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3,9

sur 1628 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le jaune vous sied à ravir très cher monsieur madame, mais auriez-vous l'extrême obligeance de virer votre tas de revendications au-delà du capot de ma voiture qui roule à la colère de votre désarroi devant tant d'abus de notre roi imbus de sa grandeur de part une fonction pour le moins républicaine et non royale…

« Vous zêtes tromper m'sieur, Versailles n'est plus à louer »

« Pardonnez-moi populiste de mon indifférence mais le Louvre me conviendra fort bien »

« Prenez l'Elysée mon bon m'sieur, il parait que c'est nous qui régalons la foire aux bouffons… »

Abat les enculés qui consomment en ce jour de ras le cul national, on emmerde la misère du monde, mais pas la nôtre…

« Hum laissez-moi me caresser la moustache, mais je crois que notre système social est l'un des meilleurs au monde sans chauvinisme, la calvitie est une plaie j'en conviens, mais j'ai la barbe bien fournie allons bon, et mes idées sur la question sont en parfaite adéquation avec le reste du monde… du coup et vous en conviendrez que je ne me sente point concerné par tant d'égoïsme… Nous sommes bien nés, ne l'oublions pas aux sacrifices de quelques euros par ci par là qui viendront engraisser notre palet, le rire bidonnant, et la boutade bien grasse… mais le reste, le reste celui des sans abus, il vous soigne dans la gratuité, il est solidaire d'un pays en souffrance, il partage ce qu'il ne peut plus racketter raisonnablement alors on s'autruche dans le mépris de vos situations et on pioche dans vos poches de prolétaires jusqu'au prochain qui désabusé devant tant de nonchalance se verra dans l'obligation de vous couper les vivres… »

« Eh oh, ne nous la joue pas énarque, petit Bourgeois aux gros sous, on se crève le dos à longueur d'années pour remplir les caisses de l'état endetté jusqu'à plus de cash pour se payer des bordels dans les faubourgs des beaux quartiers, on trime pour vous les grands ducs à la politique affutée, bernés que nous sommes par vos grands discours »

« Mais ce n'est pas moi, c'est les autres… »

Alors ce que j'en pense, ce n'est pas grand-chose, ou tellement peu, je ne suis ni pour ni contre, ni pute ni soumise, je suis juste bien content de vivre en France, c'est moins pire qu'ailleurs, là ou traine la misère et la faim, ou les enfants pleurent et fuient la violence d'un monde sans états d'âme… Alors me plaindre, mais de quoi, je n'ai pas fait de grandes études, je n'ai pas vécu dans la richesse ni dans la pauvreté, mais j'ai regardé un peu plus loin avec le recul nécessaire, j'ai découvert un capitalisme immoral bien qu'amoral, mais plus équilibré que tout autre essai de partage, l'humain est pourri, lutant pour sa survie, en écrasant les différences et se souciant peu de l'autre…

Alors je paie mes impôts, pour financer l'abus d'un pouvoir vieillissant, d'une poignée d'incompétents, ou d'une malhonnêteté qui se grime dans le populaire aussi bien que dans la richesse, c'est bien de se défendre, mais c'est bien aussi de se remettre un peu en cause, de minimiser un peu notre souffrance qui n'est rien à côté de ce qui se passe dans le reste du monde, je ne dis pas de fermer sa gueule et de suivre aveuglément les bergers du gouvernement, juste de discerner le dramatique de l'acceptable…
On entend parfois ce bruit de propagande qui dit que les gens se mettent en arrêt maladie pour poursuivre leur lutte, mais est ce que ces gens ont conscience que ce sont nos impôts qui paient notre impuissance à financer un système social qui se meurt d'une mondialisation acharnée et d'une lutte sans merci pour enrichir toujours plus les sommets aux neiges plus si éternelles, mais ça tout le monde s'en branle pourvu que ça coute moins cher…

Les paradoxes de l'être humain qui revendique son propre bonheur au détriment de tout autre…

Bon bouquin de Stephen king sinon, rien à voir avec les gilets jaunes et tout le reste.

