Les demoiselles

Voici un livre acheté un peu par hasard. Les critiques internet étaient toutes dithyrambiques... visiblement, quelque chose m'a échappé .
Au premier abord, ça m'a fait un peu penser à The Quality Street Girls de l'auteure anglaise Penny Thorpe, qui parle de jeunes femmes travaillant à Halifax dans une usine de chocolats. Ici, c'est dans une usine d'espadrilles au Pays Basque. A Mauléon pour être précise , trou perdu mais très connu pour ses fameuses chaussures en toile, à en juger par les nombreuses photos trouvées sur internet.
En effet, les Hirondelles, ces jeunes espagnoles vêtues de noir qui traversaient les Pyrénées pour réunir leur trousseau pendant la haute saison en fabriquant des espadrilles, ont réellement existé. Rosa est l'une d'elle et on ne peut pas dire qu'elle ait beaucoup de chance.
Pourtant, la maison chaleureuse des Demoiselles va lui ouvrir ses portes , (on se demande bien pourquoi d'ailleurs), avec ses personnages hauts en couleurs, son cacatoès grivois et ses mystères.
C'est un roman qui se lit facilement. Les chapitres sont courts. le style accessible à tous. Malgré cette simplicité, les personnages ont chacun leurs particularités, leur blessures, quoiqu'un peu caricaturaux.
Malheureusement, le charme s'étiole après une centaine de pages. Les secrets révélés ne sont pas de grandes surprises, les événements deviennent banalement romanesques. du roman-photo sans photos... L'histoire prend une tournure surréaliste et emprunte des personnages et des détails historiques à l'emporte-pièce. le lecteur se voit même honoré de l'apparition de Charlie Chaplin, qui part vivre avec l'une des héroïnes.
Je n'ai pas non plus été spécialement bouleversée par les enseignements prodigués par certains personnages :
« L'amour n'exclut pas la haine. » Super...
« L'espoir, ce n'est pas de croire que tout ira bien, mais de croire que les choses ont un sens. » Mais oui, mais oui.
« L'amour, c'est comme le cheval, quand on tombe, faut se remettre en selle. »
Bref! J'ai plus de mots...

Un roman qui ne m'a pas convaincu du tout.
La narration alterne les longueurs et les accélérations. Les personnages qui apparaissent et disparaissent soudainement ne sont pas incarnés. Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'un d'entre eux.
J'ai eu du mal à me repérer dans l'époque, ne sachant si le roman se situait fin XIXe début XXe siècle jusqu'à ce que la Seconde guerre mondiale arrive en toile de fond.
J'en ai abandonné la lecture à près des deux tiers de persévérance. Je ne comprends pas l'engouement pour cette bluette mal fagotée qui m'avait été recommandée par une libraire après une demande de lecture, sans prise de tête. J'ai été contentée au-delà de mes espérances….

Je me suis beaucoup ennuyé.
J'aimais beaucoup l'idée, il y avait matière à faire quelque chose de bien entre l'époque, le contexte, les personnages auraient pu être sublimes mais, tout manque cruellement de profondeur et de consistance.
Trop prévisible.

Je ne mettrai que deux étoiles à ce roman le premier que je lis de Anne-Gaëlle Huon. L'histoire est intéressante avait bien démarré mais le manque de style de profondeur des personnages ont fait que je me suis quelque peu ennuyée. le feel good c'est bien mais il faut quand qu'on ne sache pas d'avance ce qu'il va se passer !

Rosa, une petite espagnole sans le sous, franchit les montagnes pour venir en France dans les années 1920 coudre des espadrilles.
De péripéties en mauvaises rencontres, elle finit par habiter dans ce qui pourrait s'appeler aujourd'hui une "colocation", avec des femmes Hautes en Couleurs, qui avant de se retrouver dans ce petit bled du fin fond du Pays Basque, faisaient la pluie et le beau temps dans les cabarets parisien.
J'ai aimé l'ambiance "Paris des années 20", et le caractère de ces personnages féminins, mais il faut avouer que c'est vraiment du petit roman pas prise de tête, il ne faut pas être rebuté par les clichés, les invraisemblances, et tout ce qui est un peu artificiellement rocambolesque.

L'histoire commençait bien avec la venue en France "d'hirondelles"; jeunes espagnoles qui traversaient les Pyrénées pour travailler dans une confection d'espadrilles.
Mais très vite on a une histoire d'amour niaise, beaucoup de détails vestimentaires, de femmes fatales capables d'envouter les hommes d'un seul regard. Elles réussissent dans leur entreprise, sont résistantes modèles pendant la guerre, etc ... en fait tout le reste de l'histoire en elle-même ne m'a pas intéressé.

J'étais emballée par le sujet du livre, l'époque. L'univers de ce livre à 336 pages nous mène au coeur du Pays Basque en 1923 au sein des ateliers de fabrication d'espadrilles.Malheureusement je n'ai pas réussi à me laisser embarquer par Rosa et son destin. Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher aux personnages.