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Citations sur Dead Zone (56)

PROLOGUE

John Smith avait grandi. Il était devenu étudiant et n'avait plus aucun souvenir de la mauvaise chute qu'il avait faite un jour de janvier 1953. Dès le lycée, il avait eu du mal à se la rappeler. Quant à ses parents, ils n'en avaient jamais rien su.
C'était un jour de l'hiver 1953, on patinait sur l'étang de Durham. Les grands jouaient au hockey en s'aidant de bâtons et en utilisant deux paniers de pommes de terre en guise de buts. Les petits jouaient la mouche du coche, s'amusant comme ils savent le faire en se tordant les chevilles, en s'essoufflant, en se tenant mal et de façon comique sur leurs patins. Dans un coin, des pneus brûlaient en laissant échapper une fumée âcre et noire. Les parents, assis non loin de là, surveillaient leur progéniture. Les scooters de neige étaient encore inconnus et l'hiver, pour tout divertissement, on devait se contenter des exercices corporels.
Johnny, ses patins pendus au cou, était venu lui aussi jusqu'à l'étang. À six ans, il était déjà bon patineur.
Pas assez sans doute pour se joindre aux joueurs de hockey, mais suffisamment pour rivaliser avec ceux qui faisaient tournoyer leurs bras telles des ailes de moulin afin de conserver leur équilibre.
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Timmy souriait toujours et Johnny se jura de lui faire la nique un jour. Il lui ferait voir de quoi il était capable. Il exécuterait des huit autour de lui, en avant, en arrière, et ainsi de suite…
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Stillson avait à l’évidence découvert un des principaux ressorts qui mènent le monde.
« Si ceux qui possèdent tout ne paient pas, ceux qui n’ont presque rien le feront. Selon le même principe, les hommes politiques sont assurés qu’il y aura toujours de jeunes hommes pour servir de chair à canon. »
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Greg était un bouffon. Et on n'élisait pas de bouffons à Washington... Enfin assez difficilement tout de même.
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« Les gens ne me croient vraiment que lorsque les faits se sont produits. » (p. 288)
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Par courrier des lecteurs interposé, elle échangeait des lettres avec des malheureux de son espèce, de braves gens tout comme elle, qui cherchaient à s'entraider, à soulager tous ensemble le poids de leur fardeau respectif. Ils échangeaient des fétiches, des amulettes. Ils promettaient de ne pas oublier Johnny dans leurs prières. Puis vinrent les propositions "miraculeuses" : un morceau de la vraie croix du Christ pour 99 dollars 78 cents, port non compris ; un flacon d'eau de Lourdes avec mode d'emploi, payable à tempérament ; des cassettes de prières enregistrées, ou le psaume 23 sur deux faces. Vera ne faisait plus la différence entre piété et charlatanisme.
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La paupière se referma sur l'œil fou ; l'autre conservait sa terrible fixité.
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Ils étaient sur les marches, en face l'un de l'autre.
- Si, justement, répliqua Sarah à voix basse. Parce que ce sont des choses qu'on ne peut dire qu'une fois, et que vous les disiez en bien ou mal, c'est une fois pour toutes''. Elle eut un regard presque suppliant : ''Tu comprends ? ''
- Oui, je crois.
- Je t'aime, Johnny, poursuivit-elle, je n'ai jamais cessé de t'aimer. J'ai essayé de me dire que c'était la volonté de Dieu. Je ne sais pas. Est-ce qu'un mauvais hot-dog est un acte divin ? Ou deux gosses traînant sur une route secondaire en pleine nuit ? Tout ce que je désire... sa voix s'était faite un peu véhémente. '' Tout ce que je désire, c'est ce qui nous a été enlevé''. Sa voix faiblit. Elle baissa les yeux. ''Et je le désire de tout mon coeur, Johnny. Et toi ?
- Oui dit-il. Il tendit les bras et fut surpris de son recul.
- C'est peut-être stupide mais... Je veux tout Johnny... Elle rougit légèrement et son émotion nourrit sa propre excitation. Je veux que tu me portes, que tu m'embrasses, que tu m'aimes dit-elle. Sa voix faiblit, presque brisée. Je pense que j'ai tord, je n'y peux rien. Ce n'est que justice. D'un doigt, elle essuya une larme sur sa joue.
- Mais ça serait l'unique fois, c'est bien ça ?
- Une seule fois paiera pour tout. Tout ce qui aurait pu être, si les choses n'avaient pas mal tourné. Elle leva vers lui des yeux plus verts que jamais, noyés de larmes. Pouvons-nous être payés pour tout en une seule fois, Johnny ?
- Non, dit-il, en souriant. Mais nous pouvons essayé, Sarah !
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Certains collectionnaient les timbres, d'autres les pièces de monnaie. Johnny Smith collectionnait les poignées de main d'hommes politiques.
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"Si ceux qui possède tout ne paient pas, ceux qui n'ont presque rien le feront. Selon le même principe, les hommes politiques sont assurés qu'il y aura toujours de jeunes hommes pour servir de chair à canon."
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