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Marina Boraso (Traducteur)
EAN : 9782226155023
472 pages
Albin Michel (03/11/2004)
3.94/5   152 notes
Résumé :
SA VIE EST DEVENUE UN RÊVE ET POUR QU'ELLE LE RESTE, IL DOIT JUSTE TRAHIR TOUS SES PRINCIPES ET TOUS CEUX QU'IL AIME.

Il n'est pas toujours judicieux de rendre service à son meilleur ami... Adam Cassidy va l'apprendre à ses dépens. Le dilemme est simple : la prison ou espionner Tryon Systems, l'entreprise concurrente de la société high tech pour laquelle il travaille. À la clef, un super job. beaucoup d'argent, une Porsche, et surtout, une fille bell... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Adam Cassidy n'est pas vraiment l'employé modèle de la société high-tech où il travaille. "Générosité" ou "inconscience", il a réussi à organiser le pot de départ en retraite d'un collègue aux frais de l'entreprise. Cela n'a pas fait rire son patron qui le menace de porter plainte pour détournements de fonds... à moins qu'il accepte de servir de taupe chez leur principal concurrent. Coaché comme un boxeur qui va rentrer sur le ring, le jeune homme parvient à se faire embaucher et se révèle si efficace que Jock Goddard, le PDG le choisit comme bras droit. A lui le gros salaire, le bel appartement et la Porsche mais Adam culpabilise à l'idée de trahir ce directeur sympa qui l'a pris sous son aile.

J'ai beaucoup aimé ce thriller qui nous fait découvrir la face cachée des grandes entreprises. Malgré son côté looser, je me suis attaché à ce héros improbable. le suspense est maintenu tout au long du roman car il a le don pour se mettre dans des situations périlleuses. C'est vrai que le métier d'espion apporte plus d'adrénaline que celui de comptable. J'admire le talent de Joseph Finder : il alterne entre humour et émotion, notamment lorsqu'il nous dépeint la relation d'Adam avec son père gravement malade. Issu d'un milieu modeste, ce dernier n'a pas sa langue dans sa poche et sait ramener à la réalité son fils grisé par le succès.
Même si j'avais un peu prévu la fin, j'ai bien aimé le concept et la morale : pour gagner sa vie, doit-on y perdre son âme ? Un bon 17/20 car l'auteur a su me captiver tout en me parlant de haute technologie !!!
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Quelle surprise ! je ne pensais pas lire un livre d'espionnage en ouvrant ce roman, je pensais plus à un thriller psychologique . Et bien non et si je l'avais su je ne l'aurais pas choisi et cela aurait été un tord ! J'ai été conquise.
A plusieurs reprises, j'ai stoppé ma lecture pour vaquer à mes occupations, histoire de ne pas connaître immédiatement la suite. Vous l'aurez compris, ce n'était pas par désintérêt mais par stress pour Adam, notre jeune "héros".
Ce livre a donc très bien fonctionné, j'ai tremblé tout au long de ce pavé avec Adam.
Il y a sans doute des clichés, comme certains lecteurs le reprochent, mais n'étant pas du tout une habituée au roman d'espionnage, ces clichés ne m'ont pas sautés aux yeux !
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« Paranoïa » de Joseph Finder est un thriller d'entreprise : un récit sous haute tension du monde de l'espionnage industriel avec arnaques financières et manigances occultes en arrière plan.

Le roman est centré sur un personnage cynique et talentueux, Adam Cassidy, la vingtaine, tire-au-flanc désinvolte, fatigué de son travail à Wyatt Télécom, compagnie High Tech. Sa principale préoccupation au boulot consiste à en faire le moins possible.
Habile hacker, il détourne des fonds d'entreprise destinés à un « séminaire » à Saint Barth, réservé au PDG et dirigeants pour organiser une fabuleuse fête de départ à la retraite d'un manutentionnaire des quais de chargement.
Il s'attend à être congédié mais au lieu de cela il est sommé par son patron, Nicolas Wyatt, détestable personnage, de se faire employer chez le concurrent Trion Systems, de les espionner et d'en ramener des informations hautement confidentielles. Il est formé à devenir un cadre à haut potentiel tout en assimilant les techniques d'espionnage industriel.

Adam intègre rapidement des fonctions importantes au sein de Trion et commence sa vie d'espion d'entreprise. Il bosse tard le soir, gagne beaucoup d'argent, roule en Porsche mais se rend vite compte qu'il est piégé au coeur d'une affaire qui le dépasse complètement.
La description de la vie de l'entreprise avec enjeux de pouvoir, rivalités et rapports de force entres cadres supérieurs aux dents qui rayent le plancher n'est certainement pas exagérée.
Les deux présidents des entreprises sont des personnages opposés: d'un côté, Nicolas Wyatt est impitoyable tandis que Jock Goddard est paternel, bienveillant : que ferions-nous si nous devions trahir ce brave homme qui aime ses employés comme ses enfants pour satisfaire aux exigences de celui qui se moque de son personnel et se préoccupe seulement de rentabilité?
Joseph Finder dépeint habilement la lutte d'Adam avec sa conscience, ses problèmes avec son père malade, son meilleur ami, sa nouvelle conquête mais aussi son inquiétude d'être démasqué. Il va devoir se surpasser physiquement et intellectuellement et c'est bien malgré lui qu'il va découvrir qui il est vraiment.

