Il m'est déjà arrivé de dire à des gens que je les pourchasserai jusqu'en enfer pour me venger, mais je ne le pensai pas vraiment. Itzpapalotl, elle, en était bien capable.
Olfa tourna la tête vers nous Il arborait une expression meurtrière, effrayante, comme s'il avait laissé tomber son masque civilisé pour révéler son vrai visage : c'était celui d'un monstre délibérément conçu pour affoler les gens, un monstre dont nulle folie ne teintait la brutalité primitive - en résumé, un monstre que les innocents pouvaient comprendre sans trop se casser la tête.
Je connais plusieurs personnes à qui je confierais ma vie, mais aucune autre à qui je confierais ma mort. Par amour - ou pour quelque chose qui y ressemble -, Jean-Claude et Richard tenteraient de me maintenir en vie coûte que coûte. Ma famille et mes autres amis en feraient autant. Mais si je veux la mort, Edward me la donnera. Parce que nous comprenons tous les deux que ce n'est pas mourir qui nous effraie. C'est vivre.
(anita et bernardo)
-Quand une femme couche avec toi,ce n'est pas par pitié, et tu le sais très bien.
-Mais toi, tu ne veut pas le faire.
-ça n'a rien avoir avec tes origines ethniques ou ton manque d'exotisme culturel. J'ai déjà deux hommes qui m'attendent à la maison. ça fait un de trop. trois, ça deviendrait franchement ridicule.
-Pourquoi Eward désapprouve-t-il?
-Parce que le premier est loup-garou et le second un vampire; répondis-je sur un ton neutre, sans quitter la route des yeux.
J'entendis Bernardo hoqueter.
-Tu es l'Exécutrice, le fléo des morts-vivants comment peux-tu baiser avec un vampire ?
Anita à propos d'Edward.
Si les yeux sont la fenêtre de l’âme, Edward est salement dans la merde parce que les siens donnent sur une maison vide
-Tu as dit que c'était un ami très proche, hein? Ton amant? me lança la femme.
Si, elle n'avait pas braqué un fusil à pompe sur moi, je l'aurais envoyée se faire foutre.
-Oui répondis-je en me fiant au conseil de Ramirez et en espérant qu'il savait de quoi il parlait.
-Prouve-le.
Je haussai les sourcils.
-Excusez-moi?
-Il est circoncis?
J'hésitai une seconde. Je ne pus m'en empêcher : la question m'avait prise au dépourvu.
-Oui.