Aarib, Tome 2 : El Majoun

Lors d'un long déplacement avec les Aarib, tribu nomade qui l'a accueilli, François doit prendre les armes ...
Si le premier tome de cette bande dessinée est le temps des découvertes, de l'amour, pour le candide jeune journaliste François qui éprouve le besoin de se dépayser, le deuxième tome est le temps des désillusions. François doit combattre, il est témoin du mariage et du départ de Leila, et il réalise que l'armée française s'est servi de lui pour infiltrer la tribu nomade.
Un dessin réaliste et en nuances qui capte les lumières du jour et de la nuit, avec quelques mises en page particulièrement réussies pour illustrer la beauté des paysages du Sahara.

Je n'ai malheureusement pas été conquise par le récit, déployé sur deux tomes, que dévoile l'auteur. le scénario, quoi que prometteur au départ, est selon moi assez mal échafaudé et présente quelques lacunes narratives. La lecture est fluide mais je me suis ennuyée. En revanche, le travail de la couleur m'a fait pétiller les yeux, les planches sont sublimes et sont un régal pour la rétine !

Aarib, bande dessinée en deux tomes me promettait une plongée dans le Maroc de 1935 sous protectorat français, dans les pas de François, écrivain-journaliste las d'écrire des aventures qui se déroulent dans un pays dont il n'a jamais foulé le moindre grain de sable.

Oui mais voilà, si la plongée fut un ravissement pour les yeux, l'histoire elle ne m'a rien apporté ni rien appris que je ne savais déjà sur cette période de l'histoire.

Un peu déçue par un scénario incomplet à mon sens, mon amour du désert a lui été plus que comblé par des planches sublimes à la luminosité parfaite et envoûtante.

Ce diptyque vaut le détour pour la beauté des dessins, la plongée au coeur du désert et du peuple nomade.