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3,77

sur 378 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Clair : - le jeu de lumière sur le regard résigné de Claude , fille et modèle du peintre , qui pourrait refléter les états d'âme de frustration de la narratrice .
- l'accomplissement d'une grande oeuvre pour Georges de la Tour .
- la soif d'amour de la conteuse .
Obscur : - l'interrogation sur les sentiments des trois personnages de la toile en rapport avec l'échec d'une inclination irrésistible et désespérée de la narratrice pour son amant .
- le secret d'un homme , dont on ne connaît presque rien , qui réussit à faire perdre les pédales à sa belle .
La passion , c'est comme la foi , c'est fait d'un pourquoi !
Je n'ai trouvé aucune motivation , aucune raison qui me donne envie de pleurer avec elle .
Peut-être qu'il manquait de couleurs chaudes , lorsqu'elle parlait de lui .

Ps. Nous " Babéliens " savons ce qu'est la passion .
De la couverture à la fin de la lecture , quel que soit le thème , nous savons ce qui va nous accrocher , nous faire nous pâmer .
La puissance de l'écriture , auréolée d'un sujet aimé , nous exalte .
Nous n'utilisons si peu le " je " car nous rendons hommage au talent de l'auteur qui nous fait vibrer par son art de nous séduire .
Nous n'existons plus , nous sommes l'autre !











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Saint Sébastien à la lanterne (soigné par Irène) oeuvre peinte par Georges de la Tour en 1647 devient dans L'ombre de nos nuits de Gaëlle Josse un héros troublant traversant le temps, suspendant les sentiments passés, reflet des peurs, des superstitions, étoile de l'espoir , cette lumière aspire un bonheur simple d'un Dieu chérit avec mansuétude.
Gaëlle Josse aime la peinture, son premier roman, Les heures silencieuses, d'un tableau, imagine la portrait d'une femme Hollandaise du XVII e siècle avec son journal intime.
Elle imagine la genèse du tableau à l'époque de la guerre entre la Lorraine et la France, la peste, la famine, la pauvreté, Georges de la tour dans son atelier rêve de cette éclat de lumière, Irène sous les traits de sa fille ainé Claude, soigne Saint Sébastien, visage du voisin de la famille, notre peintre veut offrir sa toile au roi de France Henri III, pour un périple en France avec son apprenti Laurent orphelin recueilli lors d'un ballade dans le froid de Lunéville et son fils Étienne...
Une histoire d'amour resurgit comme un fantôme du passé de ce visage, et de cette attention d'Irène, berceau d'un amour perdu au loin, cette femme souffre de ces contraintes d'enfance, blessures ouvertes jamais refermées, elle coule devant ce tableau cette mélancolie intérieure, comme une noyée, un tête à tête avec la trame de cette oeuvre, reproduction perdue dans un musée quelconque.
Comme Noces de Neiges, deux histoires entremêlent dans des époques différentes, Gaëlle Josse embrasse deux êtres en proie à l'amour, l'un de sa peinture, l'autre à notre époque d'un amant incertain, un homme lui ouvrant un univers d'asservissement sentimentale vers des paradis solitaire d'alcool...
La narration est triple, les pensées de trois âmes en peines, ce jeune apprenti au passé noir, orphelin, amoureux silencieux de la fille de son Maitre, Georges de la Tour, homme prisonnier de son oeuvre, voué à sa peinture, père peu affectif, mari aimant mais pervers de son corps et cette femme égarée dans ce musé face à ce tableau, ouvre la porte d'un amour lointain....les paragraphes sont courts, les pensées s'entrecroisent l'une avec l'autre , avec ce jeu subtil où les sentiments sont à coeur ouverts. Les choix glissent avec douceur, l'amertume s'évapore, la douleur de l'enfance plane comme une ombre, chacun lutte avec ses démons pour échapper à la fatalité. Tous les trois choisiront leur destin pour le prendre en main et le façonné ...
Cet opus m'a permis de découvrir ce peintre, je me suis penché sur ces tableaux pour un plaisir des yeux, mais le roman est resté hermétique à mes espérances...L'écriture de Gaëlle Josse reste toujours aussi belle et agréable... L'histoire reste trop lointaine à mes sentiments ...Dommage
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