédoise et a fait partie de la sélection du Prix du meilleur roman de l'année en Suède et du Prix suédois Crimetime.
Henrik et Anna sont en couple depuis longtemps et ils ont l'habitude de partir randonner durant l'été avec leur amie Milena une fois par an. Milena demande à ce que son petit-ami les accompagne cette année. Henrik et Anna ne sont pas ravis, mais ne voient pas comment dire non à Milena. Anna ne sent pas franchement Jacob qu'elle est certaine d'avoir déjà vu, sans se souvenir où. Au départ de la randonnée, ce dernier propose de changer de destination pour le Sarek, un endroit aussi fascinant que dangereux. Il connaît bien l'endroit et pourra leur servir de guide en ce lieu situé en plein coeur de la Laponie.
Dès le début du roman, on découvre que la randonnée a très mal tourné. Seule Anna a survécu. C'est elle qui raconte le déroulé de leur séjour de l'enfer à un enquêteur de police. C'est un roman plein de suspense qui m'a tenue en haleine. C'est simple : quand je ne le lisais pas, je pensais à ce roman. Je voulais savoir ce qui était arrivé à Enrik, Anna, Milena et Jacob. Je voulais savoir où Anna avait bien pu voir le mec de Milena et s'il avait une idée derrière la tête en emmenant randonner au Sarek.
Au fur et à mesure, on en apprend plus sur les personnages, la relation qui les unie. Et on les voit avancer. Certains sont plus en forme que d'autres, certains sont un peu plus fragiles que d'autres face aux difficultés. Et des difficultés il y en a durant cette fichue rando.
La description des paysages aussi majestueux qu'inhospitaliers est telle qu'on a l'impression d'y être. On sent que l'auteur connaît la randonnée, connaît le coin et il réussit avec talent à nous y transporter avec ses personnages. J'en étais presque à trembler de froid dans la neige et avoir des sueurs froides à d'autres moments. L'ambiance est oppressante, on ne sait pas d'où vient le danger et on l'attend partout. du lieu ou de l'un des quatre.
J'ai bien fini par trouver, mais franchement ça ne m'a pas déçu. J'ai vraiment apprécié Sarek. Si vous avez l'intention de partir bivouaquer quelques jours, lisez peut-être ce roman avant et faites la liste de tout ce qu'il faut absolument prendre avec vous. Ne le lisez peut-être pas pendant – au risque de devenir complètement parano.
Moi, cet été, je vais partir quelques jours à la montagne mais pas question de partir trop loin de la civilisation et avec des gens que je ne connais pas bien. Non mais oh !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Premier roman pour l'auteur et quelle réussite !

On suit Anna et Henrik, un couple où dès le début du récit, l'alchimie est étrange. Il y a quelque chose qui dénote, ça se sent mais on se demande ce que ça peut être ! Chaque année ils ont pour habitude de partir en expédition à la montagne avec leur meilleure amie, Milena.

Cette année, cette dernière souhaite leur présenter et inviter pour la première fois son nouveau copain, Jacob. Très réticent au début, le couple fini par accepter qu'ils fassent cette aventure tous les quatre.

Lors du premier jour, Jacob leur fait une proposition pour la moins surprenante… il souhaite changer de A à Z le programme prévu pour partir dans le Sarek. Il s'agit d'un parc national très difficile d'accès. On ne va pas dans le Sarek sans préparation et pourtant Anna rêve d'y aller depuis un moment… Alors après une discussion houleuse (principalement entre Henrik et Jacob), les deux couples acceptent ce nouvel itinéraire. L'aventure commence…

Sauf qu'en parallèle, il y a un interrogatoire de police, d'Anna qui semble être la seule survivante… pleine d'entrain dans le périple qu'on suit quasiment intégralement de son point de vue, on est tout de suite saisi par le contraste entre le commissariat, où Anna apparaît comme désespérée et le début du voyage… J'ai tout de suite voulu savoir ! Que s'est-il passé au Sarek ?

J'ai lu ce roman très rapidement, la description des décors (qui m'ennuie normalement lorsqu'elle est trop présente) m'a beaucoup plu, c'était intéressant de lire cette ascension montagneuse !

Au-delà du polar où on recherche le coupable, ou alors où le plot twist doit être phénoménal, là ce livre s'inscrit dans le registre angoissant. C'est un polar réussi par son atmosphère pesante. Il n'y a que quatre personnage alors on doit aussi se questionner sur les éléments… vont-ils succomber au froid ? au manque de nourriture ?

Beaucoup de questions tout au long de notre lecture et finalement les chapitres s'enchaînent ! Dès que je voulais m'arrêter de lire pour aller dormir, un nouvel extrait d'interrogatoire alors je me disais « allez juste cette page » puis je me retrouvais 100 pages plus loin à ne pas avoir su résister à la tentation pour connaître le dénouement !

Très bon polar qui change de ce que l'on a l'habitude de lire. J'ai adoré parcourir cette Suède profonde et plus particulièrement le Sarek !
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