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sur 4658 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Un Monde sans Fin, Ken Follett commet l'erreur de donner une suite à l'immense succès éditorial et littéraire que furent Les Piliers de la Terre. Ce roman historique, plus que volumineux, peut toutefois être analysé de deux manières différentes.

Tout d'abord, en tant que "simple" roman historique, Un Monde sans Fin répond convenablement aux codes du genre, sans jamais y rechigner. Les personnages sont convenus, voire attendus, mais conformes à l'époque revisitée par l'auteur. L'intrigue suit un événement capital, l'entretien de la fameuse cathédrale de Kingsbridge, en parallèle d'un plus anodin au premier abord, le secret qui lie quatre enfants dès le début de l'histoire. En fan de romans historiques et surtout en ce qui concerne la période médiévale, je dois avouer que le style de Follett à faible dose peut très bien correspondre à ce qu'on attend : des sentiments, de la psychologie et de l'épique quand il le faut. Attention toutefois à ne aps tomber dans des travers entrevus précédemment avec cet auteur : privilégier des thèmes rémunérateurs comme le sexe, le sang et autres violences qui rapportent... Mais bon, pour un roman hsitorique, Un Monde sans Fin se tient, et c'est très bien.

Toutefois, il est impossible, quand on a lu et dévoré Les Piliers de la Terre, de ne pas tenir compte du fait que ce livre est une suite à ce dernier. À vrai dire, c'est même plutôt une pseudo-suite, car l'intrigue n'a aucun rapport avec Jack, Aliena ou Waleran et elle se situe surtout deux siècles plus tard, en compagnie de ceux qui sont censés être leurs "descendants"... Bien évidemment, l'élément central à retenir est plutôt le duo formé par la cathédrale et le monastère de Kingsbridge, poumons économiques de cette bourgade devenue ville vivant au-dessus de ses moyens. Ce constat fait, la comparaison devient facile : Ken Follett reprend les ingrédients qui ont bien marché dans le premier opus pour retenter le coup du best-seller. Un secret mal gardé, des moines pas bien chastes, des ecclésiastiques ambitieux et le mélange des échelles entre une royauté en péril et des localités en proie à de vifs tourments. le tout enrubanné d'une floppée de personnages qu'on pourrait trouver caricaturaux, mais qui, passés sous la plume de Ken Follett, restent crédibles, il faut tout de même le reconnaître.

En somme, Un Monde sans Fin est un véritable pavé historique, avec certes du détail, de l'intrigue et un panel de personnages incommensurable, mais qui n'arrive pas à la cheville des Piliers de la Terre, dont il est censé être le continuateur. La longueur interminable dudit pavé fait malheureusement retenir avant tout que c'est la lecture qui devient sans fin et non notre temps à y consacrer. Ken Follett ne l'a peut-être pas compris...
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Je termine à l'instant ce pavé et je dois dire que je me sens la tête comme une citrouille. Non que le roman ait été inintéressant, mais plutôt « prenant »,d'un style relativement facile à lire, si on exclut la présence des nombreux personnages intervenant dans l'histoire. J'avais lu avec délectation les piliers de la terre, et j'ai retrouvé, dans un monde sans fin, le genre de récit dans lequel on s'attache aux personnages, du moins à certains d'entre eux, on a envie de connaître le dénouement, où le suspense est produit par l'alternance des histoires des individus ou des groupes évoluant à Kingsbridge et ses environs.

J'ai aimé ce roman parce qu'il s'agit d'un roman historique relatant des faits situés dans une période que j'aime particulièrement toutefois, quelques remarques s'imposent : si l'on compare ce livre aux deux premiers tomes, l' histoire ne diffère pas tant que ça, il y a des individus géniaux et créatifs, des êtres faisant preuve de méchanceté pure, des manipulateurs prêts à tout pour arriver à leurs fins, des personnes pour qui on voudrait que sur la fin, s'abattent les pires malheurs , tout ce petit monde évolue en communauté, confronté à un fléau : la peste. Ce qui peut être intéressant, c'est de lire la compagnie des menteurs de Karen Maitland qui évoque les origines de la peste mais qui ne parle pas de la façon dont le fléau est accueilli, les mouvements de panique, les soins, alors que un monde sans fin insiste plus sur la façon dont la maladie était gérée dans les cités. A ce sujet, je suis étonnée de lire que les morts étaient enterrés dans le cimetière de Kingsbridge alors que les historiens précisent que la moitié de la population des villes avait été décimée, la version de Karen Maitland qui explique que les morts étaient massés dans des fosses communes faute de place dans les cimetières.
j'ai trouvé le personnage de Caris trop en avance sur son temps, femme libérée, refusant la domination masculine [pour peu avec un coup de pouce, elle nous créait le MLF (lol !)], qu'elle se pose des questions sur la peste et ses facteurs de propagation en se documentant grâce aux écrits d' Avicenne, soit, mais qu'elle se pose en précurseur de l'asepsie en 1360 me paraît bien étonnant , (je cite : règle n°1 : propreté avant tout !).
Ce qui malgré tout, m'a paru intéressant, c'est la confrontation des idées, idées nouvelles amenées par les uns, et soucis des autres de conserver l'ordre établi, confrontation qui permet de mettre en évidence la pensée de la société féodale.

