Nous retrouvons Zacharia et Anna vieilli de quelques années. ils vivent une période sombre, l'ombre nazie vient recouvrir leur pays. C'est le début du ghetto.
Pour le dernier tome de la série, les auteurs ont choisi une note beaucoup plus sombre et triste. L'Histoire s'y prête bien sur avec l'endoctrinement des jeunes par les nazis et les horreurs faites au juifs. Ces sujets sont abordés par le cercle familial. Zacharia a beau être psychiatre, ce n'est pas facile d'être père. Surtout si son ainé, en proie à la rébellion adolescente, se laisse convaincre par des intégristes de descendre lentement la pente de la violence et de l'aveuglement.
Après un combat acharné, aidé par l'alchimie, on aurait pur croire à un retournement de situation heureuse. Hélas on sait que L Histoire ne le fut pas.
Niveau dessin ça s'est un peu épuré. Moins de hachuré pour l'ombre, au profit d'une colorisation plus douce.
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Cette fois-ci, on fait un saut en avant dans le temps pour se retrouver pendant la seconde guerre mondiale. Les personnages de tous les épisodes se répondent. le final est à la hauteur de l'ensemble de la série. Anna, Zacharia et Mathias sont des héros touchants et Werner bien inquiétant et machiavélique. Il est question de magie noire, du Golem, de nazisme et de famille. Une série de qualité qui se conclue avec efficacité, dans cet épisode assez noir.
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Nouveau bond dans le futur, toujours avec notre psychanalyste et surtout ses enfants.
On s'éloigne du récit de base. La bague, le fantôme, Léonora... tout parait assez loin. Si la portée politique et familiale est intéressante, on se demande encore plus la place de ce tome dans la série malgré quelques rappels et points communs.
La fin m'a laissé bien plus perplexe que les tomes précédents. Je n'ai pas réussi à voir où les auteurs ont voulu nous emmener. J'ai du rater quelque chose. Comme le titre du tome. Il ne me semble pas non plus avoir croisé de Anna et Zaccharia.
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- A force d'annexer les pays limitrophes, forcément, à la longue, ils ont fini par arriver jusqu'à chez nous.
- Mais il paraît que c'est totalement différent. Ce ne serait qu'un simple "protectorat" et non une occupation militaire. Extraordinaire pouvoir des mots. C'est beau comme une colombe de la paix peinte sur les flancs d'un char d'assaut...
— C'est moi que vous chercher, je pense. Mais je ne crois pas vous avoir convié à prendre le thé. Je vous prierai donc de débarrasser le plancher au plus vite.