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Odile Pidoux (Traducteur)
EAN : 9782228901451
219 pages
Payot et Rivages (01/11/2006)
4.21/5   21 notes
Résumé :

Révolution non violente est certainement l'ouvrage qui permet le mieux de comprendre, de l'intérieur, ce que fut le grand mouvement de libération des Noirs américains. Dans ce livre consacré à la " révolution noire " qui éclata en 1963 en divers points des Etats-Unis, Martin Luther King, prix Nobel de la paix 1964, raconte l'action extraordinaire qu'il mena avec son mouvement en faveur des droits civiques. Action no... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Comment passer à l'action directe non violente ? On est convaincu, ce livre devrait inspirer d'autres combats d'actualité pour la défense des libertés et de l'égalité.
L'action politique doit accompagner l'action directe pour non seulement rétablir les droits mais aussi rattraper les retards.
Comme Gandhi a inspiré l'action non-violente à Martin Luther King, peut-être ce dernier aura-il inspiré à Nelson Mandela la politique de discrimination positive ?
Personnellement j'espère que nos politiques resteront toujours inspirés par ces grands personnages.
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Une explication de la non violence et de ce qu'elle a réussi à apporter dans les années 60 aux Etats-Unis. Facile à lire mais on manque parfois de références, ce qui peut pâtir au rythme global.
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De grandes leçon à tirer;
Lien : http://poesiejulienr.over-bl..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Notre nation est née d'un génocide à partir d'un moment où elle fit sienne l'idée que les premiers Américains – les Indiens – appartenaient à une race inférieure. Notre société coloniale portait déjà l'empreinte des haines raciales, bien avant l'arrivée massive des Noirs sur nos rivages. Depuis le XVIe siècle, de durs combats pour la suprématie raciale ont répandu le sang sur notre terre. Nous sommes peut-être la seule nation au monde dont la politique première consista à effacer du territoire conquis la population indigène. En outre, nous élevâmes cette tragique extermination au rang de noble croisade. Car aujourd'hui, nous n'avons pas encore renié ou déploré ce tragique épisode de notre histoire. Notre littérature, nos films, notre théâtre, notre folklore, l'exaltent de mille façons.
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Vous félicitez chaudement la police de Birmingham d'avoir su « maintenir l'ordre » et « éviter la violence ». Je doute que vous eussiez si chaudement félicité la police de Birmingham si vous aviez vu ses chiens enfoncer leurs crocs dans les jambes de Noirs désarmés et sans défense. Vous ne seriez sans doute pas si prompts à féliciter cette même police s'il vous était donné de voir les traitements hideux et inhumains qu'elle inflige aux Noirs ici même dans la prison ; si vous les aviez vu bousculer et injurier de vieilles femmes ou des jeunes filles noires et frapper et cogner des hommes ou de jeunes garçons. Vous ne les auriez peut-être pas tant applaudis si vous les aviez vus - ils l'ont fait par deux fois - refuser de nourrir leurs prisonniers parce que ceux-ci voulaient dire les grâces avant le repas, tous ensemble. Non, je ne peux me joindre à vous pour faire l'éloge de la police de Birmingham.
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En évaluant les évènements de l'été [1963], certains observateurs ont cherché à diminuer notre action, en considérant les manifestations comme une fin en soi. L'héroïsme des marches, les dramatiques confrontations devinrent, dans leur esprit, un aboutissement. Certes, ce sont des éléments significatifs, mais ignorer les gains concrets qui démantelèrent peu à peu la structure de la ségrégation, c'est comme remarquer la beauté de la pluie en oubliant qu'elle enrichit le sol. Un mouvement social qui ne touche que des hommes est une révolte. Mais un mouvement qui transforme les hommes ET les institutions s'appelle une révolution.
