Il y a des dytiques qui nous ennuient profondément, et parfois nous avons le plaisir de découvrir des albums d'un seul tenant qui parviennent à nous surprendre par leur intensité, par un scénario riche en surprises, par des personnages attachants… Sherpa appartient indéniablement à cette deuxième catégorie.
La relecture de Roadies est ici recommandée, même si elle n'est pas indispensable. L'intrigue ici est très différente, mais cette remarque vaut surtout pour les personnages secondaires. Vous aurez le plaisir de comprendre pourquoi en vous plongeant dans cet album.
Outre les personnages, il faut ici compter avec une solide intrigue. Nous nous retrouvons à Hong-Kong dans un panier de crabes disputé par la CIA, les triades chinoises et les services secrets chinois… rien que ça. L'histoire est d'autant plus prenante qu'elle est complexe et émaillée de très nombreuses séquences d'actions qui rappelleront les premiers volumes de la série. le lecteur ne sera pas éprouvé et il sera vraiment difficile de s'arrêter en cours de route.
Les dessins sont à la hauteur ! C'est ici un véritable plaisir de suivre l'histoire. Certaines séquences manquent peut-être de fluidité et malgré les aides, le lecteur pourra parfois être déboussolé dans l'enchaînement de certaines cases, mais c'est un bien maigre prix à payer au vu de la riche de l'album.
Les quelques déceptions qui peuvent être notées ici et là n'en sont pas vraiment et résultent surtout d'un manque de place. Ainsi le dénouement fera apparaître un personnage haut en couleurs à fort potentiel mais ici sous-exploité. le dénouement aurait pu ouvrir des perspectives qui ne sont pas assez exploités, notamment pour ce qui concerne deux des quatre figures féminines de l'album. Mais qu'importe, des sacrifices ont été nécessaires…
Voici une belle réussite. Il serait fâcheux de passer à côté, d'autant que cet album n'a guère fait parler de lui et qu'il doit faire face à une sérieuse concurrence dans la catégorie nouveautés de fin d'année…
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Album sans réelle âme ou ambition, Sherpa remplit son rôle de numéro seize dans une série qui semble ne perdurer que pour le seul plaisir complétiste de ses admirateurs.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sherpa, tome 16 de la série Alpha, est un très bon tome de cette saga. Les auteurs vous plongent dans une aventure menée tambour battant du début à la fin.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Cesare Tosca : Et à cause de ces perles mécaniques, j'ai aussi collectionné les mariages ratés...
- Sybil Pearsons : Me risquerais-je à demander un nombre à partir duquel une collection commence ?
- Cesare Tosca : Une vraie formule mathématique, chérie ! Une nouvelle voiture arrivait, ma femme du moment partait ! Et puis, j'ai arrêté.
- Sybil Pearsons : De collectionner ?
- Cesare Tosca : Non, de me marier !
- Bon sang, Tosca ! Vous avez passé combien de vies au service de l'agence ?
- C'est vrai que je suis né une année du chat... ça compte ?
- (...) Comment se fait-il que vous n'ayez pas de tatouages ? Curieux, non ?
- Vous en auriez vu un fascinant si nous avions appris à... mieux nous connaître.
- Alpha : Vous possédez combien de voitures en fait, Tosca ?
- Cesare Tosca : Je ne les compte plus. Imaginez ! J’ai volé ma première épave à quatorze ans…
- Alpha : Volée ? A quatorze ans ?!
- Cesare Tosca : Une corvette de 1963… Le Graal ! Mon père ne m‘a pas dénoncé, à condition que je la restaure. Je l’ai fait… Et ce salaud a gardé la corvette. Depuis, je ne lui adresse plus la parole.
Bande annonce : "La Voie du Glaive, tome 1 : Les Frères Furieux"