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Citations sur Démon (7)

Le «Juif», au-delà d'un destin historique, est aussi une idée, un nom universel pour désigner celui dont l'existence est nue, soumise à tout, soumise à pire.
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le "juif" c'est l'homme abandonné. Les Tchétchènes sont les juifs d'aujourd'hui parce qu'on les abandonne.
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la preuve que le mal n'est pas l'apanage du diable, d'une intelligence supérieure et maligne, mais le lot d'hommes communs et insignifiants.
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Comment l'idée de meurtre peut venir à des gens qui ne sont pas des meurtriers?
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J’étais venu pour les toucher, pour le sentir en moi. Mais pas seulement sentir, penser aussi. Penser : c’est une partie de ce qu’ils ont vécu, même infime, même lointaine.
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Mon père en s'enfuyant d'URSS et en recommençant sa vie en France - c'est-à-dire habitant Paris, apprenant le français, veillant la nuit dans des hôtels du XIVe et du XIIIe arrondissement pour payer ses études, passant ses examens en France, y obtenant son diplôme d'avocat, faisant ses armes de plaideur dans un cabinet parisien (maîtres Moreau et Kemp, dans le VIIe arrondissement), tombant amoureux d'une Française, catholique pratiquante et petite-nièce d'évêque par sa branche alsacienne, se mariant avec elle, ayant un fils français et des amis français, ouvrant son propre cabinet au milieu des années soixante dans un immeuble rue Miollis, XVe arrondissement (à côté de l'UNESCO), avec une secrétaire française se prénommant Jocelyne, lisant régulièrement le Figaro, buvant le dimanche du bourgogne, appréciant le gigot pommes dauphine, fumant des Gitanes brunes, conduisant une Aronde, une DS, une CX, portant des complets à rayures d'un tailleur de la rue du Bac, séjournant chaque mois d'août, en automne et quelques journées au printemps dans un village nommé Vancé, en bord de Loir, où il avait acheté une maisonnette collée d'une grange, dont les racines plongeaient au plus profond de la ruralité française - était-il encore Lev Rotko? Ce Lev Rotko, enfant de Franz et Elena Rotko, leur fils unique qu'ils avaient pris la décision d'abandonner en juillet 1942 devant l'arrivée des Allemands, et qu'avait accueilli Rissa Pilnaritzka, épouse Koubova, non seulement accueilli mais, entre juillet 1942 et octobre 1950, soit huit années complètes, nourri, vêtu, logé et éduqué aux côtés de ses propres enfants.
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Et il pensa qu’un jour, certains lui annonceraient : Tu ne peux plus vivre ici en restant tel que tu es, Franz. Puis d’autres, plus tard : Tu ne peux plus vivre ici, Franz. Puis d’autres, enfin : Tu ne peux plus vivre, Franz.
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