Ce livre se dévore. le plaisir de la lecture est là, Joseph Finder nous tient en haleine du début à la fin. Articulé en 9 chapitres, chacun est défini selon un terme d'espionnage, qui est ensuite illustré dans le roman. Chaque mensonge, chaque effraction nous fait frissonner jusqu'à la fin du chapitre.
L'auteur nous éclaire sur les stratégies de pouvoir et les méthodes de management, dénonce les pratiques douteuses dans la manipulation des employés et nous fournit des faits captivants sur l'espionnage et la sécurité des grandes entreprises.
Les personnages sont attachants et bien dessinés, l'intrigue est parfaitement solide, bien documentée, crédible. le dénouement est d'un cynisme absolu.
J'ai adoré !



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Adam Cassidy, 26 ans travaille comme employé dans une entreprise high-tech. Enfin "travaille "est un bien grand mot car notre protagoniste est plus un pro de la glande qu'un employé modèle ! A la suite d'une grosse " bourde " au sein de son entreprise, son impitoyable patron lui donne le choix : la prison ou partir travailler pour la concurrence et ainsi en espionner les rouages…Le choix est vite fait…
Avec ce thriller original de part son thème – le monde impitoyable du travail et l'espionnage industriel, Joseph Finder réussi là un très bon roman. Fluide, plein de rebondissement et de suspense, l'on à plaisir à suivre les aventures d'Adam. Bravo !
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Contraint malgré lui à de l'espionnage industriel Adam se prend au jeu et les complications s'accumulent. S'en sortira-t-il? La trame de ce thriller est aussi simple que cela mais si j'ai lu ces 633 pages en deux jours c'est peut-être un indice de la qualité du développement... Finder réussit à nous river à nos fauteuils avec cette intrigue où la chute du héros n'est jamais loin, le rythme haletant et les surprises nombreuses. Je découvre ici un auteur qui me fait songer à Dennis Lehane, un beau compliment à mon avis. Au-delà de l'action, ce roman pose des question sur les notions d'allégeance et d'intégrité mais on reste bien loin d'un conte philosophique! Un personnage central attachant, des complots bien menés, le milieu des géants des technologies dépeint avec férocité sont autant d'éléments qui m'ont accroché. Et quel est le prix pour vendre son âme? Une bonne et surtout captivante lecture!
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Si vous êtes embauché pour de bon chez Trion, vous devrez arriver dans votre box avec quarante-cinq minutes d’avance. Il est totalement exclu que vous preniez un verre au déjeuner ou après le travail. Interdiction de fréquenter les happy hours et les cocktails, et de « boire un pot » avec des « copains » de bureau. Pas de bringue non plus. Si vous êtes obligé d’assister à une réception professionnelle, vous prendrez une boisson sans alcool.
- On se croirait chez les Alcooliques Anonymes.
- L’ébriété est un signe de faiblesse.
- Par conséquent, je suppose que le tabac est défendu aussi.
- Faux. Certes, fumer est une habitude répugnante et méprisable, qui dénote un manque de contrôle de soi, mais il y a d’autres considérations à prendre en compte. Aller traîner dans la zone fumeurs est une excellente méthode pour échanger avec les autres, se lier avec des membres de différents services, obtenir des informations intéressantes. Voyons maintenant votre poignée de main.
Elle a secoué la tête.
- Non, c’est raté. La décision d’engager quelqu’un se prend dès la première seconde, au moment où il vous serre la main. N’en croyez pas un mot si l’on vous soutient le contraire. On obtient le poste au moment de la poignée de main, et pendant l’entretien on se bat simplement pour le garder, pour ne pas le laisser échapper.
[....]
-Gardez la main dans la vôtre quelques instants de plus que nécessaire. Regardez-moi bien en face, avec le sourire. C’est votre cœur qui me parle. Allez, on recommence.
Je me suis levé pour serrer à nouveau la main à Judith Bolton.
- C’est mieux. Vous n’êtes pas comme tout le monde, Adam. Quand vous rencontrez quelqu’un, il se dit instantanément que vous lui plaisez, sans savoir expliquer pourquoi Vous avez un plus.
[....]
- J’ai compris. Ca tient à votre façon de marcher, de mouvoir votre corps. Néanmoins, vous manquez de synchronisation.
- Pardon ?
- Il faut être synchronisé. Imiter l’autre. Si je m’incline en avant, vous faites de même. Croisez les jambes si je croise les jambes. Observez le mouvement de ma tête, et copiez-le. Vous devez même synchroniser votre respiration avec la mienne. Mais restez discret, évitez que cela se remarque trop. C’est de cette manière que vous créez un lien avec l’autre au niveau inconscient, qu’il se sent à l’aise avec vous. Les gens apprécient ceux qui leur ressemblent. C’est compris ?
Je lui ai adressé un sourire désarmant, ou du moins ce que je prenais pour tel.
- Encore une chose.
Elle s’est penchée un peu plus près, son visage tout proche du mien, et m’a chuchoté :
- Ne vous aspergez pas d’after-shave.
La confusion m’a mis le rouge aux lèvres.
- Du Drakkar Noir, si je ne m’abuse ? (Elle n’a même pas attendu la réponse, sachant qu’elle avait raison.) C’est bon pour les tombeurs de lycée, je sais que ça fait craquer les minettes.
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- Maintenant, ma première mission est de vous apprendre les arcanes de l’entretien d’embauche.
[...]
- Que pensez-vous de votre travail chez Wyatt ?
Je me suis retrouvé tout bête devant cette question.
- Ben, j’essaie quand même d’en partir, non ?
Judith a soupiré en levant les yeux au ciel.
- Non, il faut toujours rester positif. (Elle a tourné la tête, singeant ma voix à la perfection !) J’adore mon travail. Il est incroyablement stimulant ! J’ai des collaborateurs formidables !
[...]
- Dans ce cas, qu’est ce qui me pousse à passer un entretien chez Trion ?
- Une question d’opportunité, Adam. Vous ne reprochez rien à votre travail chez Wyatt. Vous ne nourrissez aucun grief. Il s’agit seulement de l’évolution logique de votre carrière. Trion vous offre une occasion d’aller plus loin, d’être encore meilleur. Quel est votre point faible, Adam ?
J’ai répondu après une seconde de réflexion :
- Je ne vois pas, honnêtement. Il ne faut jamais reconnaître une faille.
Son visage s’est rembruni.
- Bon Dieu, Adam, ils en déduiront que vous êtes soit stupide, soit malhonnête.
- Alors, c’est une question piège ?
- Evidemment, que c’est une question piège ! Les entretiens d’embauche sont des terrains minés, mon vieux. Vous êtes obligés de « reconnaître » une faille, mais ne vous dépréciez jamais. Surtout pas ! Vous pouvez avouer, par exemple que vous êtes un mari trop fidèle, ou un père trop affectueux. (Elle a recommencé à me singer.) Parfois, je me sens tellement à l’aise avec un logiciel que je néglige d’en essayer d’autres. Ou bien : Si je suis contrarié par une vétille, j’évite de m’énerver, parce que je pense que les choses finissent toujours par se tasser toutes seules. Vous ne vous plaignez pas assez ! Que dites-vous de ça ? J’ai tendance à me laisser complètement absorber par un projet, à tel point que j’y passe des heures et des heures, peut-être trop d’ailleurs, mais j’adore ça, j’aime le travail bien fait. Je consacre sans doute aux choses plus de temps que nécessaire. Vous voyez ? Vous allez les faire jouir, Adam !



