Le charme suranné du roman victorien entre thé et scones.
Plutôt satisfaite de mes lectures de
Snobs et
Passé imparfait, j'ai abordé
Belgravia avec une certaine curiosité, mais en sachant à priori à quoi m'attendre.
Julian Fellowes continue à produire des romans de société anglaise et son bâton de maréchal reste sans conteste la série Downton Abbey (ou à défaut Gosford Park).
Mais ne faudrait-il pas qu'il se renouvelle ? Car un certain ennui est apparu insidieusement...
Ceci explique cela. Je me lasse donc de ces trames romanesques identiques. Si
Belgravia est un roman historique victorien (quand les autres romans se situent dans des époques plus tardives), l'auteur utilise pourtant toujours les mêmes ficelles: différences de classes sociales, moeurs aristocratiques, amours contrariées, secrets inavoués, manigances et intrigues.
Et toujours, les domestiques au sous-sol et les maîtres à l'étage.
On n'est pas volé sur la marchandise quand on sait ce qu'on nous vend. Si je trouve ce dernier roman un peu faible en forme et en fond, il "fait le job" de la thématique historique anglaise, avec un clin d'oeil vers la littérature du genre au XIXème.
Mon avis vaut donc pour ce qu'il est: influencé par le "déjà vu, déjà lu".