Ames indociles

Ames indociles s'inscrit dans la lignée de Corps impatients et Coeurs insoumis. Je n'ai pas lu le premier et lu le second en voyant que Caliopé était la petite soeur de Dante, personnage du second. Ce roman peut être lu de façon indépendante, même si avoir lu Coeurs insoumis m'a permis de mieux cerner l'enfance sous la domination de Vito Lazzari, le père tout puissant, bourreau de la famille.

Calliopé est une jeune styliste un brin perchée. Elle a vécu jusqu'à présent dans l'ombre de son père, homme d'affaire renommé, d'apparence altruiste, mais un tyran dans l'intimité. Dans le second opus on avait découvert la pièce noire où il enfermait ses enfants. Coups pour ses frères, sa mère, blessures psychologiques pour elle. Personne n'était épargné.
A 16 ans elle est tombée enceinte. Son père l'a fait accoucher au loin, son bébé lui est arraché sans qu'elle puisse même le voir. Blessure cachée aux yeux de tous, fêlure qu'elle tente de combler plus de cinq ans plus tard. Une lettre lui permet de retrouver la trace de sa petite fille.
A l'autre bout des Etats Unis, une petite toute aussi sauvageonne qu'elle, une enfant méfiante, ayant déjà eu des coups durs. A côté d'elle un père un roc, un businessman sans l'être au détriment de la petite Willow. Mais aussi jeune, bien trop pour l'avoir adoptée. Beau à déstabiliser Calliopé, imperturbable face à son bon brin de folie, stable face à ses fêlures.
Trois âmes qui vont apprendre à se découvrir, s'apprivoiser.
Les blessures à l'âme de Calliopé sont bien exploitées, le style est fluide avec de nombreux rebondissements. le peu d'Emma Green que j'ai lu les scènes étaient assez présentes mais là elles sont plus dosées, l'histoire, la reconstruction de Calliopé sont plus mis en avant.

Un troisième tome que j'avais envie de découvrir après avoir beaucoup aimé les deux autres. Et celui-ci est vraiment différent et plus surprenant...

L'histoire est celle de Calliopé, une jeune styliste en devenir, complétement perchée et très écorchée... Obligée d'abandonner son enfant cinq ans plus tôt, elle décide de partir à sa recherche. Mais elle ne pensait pas rencontrer le père adoptif de sa petite-fille, aussi solitaire que sexy. Elle souhaite renouer avec sa fille, il veut la protéger. Leurs sentiments vont se mêler à ces retrouvailles, ce qui va compliquer leur relation...

Dés les premières pages, je n'ai eu aucun problème à m'attacher à Calliopé et à son histoire. J'ai aimé la suivre dans les retrouvailles avec sa fille, mais aussi dans la naissance de sa relation avec Lennon. J'avoue avoir beaucoup aimé cette histoire, car elle est très bien développée, les sujets abordés sont intéressants et intrigants. Je ne pensais vraiment pas être aussi accro à cette lecture.

Puis, la fin est toute mignonne et bien développée. Je suis contente de cette fin pour Calliopé, Lennon, et aussi Willow, ensemble pour toujours après les épreuves traversées.

Du côté des personnages, Calliopé est une jeune femme de vingt-deux ans, qui a perdu son enfant quelques années plus tôt. Malgré cela, elle a essayé de se construire en tant que styliste et en tant que femme. Complétement perchée, quand elle décide de quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir. Maintenant, elle veut retrouver sa fille, mais cela ne va pas être facile lorsqu'elle va croiser le nouveau père de celle-ci, Lennon. Aussi sexy que solitaire, elle va avoir du mal à le cerner. Au vu de son passé et de son désir de faire bien les choses, je me suis énormément attachée à Calliopé, une jeune femme courageuse et déterminée.

Evidemment, on fait également la connaissance de Lennon, un père de famille aussi riche que beau, mais également très solitaire. Papa poule et autoritaire, il fait tout pour sa fille quoi qu'il en coûte. J'ai mis un peu plus de temps à m'attacher à lui, car il est très discret et on a du mal à le cerner. Cependant, ce qui m'a touché en lui, c'est son engagement auprès de sa fille, Willow.

S'agissant du style d'écriture, les deux auteures m'ont encore entraînée dans leur histoire en compagnie de ces personnages. J'ai déjà hâte de lire de prochains romans d'elle.