Ce que j'ai eu parfois du mal à supporter, ce sont les longueurs dont ce volume de 1300 pages n'avait pas besoin.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Si Les piliers de la terre a été un énorme coup de coeur, il n'en va pas de même avec Un monde sans fin.
Premier bémol, je n'ai pas retrouvé le style de l'auteur, le texte m'a semblé plus maladroit, plus lourd, en fait ce n'est pas le même traducteur peut-être est-ce la raison ?
Deuxième bémol, il y a des longueurs malgré des moments plus prenants : Gwenda vendue par son père, l'effondrement du pont, le voyage en France de Caris ou en toute fin la peste.
Et troisième bémol la police de caractère en version poche trop petite pour un roman de 1300 pages.
Quant aux personnages :
Godwyn et ses manipulations pour être élu prieur, sa soif de pouvoir, son ambition démesurée
Caris veut être une femme libre ce qui lui vaudra certains ennuis.
Merthin passionné par son métier et amoureux de Caris.
Voilà pour les trois principaux personnages et beaucoup d'autres gravitent autour d'eux.
Malheureusement je ne me suis pas attachée à eux. J'ai eu l'impression que tout était dilué dans une masse d'évènements qui fait perdre de vue les personnages et fait perdre de l'intérêt pour le récit.
Bien sûr après l'essor connu lors de la construction de la cathédrale, qui a réuni de nombreuses familles à Kingsbridge. 200 ans plus tard, différents groupes se sont constitués : le prieuré qui veut conserver ses avantages, la Guilde des artisans qui veut s'en émanciper. Les temps ont changé, le monde évolue, la ville s'agrandit mais les changements sont difficiles à accepter. Les querelles de clocher sont nombreuses, toute faiblesse est une force pour l'ennemi.
Dans ce deuxième opus : manipulation, chantage, jeu de pouvoir, ignorance, superstition, malveillance, tout est bon. Sans oublier la peste qui fera tomber les masques, les personnalités se dévoileront sans grande surprise.
Si j'ai beaucoup aimé le premier opus avec la création de la cathédrale et tous ses personnages, le deuxième ne m'a pas convaincu mais étant donné l'engouement pour cette saga, je vous conseille de le lire car c'est juste mon ressenti.
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Un livre dans lequel on plonge et qu'on a du mal à lâcher. Comme pour le premier «les piliers de la terre », Ken Follett a le don de nous entraîner dans son monde, ici dans le 14ème siècle, siècle combien sinistre puisque le plus grand fléau de l'humanité, la peste, décimera plus de la moitié de la population.

On s'attache, comme dans le premier, aux personnages dont on va suivre l'existence tout au long de ce livre, les seigneurs, les artisans et commerçants, les moines, en fait, le bourg de Kingsbridge et ses habitants. A travers eux, on va de rebondissements en rebondissements.

Il aurait cependant gagné à être un peu plus court. J'ai d'ailleurs relevé quelques incohérences. Je doute fort qu'une femme, notamment Caris, ait pu être nommée directeur de l'hospice à cette époque et pratiquer des dissections. Et qu'en est-il d'Elisabeth, la grande ennemie de Caris ? Une fois Caris nommée Prieure du couvent, on n'en entend plus parler. Mais cela reste tout de même un bon roman.

A travers Gwenda et Wulfric, on découvre la vie des petites gens, qui exploitent la terre des seigneurs, qui les traitaient ni plus ni moins que comme des esclaves.

Ce livre se lit facilement, il m'a permis de m'évader, ce qui n'est pas rien en ces temps troubles.
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Quelle frustration à la fin des "Piliers de la terre" ! J'aurais pu le relire maintes fois tellement il m'a captivée. Je me suis donc immédiatement ruée sur la "suite" de cette épopée qui me permettait de continuer à me plonger dans cette lointaine époque.

"Deux siècles plus tard, la ville de Kingsbridge et sa cathédrale sont au coeur d'une nouvelle grande fresque épique."