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Notre douloureuse expérience nous a montré que l'oppresseur n'offre jamais de son propre chef la liberté à ceux qu'il opprime. Les opprimés sont obligés de la réclamer. Franchement, fallait-il que ma campagne d'action directe parût « opportune » à ceux qui n'ont jamais souffert à l'excès de la ségrégation ? Depuis des années, j'entends dire : « Attendez ! » et ce mot a pris pour une oreille noire une familiarité lancinante. Ce fameux « Attendez » a presque toujours été synonyme de « Jamais ». Et nous en arrivons, comme le dit l'un de nos distingués juristes, à la conclusion que « trop tarder à rendre la justice, c'est la refuser ».
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Il n'est pas très facile d'admettre que la force morale possède autant de pouvoir et de vertu que le coup de poing ; et que la maîtrise de soi qui refuse la riposte requiert plus de volonté et de courage que le réflexe automatique de rendre coup pour coup.
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Videos de Martin Luther King (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martin Luther King
Martin Luther King (1929-1968), la sentinelle de la nation américaine : Une vie, une œuvre (France Culture). Production : Irène Omélianenko. Avec la collaboration de Claire Poisignon. Que reste-t-il de Martin Luther King aujourd’hui ? Un jour férié ? Un discours ? Repartons sur les traces de celui qui devint le plus jeune lauréat du prix Nobel de la paix en 1964 pour sa lutte non-violente contre la ségrégation raciale et pour la paix. Photographie : Martin Luther King • Crédits : Matériel de la Nasa - domaine public. Par Michel Pomarède. Réalisation : Christine Diger. Attachée de production : Claire Poinsignon. Prise de sons : Valérie Lavalart. Mixage : Alain Joubert. Recherche INA : Anne Delaveau. Avec la collaboration d'Annelise Signoret. Diffusion sur France Culture le 21 janvier 2017. Que reste-t-il de Martin Luther King aujourd’hui ? Un jour férié ? Il est fêté chaque année le troisième lundi du mois de janvier, autour du 15 janvier, date de l'anniversaire du révérend. Un discours ? “I Have A Dream” du 28 août 1963. Le prix Nobel en 1964 ? Une marche ? Celle du 9 mars 1965 à Selma ? Sa mort à Memphis au Lorraine Motel de Memphis le 4 avril 1968 ? Sa statue à Washington entre Jefferson et Lincoln ? Retrouvons l’homme derrière la légende. Retrouvons son goût pour la lecture de Gandhi (qui lui inspire la non-violence) et Thoreau (à qui il emprunte la désobéissance civile) mais aussi Marx et Hegel. Pas à pas retraçons l’engagement radical de cet intellectuel, de ce chrétien qui définit son combat politique comme un choix raisonné, qui ne cesse de le justifier théoriquement dans ses livres. Un engagement du cœur, porté par un amour universel servi par un verbe prophétique. Un engagement en faveur des droits civiques mais aussi contre les ghettos pauvres, la guerre contre le Vietnam : toutes les formes d’impérialisme. À Martin Luther King, on doit aussi des inventions pratiques : boycotts, sit-in, marches pacifiques. Il sera aussi question évidement de revisiter son rêve. Brisé ? Inachevé ? Un rêve repris aujourd’hui par une nouvelle génération de militants et de militantes dans le mouvement “Black Lives Matter”. Un mouvement né du cauchemar des violences policières, institution où sévit encore un racisme structurel. La révolution du docteur King ne s’est pas terminée avec le Voting Rights Act de 1965 ou l’élection de Barack Obama, premier président noir en 2008. La révolution continue.
Intervenants :
Sylvie Laurent, américaniste, professeur à Harvard, Stanford et Sciences Po Rokhaya Diallo, journaliste, auteur, réalisatrice Alain Foix, écrivain, philosophe et dramaturge Olivier Richomme, maître de conférence en civilisation américaine à l'université de Lyon 2 William Hatton, pasteur à l’Eglise Baptiste du Chesnay et membre du Mouvement International de la Réconciliation (MIR)
Source : France Culture
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