En général, une lecture richesse en émotions et en rebondissements en compagnie de personnages extrêmement attachants.
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Si Calliopé est prête à réparer ses erreurs, elle sait qu'elle peut compter sur le soutien de son frère Dante et de sa compagne, Solveig. Si elle jalouse un peu leur relation, elle se sent soulagée qu'il ait enfin réussi à laisser le passé derrière lui. D'ailleurs, Sol est une oreille attentive, qui sera là en cas de doute ou de sas de décompression. Entourée de son meilleur ami et de son frère, elle va pouvoir tenter d'approcher cette petite fille qu'elle n'a jamais eu le loisir de serrer dans ses bras. Au fur et à mesure de leurs rencontres, son coeur se desserre petit à petit. Cependant, si elle peut “profiter” de quelques instants avec la fillette, elle n'oublie pas qu'elle doit la vérité à son père adoptif. Lennon est un homme que j'ai beaucoup aimé. Sa fille est devenue sa priorité à partir du moment où elle est entrée dans sa vie (je vous laisse découvrir comment). Elle a chamboulé son quotidien, mais pour rien au monde, il reviendrait en arrière. Sa priorité est le bonheur de Willow et même lorsqu'il apprend qui est Calliopé, il ne lui tourne pas le dos. Il met les choses aux claires rapidement, ce qui compte est leur fille, il n'est donc pas possible de céder aux sentiments naissants qui s'amplifient de jour en jour. Willow a l'occasion de pouvoir rencontrer sa vraie mère, de passer du temps avec elle et même de développer tous ses côtés artistiques. J'ai parfois eu de la peine pour Lennon, qui même s'il voit qu'une étrangère (ah ben si !) débarque dans sa vie pour revendiquer sa fille, il ne pense qu'à Willow. Je l'avoue, j'ai parfois trouvé Calli égoïste. Elle ne pense pas aux conséquences ou même aux sentiments de Lennon. Elle est là pour sa fille et veut tout faire pour passer du temps avec elle. Elle exige, s'incruste dans leur vie sans savoir si ce qui lie sa fille à son père. Elle est jalouse, se comporte mal et ne voit pas où est le problème. Elle pense tout savoir mieux que tout le monde alors qu'elle ne connaît personne. D'ailleurs la petite a hérité de son franc-parler et pourrait lui faire aussi mal avec des mots. Calli avance enfin dans sa vie, profitant du coma de son père pour oublier, un temps, son passé douloureux. Malheureusement, c'est bien connu, le passé finit toujours par revenir et son paternel a le bras long, malgré ce qu'il lui est arrivé. Il pourrait même avoir un moyen de pression pour faire plier la demoiselle… Dans ce dernier tome, on touche enfin au bonheur, bien sûr, tout ne sera pas simple, les sourires seront parfois faux, les larmes couleront, mais tous les sacrifices valent bien l'amour d'une enfant et de son père.
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Après Dante Salinger et Finn McNeil, nous retrouvons Calliopé Lazari.

Seule fille de la fratrie Lazari, elle n'a pas eu à subir son enfance de la … même manière que ses frères. Elle, c'était plus subtile, mais tout aussi terrible. À 17 ans, elle est contrainte d'abandonner son enfant, sa fille, Willow.

5 ans plus tard, elle cherche à la retrouver, à faire partie de sa vie.

Seul petit souci technique, Willow a été « adoptée » par un certain Lennon Hathaway.
Richissime businessman, intouchable, surprotecteur avec sa fille, la panoplie habituelle.
Callie, qui débarque avec toute son excentricité et son franc-parler (qui la caractérise) ne faisait pas vraiment parti de ses plans. Voire pas du tout.

Callie est un personnage complexe, cassé à l'intérieur mais qui fait absolument tout pour le cacher derrière des mètres et des mètres de tissus colorés. Ses failles sont pourtant bien là, et plus présentes qu'on aurait pu l'imaginer.

Sa fille lui ressemble, de par sa force de caractère, et ses blessures.
Et c'est ce qui va les rapprocher au final.

Lennon est, certes, un stéréotype ambulant, et il s'emballe peut-être un peu vite face à l'attraction irrépressible qu'il ressent pour Callie, mais il reste mignon.

Ce n'est pas vraiment lui qui complique l'histoire, c'est Callie qui rame pour s'en sortir pour oublier son passé. Et pas des plus roses. Lennon, solide, va lui servir de pilier.
Elle va devoir à lui faire confiance, à supporter et accepter leur relation. Elle va devoir faire confiance à cet homme.

C'est cette recherche de paix qui fait le livre est c'est beau.

Malgré toutes les couleurs, toutes les paillettes de sa vie, Callie lutte contre ses démons intérieurs. Ce n'est pas mon Emma Green préféré – un peu trop doux et mimi pour moi -, et j'ai toujours du mal avec les enfants dans les livres. Mais ça reste un Emma Green, et j'ai adoré, j'ai passé un super moment.
(lu d'une traite évidemment)

Un bon Emma green même si j'en ai préféré d'autres. Une valeur sûre néanmoins.
Les personnages sont attachants, l'histoire prenante, le côté "se construire après une enfance maltraitée" de l'héroïne est intéressant.
Il y a des cours très émouvants mais aussi beaucoup d'humour.
Je ne savais pas que c'était une trilogie donc je n'ai pas lu les deux autres mais ce n'est pas du tout gênant. Je pense que je lirais celui sur le frère de Calliopee pour en savoir un peu plus.

