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Jean-baptiste Bardin (Traducteur)
EAN : 9782743660482
240 pages
Payot et Rivages (30/08/2023)
3.25/5   10 notes
Résumé :
Premier roman limpide et frappant de sincérité, Père éperdu suit le voyage intérieur accidenté d’un père vers son fils et dresse le portait touchant d’un homme face à ce qu’il est censé être : acteur de sa vie, maître de ses émotions. Au gré d’une journée de retrouvailles et de souvenirs, où la quête d’une paire de gants prend des airs d’odyssée, Daniel Gustafsson sonde les incertitudes et les émois d’une paternité à réinventer. Traducteur suédois de Péter Nádas et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Roman douloureux, plein d'un mal-être qui empèse les mouvements et alourdit l'air, ce livre raconte la violence étouffée, ses racines que l'on devine. le héros, père éperdu, ne se sent pas à sa place, ne se comprend pas, ni lui, ni le monde, ni les autres. Il est simplement maladroit, mal dans sa peau, ce que traduit la plume sensible et poétique du primo-romancier (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/10/04/pere-eperdu-daniel-gustafsson/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Le premier roman du Suédois Daniel Gustafsson, « Père éperdu » (Rivages), retrace avec délicatesse et émotion une journée dans la vie d'un homme en proie à la solitude, à la culpabilité et aux souvenirs.

Un de nos derniers coups de coeur lecture du moment
On ne saura que peu de choses de notre héros déambulant dans les rues de Stockholm à la recherche d'une paire de gants pour son fils.

Une première journée de retrouvailles après une séparation et une procédure de divorce. Une course poursuite contre le temps, le temps d'avant et le temps d'un futur incertain dans les rues glacées de la capitale.

Comment acheter une paire de moufles et les porter à son fils durant sa récréation peut devenir une quête existentiel pour un père en recherche de repère.

Ecriture sèche et rapide pour un exercice de style périlleux. Une journée, douze heures dans la vie d'un père éperdu à la reconquête de son fils, un garçonnet de sept ans, mais aussi et surtout le portrait en creux d'un malaise, celui de la difficulté d'être père lorsque l'on n'a pas hérité de l'assurance que le mâle blanc suédois se doit de posséder.

Flânerie méditative et introspective au tempo parfaitement assuré, Daniel Gustafsson est un écrivain à suivre.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un père, séparé de la mère, doit s'occuper seul de son fils pour la journée. Mais le père n'est pas à l'aise. Pas à l'aise avec lui même, pas à l'aise avec l'enfant. Il y a quelquechose qui s'est cassé entre eux, qu'il a cassé, et qu'il ne sait pas comment réparé.Ce n'est pas vraiment de l'enfant dont il est question dans ce livre, mais du père qui essaie d'être père.
Ma lecture ne s'est pas faite d'une traite, cela plus été des vagues. J'ai des fois été totalement happée, ayant du mal à lâcher le livre, et j'ai des fois tourner les pages un peu vites. Je ressors toutefois séduite de cette lecture. le père, qui m'a un peu énervé au départ, a fini par m'émouvoir dans sa sincérité. Ce n'est pas un roman avec une intrigue folle, mais l'intropsection du personnage semble juste et touche.
Merci à Babelio et Rivages pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique.
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"Père Eperdu" se révèle être un roman non représentatif de ce qu' indique le résumé en quatrième de couverture. En effet la relation père enfant sera, dans l' ensemble, très peu abordée. On est plutôt sur un roman traitant d' une quête initiatique du père durant une journée ou l' on mesure tout son état de délabrement psychologique et physique.
Pas inintéressant, avec des passages plus intéressants que d' autres, on regrette quand même une certaine distance mêlée à une "froideur" dans le style d' écriture. le ton plaintif et mélancolique y est sans doute pour beaucoup. On recherche perpétuellement la problématique principale du roman sans jamais vraiment là trouver.
Le petit passage traitant de son travail au Kosovo reste le plus intéressant du roman de même que celui ou le père va chez des amis et se laisse un peu aller sur le plan sentimental....A croire que loin de chez lui l' histoire prend son envol.
Dans "Père Eperdu" on constate un aggravement des problèmes de la vie des personnages de manière très exagérée. Tout semble prendre une ampleur tragique démesurée. Aucune ironie, aucune tendresse dans les propos vient alléger l' ensemble. On pourrait, en quelque sorte, dire de ce roman que la noirceur est sa primauté. Quelques passages sont relatés avec des qualités d' écritures indéniables ( sensibles, parfois touchantes mais aussi des comparaisons et descriptions habiles ) mais trop peu à mon gout sur l' ensemble de l' histoire.
En définitive un roman ou je ne suis jamais vraiment "rentré dedans" Dommage car le sujet me paraissait passionnant.
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Premier roman de l'auteur qui est traducteur de son état. Ce qui explique peut-être son talent certain d'écrivain.
Ce roman nous narre la journée intense de retrouvailles d'un père plein de culpabilité et de son fils de 6 ans après une longue séparation forcée.

