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Virage à 180 degrés.

Ce 3eme tome de la saga Boloren , n'est pas un roman policier, mais un roman d'espionnage à mes yeux .

Pas inintéressant, mais souffrant de quelques longueurs .

Il est vrai qu'il était difficile de faire mieux que l'excellent " Terra Nullius " paru précédemment.
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Voilà un bon polar, un presque huis clos dans le style Agatha Christie, le monde contemporain en plus. On est accroché à l'intrigue et l'auteur nous gâte par son écriture, intelligente, un peu d'humour, et surtout des raisonnements logiques, des déductions bien scénarisées. Ça fait plaisir. Pour les faits, on retrouve un inspecteur qui avait pourtant décidé de partir de la police. Il se trouve mentionné dans un document trouvé près d'un meurtre dans un théâtre new-yorkais. L'enquête lui est confiée, du coup il découvre la Grosse Pomme et nous avec lui. Cerise sur le gâteau : l'anecdote finale entre un certain auteur et un certain peintre.
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Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le nouveau livre de Victor Guilbert: « Brouillards ». Nous retrouvons Hugo Boloren, ex policier amateur de bières et de chocolat, à New York dans cette troisième enquête indépendante des précédentes ( Douve et Terra Nullius). Hugo est chargé de retrouver un objet caché dans un vieux théâtre par un espion qui vient d'être assassiné. L' enquête se déroule dans la brume new-yorkaise en compagnie de personnages déjantés et excentriques dans une série de rebondissements inattendus. Espionnage, meurtre, suspense sont au rendez-vous. L'auteur s'est muni d'une plume percutante et non dénuée d'humour. Un polar qui ne m'a pas transportée mais qui ravira les amateurs du genre !
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Roman policier plutôt thriller articulé autour d'un dialogue entre Sacha Guitry et Claude Monet, tiré du recueil de souvenirs de Sacha Guitry "Théâtre, je t'adore", paru en 1958. Ludovic Halévy, auteur de la pièce de théâtre servant de clé de compréhension à ce roman, a apparemment commandé à quatre artistes, alors inconnus, une grande quantité de tableaux pour représenter l'atelier d'un peintre, Ce décor n'a jamais été retrouvé...
L'idée de base est donc intéressante mais tout m'a paru tourner un peu trop méthodiquement autour de ce fait divers afin de nous amener à une résolution en feu d'artifice qui n'a pas lieu.
Beaucoup d'invraisemblances dans ce presque huis-clos New-yorkais, où le métaphorique brouillard, indispensable au scénario, devient également pénible à la lecture.
Un bon thriller trop maîtrisé.
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C'est avec curiosité que je me suis plongé dans ce troisième roman policier de Victor Guilbert, une des plumes montantes du polar français actuel.
J'avais adoré découvrir son flic atypique dans Douve, j'avais aimé le retrouver un peu déboussolé dans Terra Nullius. Cette fois j'avais hâte de partir avec lui dans la ville qui ne dort jamais.
Mais alors que nous raconte ces « Brouillards »
Marcel Marchand dit Mama, espion pour le compte de la DGSE, est assassiné par des agents de la CIA dans le Edmond Theater de New-York, célèbre théâtre français de Brodway. Mama venait juste d'y cacher un objet que les deux agences d'espionnage aimeraient bien récupérer. Et il ne l'a pas laissé n'importe où ce truc tant convoité, il l'a déposé dans l'imposante réserve d'accessoire du fameux théâtre. En plus d'avoir planqué ce trésor, Mama a laissé un dernier message tout aussi mystérieux, « Boloren ». Enfin mystérieux pas pour tout le monde. Et non, l'un de ponte des services secret français n'est autre que le colonel Grosset, un parent du commissaire Grosset, l'ex patron d'Hugo Boloren, policier à la semi-retraite. Notre flic parait l'homme idéal, puisqu'inconnu des services secrets, pour infiltrer le Théâtre … Voici donc notre héros missionné par la DGSE pour retrouver l'objet tant brigué. Mais, notre homme est obstiné, c'est une de ses qualités, et puis sa bille, celle qui se promène dans sa tête lui souffle qu'il y a ici anguille sous roche et qu'il lui faut faire toute la lumière sur cette affaire quitte a se mettre en péril.
Dans ce troisième opus on retrouve tout le style de l'auteur qui fait le charme de ses livres. Une narration un poil cynique qui lui donne du corps et bien sur cette pointe d'humour subtil qui pimente notre lecture. Mais il y a aussi ces atmosphères si particulières que nous concocte notre auteur. Ici il nous plonge dans une ville totalement plongée dans le brouillard. Un brouillard lourd, pesant, inquiétant. La Grosse Pomme prend des airs de London. La brume épaisse qui la recouvre, elle aussi est bien mystérieuse.
Et puis il y a aussi tous ses personnages comme les aime visiblement Victor Guilbert. Des personnages haut en couleurs, certains, peut-être, diront caricaturaux, mais n'oublions pas que tout ici se joue dans théâtre, un vieux théâtre.
Il y a donc là, outre Hugo, Félix, le gardien trisomique de la réserve d'accessoires qui veille sur elle tel un chevalier templier sur le saint Graal. Mais aussi ici une régisseuse qui ressemble à Mary Poppins, un éclairagiste aveugle, pas banale pour quelqu'un qui met les autres en lumière, Un directeur exhibitionniste. Et puis un perroquet mutique et alcoolique, le fantôme d'une vieille actrice qui a perdu la tête et quelques autres drôles d'oiseaux… On y retrouve aussi Mathilde donc Hugo est toujours amoureux, Mathilde qui rajoute un peu plus de brouillard encore dans la tête de notre enquêteur, qui finira par faire émerger de toute cette mélasse la vérité, tel un Hercule Poirot triomphant.
Une nouvelle fois c'est bien mené, c'est intelligent. J'ai aimé les petites références théâtrales parsemées çà et là dans ce maelström. J'ai dû en louper certaine c'est sûr, n'ayant peut-être pas les références.
Car il est vrai que notre auteur nous propose là un véritable huis-clos qui, c'est certain, rend hommage au romans policier classique que sont les Whodunit.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Marcel Marchand, excentrique espion des services secrets français, est assassiné par des agents de la CIA dans l'immense réserve d'accessoires d'un célèbre théâtre de New York : le Edmond Theater.

