Le premier roman du Suédois
Daniel Gustafsson, «
Père éperdu » (Rivages), retrace avec délicatesse et émotion une journée dans la vie d'un homme en proie à la solitude, à la culpabilité et aux souvenirs.
Un de nos derniers coups de coeur lecture du moment
On ne saura que peu de choses de notre héros déambulant dans les rues de Stockholm à la recherche d'une paire de gants pour son fils.
Une première journée de retrouvailles après une séparation et une procédure de divorce. Une course poursuite contre le temps, le temps d'avant et le temps d'un futur incertain dans les rues glacées de la capitale.
Comment acheter une paire de moufles et les porter à son fils durant sa récréation peut devenir une quête existentiel pour un père en recherche de repère.
Ecriture sèche et rapide pour un exercice de style périlleux. Une journée, douze heures dans la vie d'un
père éperdu à la reconquête de son fils, un garçonnet de sept ans, mais aussi et surtout le portrait en creux d'un malaise, celui de la difficulté d'être père lorsque l'on n'a pas hérité de l'assurance que le mâle blanc suédois se doit de posséder.
Flânerie méditative et introspective au tempo parfaitement assuré,
Daniel Gustafsson est un écrivain à suivre.
Lien :
http://www.baz-art.org/archi..