A plus les copains
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John Smith sort d'un coma de cinq ans après un terrible accident de voiture. La jolie Sarah ne l'a hélas pas attendu : elle est mariée et mère d'un petit garçon. de retour parmi les vivants, John se découvre un don de prémonition qui se déclenche quand il touche des objets ou des gens. Cette faculté extraordinaire s'accompagne de migraines et d'autres désagréments physiques. « Peut-être, en tant que médium, avez-vous ressenti quelque chose, et c'est peut-être ça qui vous a fait perdre connaissance ? » (p. 246) Refusant toute publicité, John ne peut cependant pas échapper aux journalistes, aux admirateurs ou à la foule suspicieuse et haineuse. Après avoir aidé la police à identifier un tueur en série, il espère vivre en paix en se consacrant à l'enseignement. Mais sa rencontre avec George Stillson le contraint à agir : Stillson est un homme ambitieux qui fait campagne et remporte les suffrages les uns après les autres. La route semble tracée jusqu'à la Maison Blanche. Mais John a touché Stillson et il a vu le pire arriver si ce dernier est élu président. Hélas, nul n'est prophète en son pays et John, Cassandre façon US seventies, cherche le moyen d'empêcher la fin du monde. « Les gens ne me croient vraiment que lorsque les faits se sont produits. » (p. 288)

Ce roman n'est pas mon préféré de Stephen King, mais je retiens l'incroyable talent de cet auteur pour dessiner en quelques lignes un personnage qu'il est impossible d'oublier. Greg Stillson est l'incarnation du salaud qui place ses ambitions avant tout. Alors qu'il apparaît finalement assez peu dans le roman, il marque le texte de son empreinte glaciale et malsaine. Greg Stillson me rappelle l'affreux Randall Flagg qui apparaît dans plusieurs romans de Stephen King et principalement dans le cycle de la tour sombre : c'est un méchant de la pire espèce, incurable et impardonnable. « C'est pas une mince affaire que de garder son sang-froid et son casier judiciaire vierge. » (p. 11) Et ce que j'aime également chez Stephen King, c'est la façon décomplexée avec laquelle il fait référence à ses propres oeuvres, comme ça, l'air de rien. Carrie fait irruption le temps d'une scène, voire d'une ligne, et c'est toute une géographie romanesque qui se dessine.

Je me souviens de la très mauvaise série diffusée sur M6 au début des années 2000. Je n'ai pas vu le film avec Christopher Walken : je l'espère moins catastrophique…
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Le premier Stephen king que je lis où le fantastique est peu présent.
John Smith, victime d'un accident de voiture reste 4 ans dans le coma, condamné par les médecins, et quand finalement il se réveille, il possède un don qui lui permet - sous certaines conditions - de prédire certains évenements à venir, ou de voir des évenements passés.
Stephen King entreprend donc une réflexion sur le façon dont cet homme s'accommodera de sa nouvelle vie et gérera cet encombrant pouvoir.Et en soi le sujet est intéressant, mais j'ai trouvé que certains aspects traités manquaient de profondeur.
En parrallèle, on suit la brillante carrière politique d'un homme ambitieux, démagogue et psychopathe dans le New Hampshire, mais là aussi j'aurais aimé plus de détails et qu'on s'attarde un peu plus sur sa personnalité (bien qu'écrit dans les années 70, on retrouve une troublante ressemblance avec un grand blond bien connu...).
Néanmoins le tableau de la vie de John Smith est saisissant et j'ai fermé ce livre avec une profonde tristesse.

Challenge des 50 objets 2021-2022
Challenge USA: un livre, un Etat
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J'ai vu l'adaptation ciné avec Christopher Walken, j'ai vu la série et j'ai lu le livre...autant dire que l'histoire de Johnny Smith, je la maîtrise.
Alors si jamais vous vous demandez par quoi commencer, je vous le dis tout de suite : le livre, le livre, le livre. Oubliez les adaptations, seul le livre compte. Et si vraiment vous tenez absolument à voir l'une des adaptations, je vous conseille le film.

L'histoire de John Smith est, pour moi, l'une des plus tragique des romans de Stephen King que j'ai lus. Car au fond, qui est John Smith? Un type tout ce qu'il y a de plus ordinaire qui, après quatre ans passés dans le coma suite à un accident de voiture, apprend que :
1) Sa fiancée ne l'a pas attendu
2) Il possède le don de prédire l'avenir en touchant des objets/personnes

Il a perdu quatre ans de sa vie, l'amour de sa vie l'a quitté pour un autre et il se retrouve avec ce don/malédiction qui lui pourrit littéralement la vie. C'est vrai qu'il réussit à sauver des vies...mais combien d'horreurs a-t-il dû voir en contrepartie?