Si vous cherchez une lecture parfaite pour l'été avec de l'émotion, je ne peux que vous recommandez cette nouvelle parution d'Emma Green en poche. Je dois avouer que j'adore cette réedition et cette nouvelle couverture, qui a beaucoup de peps. Dès les premières pages, le lecteur est happé dans l'histoire, je me suis laissée emporter et n'ait relevé la tête de mon livre bien après avoir dépassé la moitié !

Comme à chaque fois, Emma Green ne nous raconte pas une simple histoire d'amour, c'est beaucoup plus que ça. Une vraie intrigue se trame derrière l'histoire de Callie et Lennon.

Nous suivons Callie, 22 ans, styliste qui vit une vie de rêve au coeur de New York. du moins, en apparence car, derrière cette façade se cache une jeune femme torturée par son passé et abîmée par la vie. Lorsqu'elle a l'occasion de pouvoir retrouver sa fille qu'elle a été forcée d'abandonner à la naissance, à 17 ans, elle n'hésite même pas une minute. Elle ne s'attendait toutefois pas à ce que sa fille ait été adoptée par un millionnaire, qui cache bien des choses. Encore moins à se sentir attiré par lui comme un aimant. Mais le passé est plus proche qu'on ne le croit toujours, et finit souvent par nous rattraper...

Sur fond de drames familiaux, les autrices évoquent la parentalité, les grossesses adolescentes avec beaucoup de finesse. Malgré les sujets difficiles, l'histoire est prenante, addictive au possible. L'écriture fluide et les rebondissements font dévorer le roman à une vitesse impressionnante.

Le point fort du roman reste les personnages, complexes, touchants, torturés. Ils sont humains, lumineux. Chacun a son importance dans le récit. J'ai beaucoup aimé Callie, très courageuse pour avoir du faire face et affronter tout ce qu'elle a subi. Et malgré ses blessures qui ne se refermeront probablement jamais, elle a cette étincelle de vie en elle, ce grain de folie et sa propre façon de voir les choses. Elle n'a que 22 ans et parfois j'avais l'impression qu'elle avait beaucoup plus, elle est très mature. C'était un personnage compliqué ayant parfois des réactions excessives mais dont on peut comprendre les névroses. J'ai eu un peu plus de mal avec Lennon, très froid au début, j'ai eu du mal à cerner son caractère mais au fil des pages, on le découvre. le duo se complète très bien. La petite Willow est adorable. J'ai aimé comment les personnages ont tissés des liens.

En bref : une belle romance, touchante. Une promesse toujours au rendez-vous avec Emma Green.
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Je ne vous présente plus Emma Green, ce duo d'autrices à la plume envoûtante.
Ce roman fait parti d'un spin off de 3 livres. Évidemment je ne les ai pas commencés dans le bon ordre mais n'étant pas une saga, ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres. En effet, je n'ai pas été gênée à la lecture. Par contre, je lirai très prochainement les deux autres.
Tous les éléments sont réunis pour passer un agréable moment. L'histoire de la maternité, de l'abandon, de l'adoption est la trame de fond.
Rajoutez  un beau gosse mysterieux et une nana perdue avec une famille compliquée, et vous avez les bases solides. Agrémentez le tout d'une bonne dose d'épices et vous pouvez savourer.
Comme dans toutes les romances, la fin est courue d'avance. Mais personnellement, quand je me plonge dans ce style litteraire, je n'ai pas pour objectif de réfléchir. Je veux juste me détendre, me laisser porter. Et c'est exactement ce que j'ai retrouvé dans ce roman. Parfait pour les vacances ou pour alterner avec des sujets plus complexes...

Je dis adieu à la famille Lazzarri avec ce dernier tome sur la petite soeur.
Comme toujours, la plume des Emma Green m'a emportée sur ce petit bout de paradis, me faisant vibrer au rythme de cette histoire d'apprivoisement de l'autre.
Tous les personnages m'ont touchée et quel énorme plaisir de recroiser mes chouchous de cette série, j'ai nommé Tutu et Phoenix.
Ce dernier opus ne sera cependant pas mon préféré mais il clôture parfaitement la saga, nous offrant de l'humour, de l'amour à gogo, de la soufrance, de la remise en question et surtout ce petit grain de folie propre aux autrices.