AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070346714
192 pages
Gallimard (10/07/2008)
3.32/5   31 notes
Résumé :
En résidence durant cinq mois à Wellington, Charles Juliet a tenu ce journal avec assiduité, afin de garder trace de ce qu'il a vécu durant ce séjour. Ces pages, alternant les rencontres et impressions sur la Nouvelle-Zélande avec des notes de réflexion sur la création poétique et des poèmes, sont d'une réelle densité et abordent les thèmes de prédilection de cet auteur : quête de soi, recherche d'une meilleure compréhension des autres et du monde.
Que lire après Au pays du long nuage blanc : Journal, Wellington août 2003-janvier 2004Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J' ai acheté ce livre, charmée par le titre Au pays du long nuage blanc, la photo du Maori superbement tatoué. La quatrième de couverture dit: "Ce serait au IXe siècle que des Maoris, venant de Polynésie, auraient découvert une des deux îles qui, neuf siècles plus tard , allaient recevoir le nom de Nouvelle-Zélande. Selon la légende, alors qu'ils étaient de retour dans leur lieu d'origine, ils auraient parlé de cette île en disant: au pays du long nuage blanc".
Et moi, je me suis dit "chouette, je vais apprendre à connaître un peu ce peuple". Charles Juliet écrit un journal des cinq mois passés en Nouvelle Zélande où il parle de la religieuse française partie enseigner sur cette île au 19e siècle,de ses rencontres, de ses lectures,de ses promenades, de ses invitations à dîner... " Parfois des gens désireux de me connaître m'invitent à dîner. Mais au cours du repas, aucune question n'amorce le dialogue. de la sorte, rien ne se passe, l'ennui règne, et je prends congé, la déception de ces gens n'a d'égale que la mienne."
Ce livre se lit facilement, mais j'ai eu la curieuse impression que l'auteur parle rapidement de choses et d'autres, mais au final je n'ai rien retenu!
" 12 décembre
Dans les rues , par ces jours d'été, mon regard n'est jamais las de se poser sur ces poitrines avantageuses mises en valeur par les sweaters qui les moulent".
Je ne comprends pas l'intérêt de ce livre et j'ai l'impression d'avoir été trompée. Dans ce livre, je ne sens pas le moindre intérêt pour les Maoris.
C'est le premier livre de cet auteur que je lis et sans doute le dernier.
Commenter  J’apprécie          124
Il ne peut échapper aux visiteurs du blog de Flo que Charles Juliet est un auteur qui lui est très cher, et désirant lui rendre hommage à l'occasion de ses 80 ans (aujourd'hui!) elle a proposé (ici) de lire un de ses ouvrages. Grâce à elle j'ai mieux découvert cet auteur et je vous présente un volume du journal un peu particulier puisqu'il a été écrit lors d'un séjour de l'auteur en Nouvelle-Zélande.

Rencontres avec des personnalités, des écrivains, des artistes, mais aussi contacts improvisés: Charles Juliet se montre toujours extrêmement curieux de tout, faisant montre d'une grande empathie. Son regard sur ce pays, ses paysages, son histoire (maoris et émigration fort variée), sa culture, est intéressant à découvrir mais l'on ne trouvera pas là un guide de voyage exhaustif (j'ai été surprise des conséquences des séismes passés à Wellington!)

"CJ en vacances", disait Flo en réponse à un des mes commentaires, oui (il a même réussi à rater un avion) mais aussi toujours le Charles Juliet en réflexion sur son travail d'écriture, sa connaissance de lui même et des autres. Un journal un peu différent, certes, mais où l'on retrouve bien - et avec le même plaisir- l'auteur fidèle à lui-même (et ce n'est pas qu'une formule).

