Michel Hérubel moi j'aime bien !
Tempête sur Ouessant «Enez Eusa» en breton.
Une petite commune insulaire dans le Finistère, oui ça rime, mais là, c'est pas de ma faute. Ben en voilà un petit livre qu'il est bon. On peut même se tremper les pieds si on veut.
J'étais installée chichement sur ma serviette quand j'ai ouvert le livre.
Donc, j'arrive en Bretagne, une île en forme de crabe en mer d'Iroise.
Pis là, en baie de Lampaul, y a le phare du Creac'h, mais surtout le phare de la Jument ou clignotent de mystérieuses lumières. Quand tout à coup, j'ai mal au dos...pfff... Un énorme coup de soleil m'avait rougi les épaules. Je lève la tête et qu'est-ce que je vois ! L'inspecteur le Goff, surgit de la vague ; déjanté et mal rasé sortant de l'eau tout habillé.
J'me demandais par quel hasard il avait été téléporté ici, du nord au sud, puisque j'étais sur une plage méditerranéenne en train de me faire bronzer entre deux baignades intempestives. Je lui aurais bien demandé s'il pouvait me badigeonner avec un peu de crème solaire, mais il était plus là. Je m'empresse d'enfiler mon tee-shirt pour me replonger dans le récit car j'ai hâte de le retrouver.
À ce moment-là sur la plage... Non ! Non ! On est revenu en Bretagne... Faut suivre... Qu'est-ce qu'on découvre ? Un tas de granulite, du gneiss, des micaschistes, du graphite ou des grenats ? Non ! Rien de tout cela. Un cadavre qui exige sur le champ l'ouverture d'une enquête. Ainsi commence une intrigue policière qui ne manque pas de panache. Mais notre cher commissaire se sent bien seul parmi la populace qui n'aiment pas trop les questions et que la chose embarrasse avant que ne lui viennent en aide, des petits Ouessantins dont la curiosité sera payante pour démêler l'affaire.
Et mon vieux le Goff de s'essayer à la planche à voile. Il a comme un coup de fouet ou un coup de chaud qui bat ses flancs. C'est drôle, c'est frais, les personnages sont attachants. Mais attention !... n'oubliez pas : « Qui voit Ouessant voit son sang ».