Un monde sans fin

Dans ce roman, on se replonge dans le même décor que celui que l'on retrouvait dans les Pilliers de la terre, 200 ans plus tard, au prieuré de Kingsbridge. Les personnages sont attachants, même ceux que l'auteur rend mauvais tellement il développe bien leur psychologie. J'ai toutefois trouvé que les intrigues s'imbriquaient trop facilement l'une dans l'autre, rendant leur dénouement prévisible. La présence de quelques clichés, par exemple dans le personnage principal de Caris, qui font d'elle une femme en avance sur son époque, m'a agacé. Ces éléments font de ce roman, une oeuvre sans grande surprise ni grand rebondissement. J'ai d'ailleurs préféré l'histoire de Gwenda à celle de Caris et Merthin.

Ken Follet a tenté de relevé un défi de taille en entreprenant de donner une suite au fameux "Pilliers de la terre". Peut-être aurait-il dû s'en tenir à ce succès.

Relecture après avoir terminé la relecture aussi des Piliers de la Terre...
La première lecture (il y a 4 ou 5 ans) m'avait vraiment plu, je crois que j'attendais cette suite avec un enthousiasme particulièrement important! En revanche, à la deuxième lecture et en particulier a la suite du magnifique premier tome, "Un Monde sans Fin" me semble un peu longuet, plein de ressemblances et de lourdeurs...

C'est effectivement un roman qui est long, long, long... mais on n'arrive pas à le lâcher avant la fin ! On aime bien revenir lire ce que font les différents personnages auxquels on s'est attaché.
L'auteur a l'art et la manière pour fabriquer les rebondissements même si on se doute la plupart du temps de ce qui va arriver. Ce qui m'a le plus étonnée, c'est lorsqu'il fait de l'héroïne une religieuse (celle-là, je ne m'y attendais pas !).
Une manie un peu agaçante : l'auteur rappelle périodiquement des épisodes antérieurs, en cas qu'on ait oublié ! le livre est certes long, mais on n'oublie pas au fur et à mesure !
En résumé, un roman intéressant, qui se lit comme une longue croisière et qu'on n'est pas fâché d'avoir enfin fini !

Dans les années 80, j'avais découvert Ken Follett avec ses romans d'espionnage (Le code Rebecca, L'Homme de St Petersbourg) puis bien sûr avec sa saga médiévale : Les piliers de la Terre.



J'en avais attendu la suite et m'étais contentée de romans d'anticipation (le 3° jumeau, Peur blanche) ou sur la seconde guerre mondiale (Le réseau corneille, le vol du frelon) qui m'avaient laissé une impression mitigée ... comme s'il avait baclé ces romans-là !



Et puis la suite des Piliers de la Terre est arrivée ... pas vraiment une suite, mais plutôt le récit de la vie dans un village anglais du XIVème siècle où on découvre les interactions entre prieuré, couvent, artisans, seigneurs et paysans au travers du récit de la vie de 4 personnages ...



Avec un rendu très vivant des luttes de pouvoir entre marchands et prieurs, une description de l'art de la guerre au Moyen Age dans les grandes heures de la guerre de 100 ans, les conditions de travail des paysans, serfs corvéables à merci dans une totale absence de droits ...



Un très bon roman ... dont le seul inconvénient est d'être très lourd : 1285 pages obligent !

Lien : http://les.lectures.de.bill...

Effectivement, Un monde sans fin se situe d'après moi un cran en-dessous des Piliers de la Terre. Cette suite est plus sombre et l'ambiance plus malsaine. J'ai trouvé le rythme plus inégal aussi. Cela dit, cette comparaison mise à part, cela reste un bon roman avec des personnages attachants et une écriture riche.

J'ai beaucoup aimé ce livre, la seule chose que je reproche à ce livre, c'est que je trouve qu'il ressemble trop à Pilier de la terre, Merthin me fait pencer à Jack, Caris ressemble drolement a Aliena, Ralph à Williams et inci de suite. Donc sur une échelle de un à dix 7/10, mais quand on a pas lu Pilier de la terre, c'est nu excellent livre.

Très déçue de ce roman de Ken Follett que j'apprécie pourtant particulièrement.
L'intrigue de départ, la lettre, est complètement oubliée jusqu'à la toute fin du roman, pour ressortir somme toute, assez brièvement.
Il n'y a pas vraiment de lien avec le reste de l'histoire.
Dans la première partie du livre, on reste pendant des dizaines de pages sur des détails qui auraient pu être résumés en une page, alors qu'ensuite, des faits importants sont survolés, à peine évoqués avant de passer à autre chose.
Quelques scènes, personnages, qui font une breve apparition, mais qui n'apportent rien à l'histoire.
Des répétitions, des rappels de faits précédents, bien inutiles, qui alourdissent le style.
Enfin, des personnages principaux qui manquent de nuance et de crédibilité.
Du côté positif, j'ai apprécié de découvrir les relations entre les religieux et les civils à l'époque.
Toute la partie concernant la peste est aussi très intéressante.
Bref, heureusement Ken Follett a une plume qui reste malgré tout accessible et agréable, sinon, je n'aurais pas été capable de venir à bout de ces 1285 pages

Je sais bien qu'au 14° siècle ça ne rigolait pas tout les jours, mais là c'est trop.Pourquoi tant de malheur? C'est dommage parce qu'on fini par deviner l'intrigue. Forcement les méchants sont très méchants et les autres supportent toute la malchance du monde. On fini par se désinteresser de leur sort.

Emballée par Les Piliers de la terre, quoi de plus normal que d'enchaîner sur Un Monde sans fin. Cette nouvelle fresque historique qui se déroule deux siècles plus tard, raconte l'apparition de la peste noire en Europe, l'évolution de la médecine et des conditions d'hygiènes dans les établissements de soins, et dans une moindre mesure, le développement de la construction des ponts. Ce deuxième opus quoique bien ficelé et toujours très bien documenté, m'a paru beaucoup plus long à lire que le premier. Ken Follett use et abuse encore ici des mêmes ressorts que dans le premier et les personnages y sont moins attachants et moins « nouveaux ». Ce livre ne nécessite pas d'avoir lu au préalable Les Piliers de la Terre. Cependant, s'il ne devait y avoir qu'un, c'est ce premier tome que je vous recommanderais !

Toujours autant documenté et on imagine bien la vie de ces habitants du moyen-âge qui font évoluer la civilisation.
J'ai moins accroché que pour les piliers de la terre et je l'ai trouvé un peu long.