- il paye une fortune tous les mois pour un box de misère dans lequel il entrepose les restes d'une vie en lambeaux dont il essaie de rassembler les morceaux et qu'il doit aller chercher son fils à l'école, maintenant, que c'est urgent, que c'est une question de confiance, qu'il doit rétablir la confiance entre son fils et lui car quelque chose d'irréparable a eu lieu, quelque chose qu'il ne peut pas expliquer, la colère de toute une vie qui a soudain pris possession de sa main et l'a projetée sur la bouche de son fils et que sa vie, depuis, semble aspirée par un trou noir, plongée dans les abysses d'une mer étales et sans horizon et que c'est là qu'il se trouve à présent – page 222.

Cette journée commence mal par un incident mineur mais qui va plonger le père dans un malaise profond, l'oubli de la paire de gants de l'enfant qui se rend à l'école par une froide journée d'automne. Cet incident le mène à errer à travers Stockholm et les souvenirs de toute sa vie. L'auteur emmène le lecteur dans les rues d'un quartier en mutation et lui fait découvrir à travers les travaux et la vie quotidienne qui bousculent la ville, les tourments qui le travaillent.

Une très belle et subtile écriture narrative.
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critiques presse (2)
Marianne_
15 novembre 2023
Le premier roman du Suédois Daniel Gustafsson, « Père éperdu » (Rivages), retrace avec délicatesse et émotion une journée dans la vie d’un homme en proie à la solitude, à la culpabilité et aux souvenirs.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LeMonde
08 septembre 2023
Ce premier roman de l’auteur suédois Daniel Gustafsson surprend par sa maturité, l’habileté de sa construction et la justesse de son ton, tantôt drôle, tantôt pathétique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il lance un regard à la femme assise par terre à coté du panneau publicitaire, devant la clinique, une très jeune femme. Elle tourne vers lui ses yeux gris, presque transparents, et il reconnait cet éclat blanchâtre, ces pupilles comme des couteaux. Ses joues sont rougies par le froid, elle porte ses mains à sa bouche pour les réchauffer et il constate qu'elles sont rouges, elles aussi. Rouges et crevassées, gonflées, rugueuses, comme les mains d'une vieille paysanne.

Il sent dans sa poche le sac avec les gants, comme un cœur qui bat. Il a deux paires, il pourrait lui en donner une, même si ce sont des gants pour enfants. Cette femme lui est familière, il a déjà dû la voir, peut-être à la sortie du supermarché où il va quelques fois après l'école avec son fils. Il connait ce regard, ce mouvement de tête. Entre elle et lui, il y a une affinité, sinon une relation, autre chose en tout cas qu'un rapport froid et anonyme. "
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L’ascenseur met du temps à arriver, il est bondé, les passagers s’écartent pour le laisser entrer, comme un banc de poissons qui se sauveraient en ondulant à l’approche d’un requin. Page 123
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