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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un bon polar, un presque huis clos dans le style Agatha Christie, le monde contemporain en plus. On est accroché à l'intrigue et l'auteur nous gâte par son écriture, intelligente, un peu d'humour, et surtout des raisonnements logiques, des déductions bien scénarisées. Ça fait plaisir. Pour les faits, on retrouve un inspecteur qui avait pourtant décidé de partir de la police. Il se trouve mentionné dans un document trouvé près d'un meurtre dans un théâtre new-yorkais. L'enquête lui est confiée, du coup il découvre la Grosse Pomme et nous avec lui. Cerise sur le gâteau : l'anecdote finale entre un certain auteur et un certain peintre.
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C'est avec curiosité que je me suis plongé dans ce troisième roman policier de Victor Guilbert, une des plumes montantes du polar français actuel.
J'avais adoré découvrir son flic atypique dans Douve, j'avais aimé le retrouver un peu déboussolé dans Terra Nullius. Cette fois j'avais hâte de partir avec lui dans la ville qui ne dort jamais.
Mais alors que nous raconte ces « Brouillards »
Marcel Marchand dit Mama, espion pour le compte de la DGSE, est assassiné par des agents de la CIA dans le Edmond Theater de New-York, célèbre théâtre français de Brodway. Mama venait juste d'y cacher un objet que les deux agences d'espionnage aimeraient bien récupérer. Et il ne l'a pas laissé n'importe où ce truc tant convoité, il l'a déposé dans l'imposante réserve d'accessoire du fameux théâtre. En plus d'avoir planqué ce trésor, Mama a laissé un dernier message tout aussi mystérieux, « Boloren ». Enfin mystérieux pas pour tout le monde. Et non, l'un de ponte des services secret français n'est autre que le colonel Grosset, un parent du commissaire Grosset, l'ex patron d'Hugo Boloren, policier à la semi-retraite. Notre flic parait l'homme idéal, puisqu'inconnu des services secrets, pour infiltrer le Théâtre … Voici donc notre héros missionné par la DGSE pour retrouver l'objet tant brigué. Mais, notre homme est obstiné, c'est une de ses qualités, et puis sa bille, celle qui se promène dans sa tête lui souffle qu'il y a ici anguille sous roche et qu'il lui faut faire toute la lumière sur cette affaire quitte a se mettre en péril.
Dans ce troisième opus on retrouve tout le style de l'auteur qui fait le charme de ses livres. Une narration un poil cynique qui lui donne du corps et bien sur cette pointe d'humour subtil qui pimente notre lecture. Mais il y a aussi ces atmosphères si particulières que nous concocte notre auteur. Ici il nous plonge dans une ville totalement plongée dans le brouillard. Un brouillard lourd, pesant, inquiétant. La Grosse Pomme prend des airs de London. La brume épaisse qui la recouvre, elle aussi est bien mystérieuse.
Et puis il y a aussi tous ses personnages comme les aime visiblement Victor Guilbert. Des personnages haut en couleurs, certains, peut-être, diront caricaturaux, mais n'oublions pas que tout ici se joue dans théâtre, un vieux théâtre.
Il y a donc là, outre Hugo, Félix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires qui veille sur elle tel un chevalier templier sur le saint Graal. Mais aussi ici une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, pas banale pour quelqu'un qui met les autres en lumière, Un directeur exhibitionniste. Et puis un perroquet mutique et alcoolique, le fantôme d'une vieille actrice qui a perdu la tête et quelques autres drôles d'oiseaux… On y retrouve aussi Mathilde donc Hugo est toujours amoureux, Mathilde qui rajoute un peu plus de brouillard encore dans la tête de notre enquêteur, qui finira par faire émerger de toute cette mélasse la vérité, tel un Hercule Poirot triomphant.
Une nouvelle fois c'est bien mené, c'est intelligent. J'ai aimé les petites références théâtrales parsemées çà et là dans ce maelström. J'ai dû en louper certaine c'est sûr, n'ayant peut-être pas les références.
Car il est vrai que notre auteur nous propose là un véritable huis-clos qui, c'est certain, rend hommage au romans policier classique que sont les Whodunit.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l'immense réserve d'accessoires d'un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater.

Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer.

Suspectant que l'identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l'objet caché.

Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : « Boloren ». Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s'ennuie dans sa formation de zythologue (« c'est comme oenologue mais pour la bière ») dans un petit village de montagne.

Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l'ancien commissaire d'Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s'infiltrer dans le Edmond Theater, d'identifier et de récupérer l'objet caché.

Un perroquet muet, une éclairagiste aveugle, un accessoiriste trisomique dans un théâtre qui porte chance... Pour notre plus grand plaisir, Hugo Boloren va se perdre dans le brouillard New Yorkais. Hugo, inspecteur charismatique et obstiné, se plonge dans une affaire très tordue et très malsaine contre l'avis de sa hiérarchie

Dans BROUILLARDS, Victor Guilbert installe une enquête dans le milieu du théâtre français à New York où se mêlent histoire culturelle, enjeux entre les services secrets et français, et personnages excentriques. On aime toujours autant le personnage de Boloren et ceux qui l'entourent.

L'humour second degré est toujours présent Un sens indéniable de la narration dans le romanesque, de la profondeur et de l'humour dans le tragique, on aime toujours autant Victor Guilbert et son cher Hugo Boloren!

En 2022, V. Guilbert avait reçu le prix le Point du Polar européen.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il y a le brouillard qui règne sur New-York, où débarque l'ex-flic Hugo Boloren pour jouer l'espion. Et il y a le brouillard qui règne sur cette enquête épineuse, qui vise à savoir qui a tué l'agent de la DGSE Marcel Marchand, dit "Mama", et ce qu'il a caché juste avant de mourir dans l'Edmond Theatre, enclave frenchie en plein Manhattan...

