C'est un petit roman agréable à lire, que j'ai lu entre deux pavés !
Adieu, Alice, au charme un peu désuet, raconte l'histoire d'un couple d'Américains qui décide de partir vivre au Maroc sur un coup de tête après avoir discuté avec un inconnu à la terrasse d'un café parisien. Norman et Alice, sa compagne qui a l'âge de sa mère, découvrent le pays, la mer, le climat doux, l'hospitalité marocaine et Tanger où ils élisent domicile.
Norman est asthmatique et recherche plutôt un climat sec pour éviter les crises. Il sera hospitalisé. Tandis qu'il est dans sa chambre d'hôpital à attendre Alice, il croit l'apercevoir par la fenêtre. Hélas, il ne la reverra jamais car elle devra rejoindre rapidement les États-Unis pour à son tour se retrouver à l'hôpital et y mourir.
Norman se retrouve seul au Maroc, en quête de nouveaux amis, mais c'est un homme convivial qui sait faire des rencontres, se trouver des nouveaux amis : Harry, Miss Toledano…
Il va découvrir le désert, trouver un autre sens à sa vie.
John Hopkins est l'ami de l'écrivain
Paul Bowles, qui lui aussi a publié des romans se déroulant au Maroc dans la même veine. Une époque et un lieu où il faisait bon vivre pour un Occidental. L'écriture de Hopkins et celle de Bowles sont proches, par exemple dans son Thé au Sahara, qui fut aussi un plaisir de lecture.