Avant de mourir, il a eu le temps de dissimuler, dans le fatras de décors et accessoires de scène, un mystérieux objet que la CIA comme la DGSE veulent récupérer.

Suspectant que l'identité de nombre de leurs agents est tombée entre les mains des renseignements américains à cause de cet espion décédé soupçonné de trahison, les services secrets français veulent envoyer un inconnu hors du circuit pour récupérer l'objet caché.

Or, Marchand a eu le temps de griffonner un nom avant de pousser son dernier soupir : « Boloren ». Comme le nom de cet ancien flic, Hugo Boloren, qui s'ennuie dans sa formation de zythologue (« c'est comme oenologue mais pour la bière ») dans un petit village de montagne.

Le colonel Grosset, haut gradé de la DGSE et cousin de l'ancien commissaire d'Hugo Boloren, va donc le convaincre de partir à New York, de s'infiltrer dans le Edmond Theater, d'identifier et de récupérer l'objet caché.

Un perroquet muet, une éclairagiste aveugle, un accessoiriste trisomique dans un théâtre qui porte chance... Pour notre plus grand plaisir, Hugo Boloren va se perdre dans le brouillard New Yorkais. Hugo, inspecteur charismatique et obstiné, se plonge dans une affaire très tordue et très malsaine contre l'avis de sa hiérarchie

Dans BROUILLARDS, Victor Guilbert installe une enquête dans le milieu du théâtre français à New York où se mêlent histoire culturelle, enjeux entre les services secrets et français, et personnages excentriques. On aime toujours autant le personnage de Boloren et ceux qui l'entourent.

L'humour second degré est toujours présent Un sens indéniable de la narration dans le romanesque, de la profondeur et de l'humour dans le tragique, on aime toujours autant Victor Guilbert et son cher Hugo Boloren!

En 2022, V. Guilbert avait reçu le prix le Point du Polar européen.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il y a le brouillard qui règne sur New-York, où débarque l'ex-flic Hugo Boloren pour jouer l'espion. Et il y a le brouillard qui règne sur cette enquête épineuse, qui vise à savoir qui a tué l'agent de la DGSE Marcel Marchand, dit "Mama", et ce qu'il a caché juste avant de mourir dans l'Edmond Theatre, enclave frenchie en plein Manhattan...