Quelques passages :

Le 30 septembre il écrit "Jour anniversaire de ma naissance. Bonne occasion pour voir rapidement à ce stade de mon existence.
Je peux constater que je suis clair, serein, que je sais mieux vivre.(trop long à citer, hélas) Je continue donc de creuser mon sillon, mais sans plus me soucier de ce qui poussera ou non sur la terre retournée.
Deux autres choses sont à noter : bien que pas mal d'années soient derrière moi, je ne suis nullement blasé. Je continue d'aller au-devant de la vie avec la même fraîcheur, le même plaisir à recevoir ce qu'elle m'offre que lorsque j'étais jeune. Serait-ce dû pour une part à cette naïveté que parfois on me reproche? Je ne sais. le certain, c'est que je me réjouis de n'être pas la proie de ce désenchantement, de cette maussaderie qui gagne ceux qui sont au décours de leur vie."
"Il faut aussi ajouter que mon paysage intérieur change. Je commence à prendre conscience que je n'ai plus tellement d'années devant moi."
"(page 63)

"Au début de mon parcours, pendant plusieurs années, j'ai vécu en retrait du monde et dans une grande concentration. Mais je me suis rendu compte un jour qu'à vivre trop resserré sur soi-même, on finit par s'appauvrir. (...) Mon intérêt pour le rugby et le sport en général est une de ces fenêtres que je maintiens ouvertes sur le monde extérieur." (p 23)

"Ce que je dévoile de mon activité intérieure, mon lecteur peut le retrouver en lui. Je me repose donc sur cette idée que nous avons tous deux beaucoup en commun, et que je n'ai pas à redouter ce qu'il pensera de moi."(page 147)

Je voudrais tout noter! page 163 encore sa façon de travailler, page 187 ses questions aux écrivains, "avez-vous contribué à offrir à l'homme des mots qui le vitalisent, adoucissent sa solitude, lui permettent de se révéler à lui-même?"

Bien sûr, je vais continuer à découvrir les écrits de Charles Juliet, particulièrement ses Journaux. En attendant: Bon anniversaire!
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          20
Le journal de Charles Juliet, rédigé lors des mois qu'il a passé en Nouvel Zélande dans les années 2000, est intéressant. Il s'agit d'une lecture calme et instructive. Sa résidence d'écrivain, passée à l'autre bout du monde, lui a permis de découvrir les cultures néo-zélandaises, dont celle maorie, ainsi que la passion du rugby. Sa soif de rencontre alimente les nombreuses anecdotes qui ponctuent ce récit.
Commenter  J’apprécie          90
Plus un carnet de rencontres qu'un carnet de voyages de l'écrivain lors de son séjour en Nouvelle-Zélande. Un journal sans prétention qui donne quelques clefs toutefois assez superficielles, sur la culture du pays. L'auteur partage ses réflexions sur l'écriture et son chemin personnel dans un récit très auto-centré et parfois superfétatoire.
Commenter  J’apprécie          90
Quelle déception ! Il faut dire que j'attendais de ce roman une découverte du pays et de ses habitants. J'ai découvert un auteur auto-centré. Vous m'objecterez que c'est normal puisque c'est le journal de son séjour à Wellington. Soit. Mais justement, je m'attendais à lire la découverte d'un pays et de ses us et coutumes, aux antipodes des nôtres, je n'ai lu qu'un homme se décrivant lui-même.

Si vous voulez en apprendre plus sur l'auteur, vous serez comblé.

L'image que je retiendrai :

