Une leçon qui est, aujourd’hui sans doute plus qu’hier, à méditer.
Lire la critique sur le site : Liberation
Emilio Gentile montre à quel point l'accession au pouvoir de Mussolini reposa sur le culte de la violence.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Associé au mythe de la romanité, pour Mussolini le fascisme cessait d'être un gitan de la politique vivant au jour le jour afin de s'élever au rang de "création caractéristique du peuple italien", un mouvement doté de solides racines "dans la llignée de l'histoire italienne", qui suivait "le noir instinct des grandes masses populaires". L'ayant vêtu de ce nouvel habit idéologique, Mussolini préparait le fascisme à saisir l'occasion du succès électoral bourgeois pour se placer à la tête de la réaction antisociale.
En quelques mois, portés par la vague de l'offensive squadriste, les gitans de la politique se transformèrent en mouvement de masse, qui poursuivit la guerre civile et se désigna lui-même comme la milice de la Nation.