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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dur dur d'être un Jardin !
Après Jean, le grand-père, pétainiste actif
la grand-mère plus que foldingue
le père Pascal plus qu'original
la mère dont il parle dans un autre livre
il n'est certainement pas facile de trouver sa place.
Le Zubial, c'est le surnom donné à son père, écrivain, scénariste, mort à 46 ans et qui brûla la vie par les deux bouts, laissant Alexandre à 15 ans en emportant ses repères.
Le plus souvent ça m'agace les gens qui ne savent écrire que sur leur famille.
Mais bon, là il faut reconnaître que ce père fut vraiment un être à part.
D'un rare anti-conformisme, il vivait sa liberté à tout prix.
Il rejette ses peurs, accepte ses contradictions, aime à tout va, ne craint aucun jugement, se laisse gouverner par ses désirs.
Les membres de cette famille forment un « club de dinosaures exemptés de réalité »
Je comprends le besoin qu'a eu Alexandre d'en parler et je me demande comment il s'est construit après cette jeunesse dans une famille vraiment hors norme où souffle un grand vent de folie.
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Quelle famille ! Se peut-il qu'il y ait au monde des personnages aussi fantasques que le Zubial. Un personnage qui croyait en lui au point de n'avoir peur de rien ni de personne. Au point de se préférer dans la stimulation de la difficulté plutôt que dans l'assoupissement du confort. Et comme la chance rit aux audacieux, elle l'a souvent accompagné dans ses entreprises les plus folles. le Zubial, c'est Pascal Jardin, le père d'Alexandre.

Oui, mais voilà, quelle part d'affabulation cet ouvrage truculent comporte-t-il ? Quand pareil essai biographique devient-il roman, dans lequel pour le coup tout deviendrait vrai puisque c'est le propre du roman que de faire de l'imaginaire une vérité. La vérité n'étant pas exactitude. C'est Marguerite Yourcenar qui nous en convainc. La vérité appartient à celui qui l'assène.

Les ouvrages consacrés à sa famille ont quand même suscité quelques controverses y compris et surtout de la part des membres de cette dernière. La lecture du Zubial laisse quand même pantois à la considération des péripéties dont sa vie d'extra terrestre aurait été émaillée. Jusqu'où Alexandre Jardin a-t-il idéalisé ce père, certes hors du commun, au point d'en faire ce héros extravagant. Au point de déposséder son fils de sa personnalité propre jusqu'à ce qu'il s'exorcise lui-même en le livrant à la connaissance du monde avec cet ouvrage.

Quoi qu'il en soit, cela reste un texte d'une fantaisie incroyable et fort distrayant. Et pour ne pas rompre le charme, j'ai tout pris pour argent comptant. C'est vrai qu'un peu de folie ça fait du bien dans nos vies trop bien réglées.

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On comprend en lisant ce roman autobiographique que les autres romans de Jardin mettent tous en scène son père, Pascal Jardin, qui manifestement n'a pas cessé de fasciner son fils par ses actions, son excentricité et par ses libres pensées. En effet, cet homme vivait chaque instant comme si c'était le dernier, c'était un adepte absolu du Carpe Diem sans considération aucune pour les libertés bafouées des gens qu'il côtoyait. En cela, il est aussi détestable que fascinant. Cet homme était également un égoïste et un égocentrique épouvantable, bien que l'auteur semble évacuer cet aspect de sa personnalité. Disons que l'idée de l'amour transmise dans le roman peut confronter grandement les valeurs des lecteurs, car l'amour n'est pas que de grands gestes théâtraux et des folies spontanées, il est aussi - et heureusement - une histoire de valeurs partagées, de fidélité, de responsabilités partagées, de partage des bons comme des mauvais moments et de force d'équipe. Sinon, ce n'est que de la poudre aux yeux!
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Le père d'Alexandre Jardin, le Zubial, était visiblement un être atypique. le Zubial refuse de réfléchir avant d'agir, et l'argent, la bienséance, la fidélité, le poids des responsabilités ne sont pour lui que des entraves à l'épanouissement. Autant dire que pour beaucoup, le Zubial, au quotidien, devait être invivable.
Alexandre Jardin, sous sa jolie plume, arrive pourtant à en faire un aventurier romanesque et intrépide. Comme quoi, le Zubial, bien que fantasque, devait être un père aimant. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il était aimé. Cet amour filial, on le sent, influence l'auteur dans sa vie personnelle et professionnelle. D'ailleurs, ce bel hommage marque un tournant dans la vie d'Alexandre Jardin...
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Avec ce livre paru en 1998, Alexandre Jardin a voulu faire partager aux lecteurs, son affection, son admiration, son attachement, mais aussi son manque de son père, Pascal Jardin, disparu 17 ans plus tôt, alors que lui n'avait que 15 ans. Il n'aborde que très peu, la carrière d'écrivain, et de brillant scénariste. Ce dont il parle, ce sont surtout les extravagances, les conquêtes amoureuses, les fulgurances d'un homme qui a vécu à fond une vie trop courte, et qui malgré ses infidélités est resté attaché à son épouse, très prés de ses enfants, et qui a inspiré la vocation littéraire de son fils. Pour le lecteur, c'est une succession de sourires, de surprises et d'exclamations à chaque anecdote, souvenir, description des coups pendables dont Alexandre enfant, était le témoin parfois stupéfait, malgré son jeune âge. Mais c'est aussi une suite de moments d'intimité d'un fils admiratif de la vivacité d'esprit, et de l'indépendance de son père. Une interrogation internet nous rappelle le nombre incroyable de films à succès dont ce Pascal Jardin que Alexandre nous décrit excentrique, frivole a été le scénariste. On comprend aisément, combien il a été un modèle pour lui. Un bon moment de lecture.
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Que dire de ce livre ?
Pas facile de démêler le vrai du faux... et encore, le faut-il ?
J'ai bien aimé même si, régulièrement, je me suis demandé si j'arriverais au bout de ma lecture.
Cela étant, la lettre de Alexandre Jardin à son père, en guise de conclusion, mérite sans conteste le détour.
Je vous recommande ce livre mes amis.
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Le titre m'a tout de suite intriguée alors je l'ai acheté. Je ne regrette pas. L'auteur nous raconte les souvenirs de la vie de son père qui vivait sans aucune contrainte. le titre du livre est le surnom de ce père. L'auteur ne sait pas s'il doit admirer ou non son père car il fait tout pour ne pas lui ressembler. Un livre très prenant et poignant.
Lien : http://leschroniquesdemilie...
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