Troisième volet des enquêtes d'Hugo Boloren, que j'ai retrouvé avec plaisir. Il flotte comme une douce originalité dans ces récits et dans les personnages, et l'écriture est toujours aussi soignée, pleine de jolies tournures de phrases. La bière, le cacao et la bille d'Hugo prennent comme à chaque fois une place importante (excessive ?) dans l'histoire, certes peut-être un peu tirée par les cheveux. Mais qu'importe...
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Je garde plutôt un bon souvenir des deux premiers romans de Victor Guilbert, « Douve » et « Terra Nullius » mais ce troisième tome des enquêtes d'Hugo Boloren m'a dans l'ensemble plutôt déçu.

Marcel Marchand, un espion français, meurt assassiné dans un théâtre new-yorkais, juste après avoir laissé un ultime et bref message sur un morceau de papier : « Boloren ». le colonel Grosset convainc Hugo Boloren de partir pour New-York afin d'enquêter sur ce meurtre. Il doit découvrir les secrets que détenaient Marcel Marchand et qu'il aurait cachés dans les réserves du théâtre.

A son arrivée dans la ville, celle-ci est complètement enveloppée par un épais brouillard. Une bonne idée pour installer un sentiment d'inquiétude et de dangerosité mais qui n'est finalement que peu exploitée. Pourtant avec des rues quasi désertes, un brouillard opaque, des filatures, un mystérieux personnage transportant une bombe et une enquête qui implique les services secrets, je m'attendais à un récit sous tension. Mais en plaçant la plus grande partie de son intrigue dans le Edmond Theatre, l'auteur se prive de cette atmosphère singulière et potentiellement oppressante (c'était plus réussi pour le mystérieux village de « Douve »).

L'enquête en elle-même ne m'a pas vraiment captivée et part un petit peu trop dans tous les sens pour rester crédible. Et surtout je n'ai pas retrouvé le Hugo Boloren attachant et un brin sarcastique des deux premiers romans. Un tome plus sombre et déprimant, qui a perdu la petite touche d'humour et de légèreté des précédents livres.
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Des retours positifs, des prix littéraires, les deux premiers polars de Victor Guilbert avaient tout pour éveiller ma curiosité. La sortie de la suite de sa série a donc été l'occasion pour moi de de me lancer dans la découverte de cet écrivain.

Comme son titre l'indique, l'aventure est constamment enveloppée dans un nuage de brume qui envahit la Grosse Pomme. Cette situation permet à l'auteur de cloitrer ses acteurs dans un seul lieu, dans une forme de huis clos. Ce théâtre, en plein centre de New York, abrite un éventail de personnages assez loufoques. Un accessoiriste trisomique, un éclairagiste aveugle, un perroquet alcoolique, c'est un monde surréaliste qui nous ouvre ses portes.

Le héros nous entraine dans une enquête tout aussi farfelue. Il ne comprend pas les raisons de sa présence sur place et ne sait pas ce qu'il cherche. Les tenants et les aboutissants sont flous, on ne les cerne pas vraiment. le lecteur devient le témoin de cette énigme évasive et se laisse porter par les investigations désordonnées de l'enquêteur.

J'ai beaucoup aimé me balader dans les coulisses du spectacle. A mon avis, le plaisir de lecture réside plus dans l'atmosphère que dans l'intrigue elle-même. Celle-ci, à l'instar de l'univers dans lequel elle évolue, est assez irréaliste et invraisemblable. Je n'ai donc pas adhéré au dénouement de cette enquête extravagante mais j'ai adoré évoluer dans cette ambiance si particulière.

« Brouillards » n'est donc pas un coup de coeur que j'attendais. La plume et l'imagination de Victor Guilbert m'ont néanmoins tenu en alerte tout au long de l'aventure. J'ai passé un bon moment aux côtés de cette équipe fantasque et cet enquêteur si spécial. Mon ressenti est par conséquent mitigé et je me laisse la possibilité de réitérer l'expérience avec cet auteur dans un futur proche.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Après "Douve" et "Terra nullius", voici le 3e volume des aventures de Hugo Boloren, le flic (enfin, plutôt l'ex-flic) à la bille. Notre héros tentait de se reconvertir en zythologue, lorsque la DGSE l'envoie dans New York, noyée dans un épais brouillard. Hugo va devoir enquêter dans un théâtre au bord de la faillite, parmi des personnages très atypiques.
Ce roman dont l'intrigue est basée sur un dialogue entre Sacha Guitry et Claude Monet, est d'un charme indéniable, charme produit par les lieux et les personnages improbables, et se lit donc très plaisamment, en dépit de quelques longueurs. Même si le roman ne restera pas très longtemps dans ma mémoire, il s'agit là d'un moment de lecture bien agréable.
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