J'ai eu l'impression qu'on prenait les mêmes et qu'on recommençait... mais alors vite fait, hein ! Tant au niveau des personnages, que de l'intrigue, que du contexte de l'époque.

Je regrette qu'il n'y ait pas eu davantage d'allusions aux personnages de l'ancien roman pour réellement en faire une suite. Je regrette également la construction de l'intrigue et la psychologie des personnages, complètement similaire pour une grande partie au livre précédent ce qui enlevait tout suspens pour la fin du livre (si on a lu les "Piliers de la terre", on connaîtra grossièrement le déroulement d'Un monde sans fin). de plus, j'ai trouvé que certains passages étaient peu recherchés et peu construits. La redondance de certains propos m'a parfois agacée.
Si je me suis parfois perdue dans les descriptions architecturales des "Piliers de la terre", ça m'a manqué dans "Un monde sans fin". J'aurai aimé que l'auteur nous plonge davantage dans le contexte de l'époque plutôt qu'à s'attarder sur certains points de l'histoire entre les personnages, pour ma part, moins intéressante.

Ceci dit, j'ai dévoré le livre malgré tout. Les personnages étaient attachants et j'avais envie de voir les gentils gagner et les méchants perdre... un peu frustrée quand même par la manière dont "les méchants" perdaient... trop facile sur le plan scénarique. Je trouve que l'auteur aurait pu se passer de certaines scènes du roman pour lui donner une fin plus intéressante et à la juste valeur de ce qu'il peut faire (d'autant que cette histoire de lettre... c'était histoire de mettre un peu de suspens comme celui des raisons de la pendaison du père de Jack le bâtisseur dans le précédent opus, mais finalement ça s'est avéré sans intérêt).