Celle du nom maori du pays : « le pays du long nuage blanc ».
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
On noue avec certains écrivains des amitiés fortes. Des amitiés qui nous accompagnent pendant de nombreuses années, voire pendant toute notre existence. On les a découverts à un moment où l’on avait besoin d’entendre ce qu’ils pouvaient nous dire. Parfois, alors qu’on les lisait, certaines de leurs phrases se sont gravées en nous, et ces phrases nous servent d’appui, orientent notre réflexion, nous guident, alimentent notre vie intérieure… Ces hommes et ces femmes qu’on ne connaîtra jamais, puisque bien souvent ils ne sont plus de ce monde, on les aime tout autant que des êtres qui nous sont chers. Ils vivent en nous dans notre part la plus intime, et il arrive fréquemment que nous nous entretenions avec eux. Pour moi, Katherine Mansfield est de ceux-là.
Commenter  J’apprécie          120
Que puis-je vous dire ?
Ne vous mentez jamais. Veuillez à être vraie, c’est-à-dire vous-même. Vivez pleinement vos émotions et vos sentiments. Sachez écouter votre instinct et vos intuitions. Vous préserver, dans la mesure du possible, de cette confusion qui règne de nos jours dans tant de domaines. Ne vous laissez pas bluffer. Dans ce qui vous est dit, dans les journaux et magazines que vous lisez, efforcez-vous de voir où est le vrai et où est le faux…
Commenter  J’apprécie          180
On noue avec certains écrivains des amitiés fortes. Des amitiés qui nous accompagnent pendant de nombreuses années, voire pendant toute notre existence. On les a découverts à un moment où l'on avait besoin d'entendre ce qu'ils pouvaient nous dire. Parfois, alors qu'on les lisait, certaines de leurs phrases se sont gravées en nous, et ces phrases nous servent d'appui, orientent notre réflexion, nous guident, alimentent notre vie intérieure... Ces hommes et ces femmes qu'on ne connaîtra jamais, puisque bien souvent ils ne sont plus de ce monde, on les aime tout autant que des êtres qui nous sont chers.
Commenter  J’apprécie          133
Je n’ai pas oublié cette parole qu’il a dite et qu’on peut méditer : avant d’être grand, il faut d’abord savoir être petit.
Commenter  J’apprécie          360
En schématisant, on pourrait écrire ceci : les êtres qui auraient profit à ce qu’on les éclaire sur les difficultés qu’ils se préparent, sont précisément ceux qui ne peuvent entendre ce qu’on aimerait leur dire. A l’inverse, ceux auxquels on peut parler librement de tout ce qui les concerne, sont en général suffisamment ouverts à leur intériorité pour qu’on n’ait rien de décisif à leur apprendre sur eux-mêmes.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Charles Juliet (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charles Juliet
Avec Marc Alexandre Oho Bambe, Nassuf Djailani, Olivier Adam, Bruno Doucey, Laura Lutard, Katerina Apostolopoulou, Sofía Karámpali Farhat & Murielle Szac Accompagnés de Caroline Benz au piano
Prononcez le mot Frontières et vous aurez aussitôt deux types de représentations à l'esprit. La première renvoie à l'image des postes de douane, des bornes, des murs, des barbelés, des lignes de séparation entre États que l'on traverse parfois au risque de sa vie. L'autre nous entraîne dans la géographie symbolique de l'existence humaine : frontières entre les vivants et les morts, entre réel et imaginaire, entre soi et l'autre, sans oublier ces seuils que l'on franchit jusqu'à son dernier souffle. La poésie n'est pas étrangère à tout cela. Qu'elle naisse des conflits frontaliers, en Ukraine ou ailleurs, ou explore les confins de l'âme humaine, elle sait tenir ensemble ce qui divise. Géopolitique et géopoétique se mêlent dans cette anthologie où cent douze poètes, hommes et femmes en équilibre sur la ligne de partage des nombres, franchissent les frontières leurs papiers à la main.
112 poètes parmi lesquels :
Chawki Abdelamir, Olivier Adam, Maram al-Masri, Katerina Apostolopoulou, Margaret Atwood, Nawel Ben Kraïem, Tanella Boni, Katia Bouchoueva, Giorgio Caproni, Marianne Catzaras, Roja Chamankar, Mah Chong-gi, Laetitia Cuvelier, Louis-Philippe Dalembert, Najwan Darwish, Flora Aurima Devatine, Estelle Dumortier, Mireille Fargier-Caruso, Sabine Huynh, Imasango, Charles Juliet, Sofía Karámpali Farhat, Aurélia Lassaque, Bernard Lavilliers, Perrine le Querrec, Laura Lutard, Yvon le Men, Jidi Majia, Anna Malihon, Hala Mohammad, James Noël, Marc Alexandre Oho Bambe, Marie Pavlenko, Paola Pigani, Florentine Rey, Yannis Ritsos, Sapho, Jean-Pierre Siméon, Pierre Soletti, Fabienne Swiatly, Murielle Szac, Laura Tirandaz, André Velter, Anne Waldman, Eom Won-tae, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko…
« Suis-je vraiment immortelle, le soleil s'en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l'histoire tu pars, et l'histoire est sans pitié. »
Circé – Poèmes d'argile , par Margaret Atwood
+ Lire la suite
>Histoire, géographie, sciences auxiliaires de l'histoire>Biographie générale et généalogie>Biographie des écrivains (238)
autres livres classés : nouvelle-zélandeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (84) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1736 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}