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Jusqu'à ce qu'il m'arrive cette histoire, je m'étais toujours moqué du vieux dicton qui nous invite à bien réfléchir à ce que l'on désire, parce qu'on risque un jour de l'obtenir pour de bon.
Aujourd'hui, j'ai changé d'avis, je prends très au sérieux tous ces proverbes édifiants. Je crois à l'adage tel père, tel fils, je crois aussi qu'un malheur n'arrive jamais seul, que tout ce qui brille n'est pas or, qu'un mensonge en amène un autre. Et ainsi de suite tant que vous voudrez. Pour moi, ils sont tous vrais.
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Il lui arrivait de porter des lunettes à grosse monture noire, le genre de modèle que les jolies femmes se mettent sur le nez pour signaler qu'elles sont sérieuses et intelligentes, mais si ravissantes par ailleurs qu'elles peuvent non seulement se permettre d'arborer de vilaines lunettes, mais que les lunettes en question ne font qu'ajouter à leur sex-appeal. Je pense que c'est ça, le message.
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- Quelle est votre plus grave erreur professionnelle ?
- Naturellement, je suis censé répondre quelque chose ? ai-je demandé, tendu.
- Vous apprenez vite, a répliqué sèchement Judith.
- Un jour, j’ai voulu en faire trop et …
- Et vous avez tout fait foirer ? ce qui signifie que vous ne savez pas évaluer les limites de vos compétences ? Ca ne me paraît pas une bonne idée. Essayez plutôt ceci : « Oh, rien de très sérieux. Un jour où je tapais un rapport important pour mon chef, j’ai oublié de sauvegarder, et justement mon ordinateur est tombé en panne. Toutes les données ont été détruites, si bien que j’ai dû rester jusqu’à 3h du matin pour refaire entièrement le travail que j’avais perdu. C’est une leçon que je n’ai jamais oubliée, vous pouvez me croire. Maintenant, je sauvegarde systématiquement. » Vous pigez ? La plus grosse bourde que vous avez faite n’était pas de votre faute, et en prime, vous avez tout arrangé.
- Pigé.
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Vidéo de Joseph Finder
Crimes et pouvoir (High Crimes), film (2002) américain réalisé par Carl Franklin. Bande-annonce VF
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