Troisième volet des enquêtes d'Hugo Boloren, que j'ai retrouvé avec plaisir. Il flotte comme une douce originalité dans ces récits et dans les personnages, et l'écriture est toujours aussi soignée, pleine de jolies tournures de phrases. La bière, le cacao et la bille d'Hugo prennent comme à chaque fois une place importante (excessive ?) dans l'histoire, certes peut-être un peu tirée par les cheveux. Mais qu'importe...
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Après "Douve" et "Terra nullius", voici le 3e volume des aventures de Hugo Boloren, le flic (enfin, plutôt l'ex-flic) à la bille. Notre héros tentait de se reconvertir en zythologue, lorsque la DGSE l'envoie dans New York, noyée dans un épais brouillard. Hugo va devoir enquêter dans un théâtre au bord de la faillite, parmi des personnages très atypiques.
Ce roman dont l'intrigue est basée sur un dialogue entre Sacha Guitry et Claude Monet, est d'un charme indéniable, charme produit par les lieux et les personnages improbables, et se lit donc très plaisamment, en dépit de quelques longueurs. Même si le roman ne restera pas très longtemps dans ma mémoire, il s'agit là d'un moment de lecture bien agréable.
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Je n'aime pas les livres d'espionnage. Voilà, c'est dit. Heureusement pour moi, il s'agit tout de même plus d'une enquête que d'un bon vieux James Bond. Les personnages sont improbables: un perroquet alcoolique, un éclairagiste aveugle et un accessoiriste trisomique... bienvenue dans le monde de Boloren, ce presque zythologue, ancien flic et presque espion. La bille est toujours là et le décor de ce théâtre est idéal pour une enquête pleine de faux-semblants pour trouver l'assassin d'un certain Mama alors que la mère de Boloren est dans un état de santé précaire dans un établissement en France. du suspense, une bille qui tourne et qui tourne, des personnages atypiques ou caricaturaux : je suis sous le charme de l'humour de l'auteur et de ce personnage en particulier.
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Dans le théâtre "le plus français" de New York, entre un perroquet alcoolique, un éclairagiste aveugle, beaucoup d'espions pas très gentils, un fantôme bien réel et de nombreux suspects étranges, on retrouve Hugo Boloren, plus trop flic et presque zythologue, héros fantasque et rêveur dans un polar enlevé, qui va vous embrouiller le cerveau.
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Nous avions quitté Hugo désorienté dans Terra Nullius, nous le retrouvons ici perdu dans ses brouillards.
Une histoire toujours aussi bien construite et une plume divine, intelligente, teintée d'humour : un régale.
Une ambiance pesante, atmosphère à la Twin Peaks New-yorkaise revisitée avec talent, et un huit-clos digne d'un excellent Agatha Christie.
L'avenir se dégagera-t-il pour Hugo ?
Hâte de découvrir la suite de ses aventures.
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Une lecture dont je me suis repue jusqu'à la dernière page. Une enquête que l'on ressout à regret, car l'on doit quitter Hugo... jusqu'à la prochaine fois.

Ouvrir un roman de Victor Guilbert c'est la garantie de passer un bon moment en compagnie de son anti-héros attachant et sympathique. le charme opère invariablement.

Boloren s'envole vers New York pour enquêter sur le meurtre d'un agent de la DGSE. Au coeur d'un théatre et dans une ville nappée d'un épais brouillard, Hugo navigue à l'aveugle et ce n'est pas sa nouvelle formation de zythologue qui va l'aider mais bien la petite bille qui l'a dans la tête.

Un opus un peu plus court, mais tout aussi prenant. L'enquête regorge de rebondissements inattendus avec un coupable improbable et à la fois tellement évident.
Lien : https://laliseuseheureuse.bl..
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Un roman d'espionnage aux personnages burlesques originaux !

Après "Douve" et "Terra Nullins", "Brouillards" est le troisième tome des enquêtes d'Hugo Boloren, un flic devenu zythologue ("c'est comme oenologue, mais pour la bière !") dans un petit village de montagne.

Comme il s'ennuie un peu, Hugo se laisse convaincre de partir à New York pour découvrir qui a assassiné un excentrique espion des services secrets français, Marcel Marmand, alias "Mama". Il s'infiltre dans le célèbre "Edmond Theatre" en tant que barman. Sa mission est de retrouver un mystérieux objet dissimulé par Mama dans l'immense réserve d'accessoires du théâtre, avant de se faire exploser la cervelle par un autre espion.

Mais, qui est la taupe ? le seul témoin du meurtre est Félix, l'accessoiriste trisomique qui est protégé par son père Consul de France. Hugo nage en plein brouillard dans ce théâtre où l'éclairagiste est aveugle et où Max, l'adjointe du régisseur n'a qu'un bras valide...

J'ai beaucoup apprécié le début du roman qui a un rythme assez soutenu grâce une structure narrative bien ficelée, mais ensuite l'intrigue tourne tellement en rond (comme la bille qu'Hugo a dans la tête !) que je me suis un peu lassée de cette histoire qui a trop de longueurs et qui n'aboutit à rien.

L'atmosphère anxiogène est facilement perceptible avec ce brouillard poisseux dans lequel est englué Hugo, ce qui crée un sentiment de claustrophobie angoissant. Mais, c'est aussi un peu dommage car aucun paysage de New York n'est décrit et c'est assez frustrant.

J'ai bien aimé le ton humoristique employé qui est irrésistible ainsi que la description physique burlesque des personnages qui rendent la lecture originale. Je trouve que ce roman pourrait parfaitement être adapté en B.D. car les personnages sont très caricaturaux.

Je remercie les éditions @hugopublishing et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas et que je continuerai à suivre.
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