Je trouve son histoire vraiment si triste...j'éprouve une immense peine pour Johnny Smith, une peine que j'éprouve rarement pour un personnage de Stephen King (Je crois que le seul autre personnage pour qui j'ai réellement éprouvé de la peine est John Coffey).
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Encore un Stephen King c est parti

Bon je m attendais à mieux vu le résumé mais l histoire est toujours bien narrée et l écriture de king est au rendez vous. le personnage principal est intéressant et son handicap est bien amené. le déroulement de l histoire est fluide mais son dénouement ne m a pas convaincue. l'antagoniste mérite bien son nom et est détestable a souhait mais il n est pas aussi effrayant que ceux auquel king nous a habitué. Ce n est donc pas mon préféré mais il est indéniablement bien écrit et maintien un certain suspens. Je le recommande donc. A bientôt !
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J'ai lu le livre après avoir vu le film de David Cronenberg avec Christopher Walken. le film et l'interprétation de Walken m'avaient fait forte impression.
Cela explique peut-être que ce roman ne soit pas mon préféré du King. La lecture a été très agréable mais je n'ai pas eu de vraie surprise, l'adaptation étant somme toute assez fidèle au roman.
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Ce n'est pas le meilleur du King, mais ce n'est pas non plus une daube.

J'avais vu le film, je ne sais plus quand, quand j'étais gosse... Enfin plus jeune que je le suis maintenant ...et j'avais trouvé l'idée originale..

Mais à force d'élections, d'espoirs perdus, de promesses jamais tenues, de rêves jamais aboutis, de clowns qui accèdent au pouvoir suprême, au "mal" que l'on appelle "bien" maintenant, au "bien" que l'on ignore l'idée, de voir ces enfants migrants noyés sur des plages européennes, ces guerres à nos portes, Gaza, Trump, Poutine ... On se retrouve à lire "Dead Zone" comme étant à nos portes...

Ce qui hier me semblait Science Fiction est devenu Réaliste et hélas, cent fois hélas, crédible...

Dead Zone semble être notre prochaine destination, mes amis.

On ne pourra pas dire que le King ne nous avait pas prévenus.
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Ce n'est pas ma 1ère fois avec King. Juste la 2e. En sachant que j'ai oublié ma 1ère fois avec lui et que mon esprit est vierge de toute expérience fantastique/horreur, la rencontre pouvait être douloureuse. du coup, j'ai sollicité une férue de KIng pour me dresser son top 5 des plus "soft". Et elle est bien tombée car ce roman est idéal pour entrer dans l'univers du "Maitre". C'est un genre un peu hybride entre le roman fantastique et le thriller politique. La narration et la construction du roman faite de rebonds et de parallèles entre les différents protagonistes accrochent forcément le lecteur. Un petit bémol sur la fin du roman, un peu précipitée. Affaire à suivre, donc.
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Du Grand Stephen King. Toujours aussi bien écrit, aussi fluide, aussi imaginatif. Même si le livre date (1979) il est toujours d'actualité, ou, si on se replace à l'époque à laquelle il a été écrit, prémonitoire quand on voit le président actuel des Etats-Unis. Les ressemblances sont frappantes, même si le portrait de Greg Stillson est exagéré, caricatural même… On y retrouve bien des éléments qui font penser à vous savez qui… A lire si on veut passer un bon moment.
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Suite à un accident et à un long coma, Johnny se reveille avec un don ou une malédiction : il peut connaitre l'avenir d'une personne en le touchant … mais pas tout le monde et ce qu'il voit n'est pas toujours très clair.
Je trouve que le thème n'est pas assez creusé, j'ai trouvé plutôt longue toute la partie avec Greg alors que j'avais beaucoup aimé son intervention dans l'enquête du tueur. Un livre très inégal selon moi et certains chapitres qui n'apportent absolument rien à l'histoire ...
King m'a habitué à mieux.
Livre lu en LC avec basileusa, très sympa d'échanger au fur et à mesure.
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