En conclusion, répétitions, longueurs, fadeur. Un grand manque de subtilité malgré la capacité de l'auteur à tourner les choses telles que le livre est difficile à refermer.
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"Un monde sans fin" est un roman historique plus que correct, qui répond à tous les codes du genre, et m'a tenu en haleine : je voulais absolument écouter la suite, savoir ce qui arrivait aux différents personnages.
Oui, mais voilà, présenté comme la suite des Piliers de la Terre, j'en attendais beaucoup plus. Les relations ville/monastère/cathédrale/couvent sont intéressantes. Mais les personnages sont trop caricaturaux, et là je dois dire que la version audio n'aide pas. Les deux lecteurs du livres modifient leur voix en fonction des personnages. Il faut dire aux lecteurs de livre audio d'arrêter de faire ça hein. Les voix en sont parfaitement ridicules et agaçantes. Il a vraiment fallu que je prenne sur moi pour passer au-dessus de mon agacement. Pour Carris et Meurthin les voix étaient normales, heureusement, mais pour les prieurs de Kings Bridge non mais quelle horreur ! Pour rendre le personnage sournois, on dirait que le lecteur s'est senti obligé de prendre une voix lente et idiote. Pardon, j'ai beaucoup de respect pour cette profession, et j'ai finalement était captivé par l'histoire, mais pour moi ces changements de voix ont été une erreur. je comprends bien le besoin de différencier les personnages, vu leur nombre assez conséquent, mais je ne suis pas certaine qu'ils avaient besoin de cela.
Bon sinon, la trame historique de l'Angleterre (et de l'Europe) m'est apparu comme nettement plus légère que dans le précédent opus. Les jeux de pouvoirs moins intéressants.
Les "méchants" manipulateurs bien moins réussi : Godwyn et Philémon n'arrive pas à la cheville d'un Waleran ! Les "gentils" finalement moins attachants aussi. le "méchant" Ralph, bien moins haït que William. Et les scènes de violence et de sexe (parfois les deux à la fois) encore plus caricaturales. Ou alors c'est moi, parce que j'ai vraiment aimé Les Piliers de la Terre ? Peut-être.
Alors oui, j'ai aimé celui-là, mais je l'aurais sûrement plus apprécié si je n'avais pas lu l'autre avant.
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Quatre enfants sont témoins d'une poursuite meurtrière dans un bois proche de leur cité du sud de l'Angleterre, Kingsbridge : un chevalier tue deux soldats au service de la reine, avant d'enfouir dans le sol une lettre mystérieuse et de demander aux enfants qui l'ont aidé de ne jamais révéler son contenu, un secret qui peut mettre en danger la couronne d'Angleterre. le chevalier, grièvement blessé au bras, se réfugie dans le monastère de la ville et se fait moine. Quand aux enfants, Merthin, futur architecte de génie, Gwenda, la petite voleuse éprise de liberté, Caris, son amie idéaliste et Philémon, son frère, futur moine dévoré par l'ambition, nous les suivrons sur une période de 36 années marquées par la guerre, la famine et la peste noire…
Une véritable saga foisonnante. Une multitude de personnages assez rarement sympathiques. Beaucoup d'actions, d'évènements qui se succèdent à un rythme effréné. Une évocation bien documentée de ce début de XIVème siècle. Tous les ingrédients de la recette du best-seller sont là. le style est vif, rapide et tout s'enchaîne sans laisser au lecteur un moment de répit : beaucoup de violence, de tueries et de sexe. Rien ne nous est épargné : ni les viols, ni les tortures, ni les horreurs de la guerre. On peut même reprocher à Follett d'en faire un fond de commerce et d'user de cette « recette » de façon un peu trop systématique. Un chapitre « stupre » alternant systématiquement avec un chapitre « sang ». Il faut bien retenir l'attention du lecteur tout au long des 1286 pages de cet énorme et monstrueux pavé. Malheureusement c'est au prix sans doute de la vérité historique. On quitte le livre en se demandant s'il est possible qu'une époque, si sombre soit-elle, puisse accumuler autant de vilenies et de monstruosités !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Ce qui est formidable avec l'auteur, c'est qu'au travers d'une histoire, il nous apprend des choses. Une érudition au service d'une fresque romanesque se déroulant au Moyen-Age, on y croit et on en redemande même si durant ces 1362 pages, on se lasse parfois de longueurs. Brillant !
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Après le phénoménal succès des Piliers de la terre, Ken Follett reprend la ville de Kingsbridge et sa cathédrale comme décor dans" ce monde sans fin". Quatre enfants Gwenda, Caris, Merthin et son frère Ralph sont les témoins d'un meurtre et d'un secret enfoui par le chevalier Thomas. Leur destin sera lié pour toujours.
Ken Follett repart dans de nouvelles aventures, reprenant les recettes du succès des piliers : intrigues, manigances, secrets, violences, passions amoureuses, du coup l'intrigue devient prévisible. Mais, Follett est aussi un formidable conteur, il aborde de nouveaux thèmes (la médecine, le pouvoir des femmes) et invite un personnage terrifiant : la peste noire. Et l'on se vautre dans ce gros pavé de 1300 pages sans surprise certe mais avec un réel plaisir. Comme le dit Alain Souchon dans la chanson "c'est déjà ça".
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À l'époque, j'avais acheté le coffret contenant « Les piliers de la terre » ainsi que « Un monde sans fin ». Autant vous le dire, j'ai lu rapidement « les piliers de la terre ». Il y avait cet engouement pour ce roman. Autant, je n'avais pas le courage de lire la suite (un pavé de 1336 p.) Cela peut effrayer plus d'un, je vous l'accorde. Aussi, il restait sur mes étagères, reléguer aux calendes grecques. Mais il existe un challenge « Pavés » dont Gwen, est l'organisatrice. Et grâce à ses encouragements, j'ai lu « Un Monde sans fin », deuxième volet du titre phare : « Les Piliers de la terre ».
Revenons au coeur de la critique proprement dite. Je suis mitigée sur cet opus.
Dans « Un Monde sans fin », on ne retrouve pas les personnages du tome précédent. Ce qui peut en décevoir plus d'un. Aussi, je l'ai considéré comme une fin alternative mais pas une suite directe. Ken Follett utilise les mêmes ingrédients que le premier tome même si la trame narrative est beaucoup plus lente.
Si vous souhaitez le lire, gardez à l'esprit que « le monde sans fin » n'est pas une suite directe dans le sens où on ne retrouve pas les mêmes héros, ceux-ci sont effectivement morts depuis longtemps), peut se lire indépendamment même si la chronologie des évènements commencent bien avec « Les Piliers de la terre ». Mais, il faudra vous armer de courage car ce roman est long avec des passages inutiles (enfin pour ma part)…D'ailleurs, le lecteur a l'impression que l'auteur voulait adapter un monde sans fin en série…Aussi dans la première partie, cela n'avance pas… Ou du moins jusqu'à l'incident du pont. Parfois, j'ai eu envie d'abandonner ma lecture mais grâce aux encouragements de Gwen et à ma persévérance ; j'ai continué. En fait, je voulais connaître le dénouement entre Caris et Mertin. Mais tout même, ce fut une lecture fastidieuse et intermittente.
Au final, je ne lirais pas de sitôt, un livre de Ken Follet. J'en ai clairement soupé avec lui. Dommage car j'aime bien en général ses romans.
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