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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nicolas Fargues publie chez P.O.L, et ses romans sont souvent repris chez Folio. La particularité de ce le roman de l'été, c'est que Folio l'offre pour 2 Folio achetés. Donc l'ouvrage « ne peut être vendu ». Je ne sais pas si l'auteur valide, s'il trouve ça infâmant ou gratifiant…
C'est un roman court et plaisant. La présentation des personnages se fait tranquillement, elle prend bien la moitié du livre. Il n'y a plus qu'à attendre que tout ceci s'agence, qu'on comprenne qu'untel est le fils de X, qu'une autre est la fille de Y. le lecteur attend deux évènements (une soirée et un repas de midi), annoncés, mais qui ne vont guère occuper beaucoup de pages. Car la fin arrive vite, un peu ratée à mon sens.
Ce qui est dommage, et on le ressent lorsque par le plus grand des hasards on a lu Leurs enfants après eux juste avant le roman de l'été, c'est qu'on se dit que ces personnages auxquels on s'était finalement attaché, on ne les suit pas très longtemps ; ils ne font que passer. L'auteur aurait pu nous raconter leurs aventures sur 300 pages de plus.
C'est en tout cas une lecture facile et agréable.
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John est un jeune retraité qui a choisi de consacrer sa fin de vie à l'écriture, réfugié dans la maison de son père, artiste célèbre aujourd'hui décédé. Mais comment se « mettre à écrire » à 55 ans ? Et que dire ? Sans paraître niais ? Sans imiter les grands auteurs ? Sans se fourvoyer ?
Jean, son voisin, ne rêve que d'une « vue sur mer » après une dure vie de labeur à l'usine, pour que Claudine et lui puissent enfin profiter de la beauté de ce paysage Cotentin. Encore faut-il trouver le courage de tout faire pour mener à bien ce rêve.
Frédéric, leur fils, mène une vie tranquille, sans histoires, sur les traces de son père : un travail, une compagne, et bientôt un enfant. Cet été, il va être confronté à la réalité des « jeunes de banlieues » qu'on lui colle dans les pattes histoire de les occuper…
Tandis que Mary - la fille de John, qui vient passer quelques jours chez son père avec son « mec » et une copine aussi belle qu'envoûtante - va découvrir les affres du désamour en même temps que les frissons de nouveaux désirs…
Et tout ce beau monde se trouve donc ce fameux été, sur les plages de Normandie. Chacun va devoir se confronter à ses rêves avortés, ses désirs enfouis, ses peurs stupides mais tenaces…

Dans ce ‘roman choral', chacun se croise et se découvre au fil des jours, des rencontres, des discussions et des non-dits.

Difficile de résumer sans trop en dévoiler ce roman aussi captivant qu‘intelligent… Idéal pour les longues nuits d'automne, les dimanche pluvieux et leur lot de nostalgie estivale. C'est un vrai régal de se plonger dans la vie de ces quatre personnages bien moins ordinaires qu'il n'y parait. Leurs vies se mêlent, s'entremêlent, s'emmêlent un peu parfois… sans que le lecteur ne s'emmêle les pinceaux !
Teinté de réflexions profondes et audacieuses sur notre époque et sur nos relations aux « autres », ce roman choral est un délice ! Nicolas Fargues fait preuve de beaucoup de talent et d'originalité, qu'il se lance dans des mises en abyme exquises ou des observations remarquables sur le comportement de l'humain du XXIème siècle…
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Le roman de l'été, je l'ai sortit de ma PàL parce que bien qu'on soit au printemps, le soleil tarde à montrer le bout de son nez et que j'entame ma deuxième semaine avec une espèce d'angine bizarre. du coup, du soleil il m'en faut un peu !

L'auteur prend des hommes, des femmes, des familles, aux anonymes voisins au président de l'époque (Nicolas Sarkozy), mélange le tout dans un sentiment de blasitude (attention, Frei ressort des mots qui n'existent pas... Oui, je suis malade) extrême sur fond d'été. Oui, car on le sent bien que l'auteur est blasé à travers ses personnages : John, l'écrivain qui vit l'angoisse de la page blanche et qui descend le premier auteur connu qui mettra les pieds dans ce petit village de Haute-Normandie (ça tombe bien, moi je suis dans la Basse), sa fille qui vit ses premiers vrais sentiments amoureux, le voisin qui fait toute une montagne de rien, le maire-député "m'as tu vu" et son épouse fade, et j'en passe...

A peu de choses près, le roman de l'été ressemble sur certains points à Une place à prendre de J.K. Rowling : le petit village perdu dans la (cambrousse) campagne où tout le monde se connait, tout le monde est hypocrite. Ce qui les différencies, c'est que le roman de l'été est plus light, moins fort en émotions que le roman de Rowling, mais en reste très sympathique à lire.

Pas transcendant donc, mais habilement tourné et agréable à lire. On regrettera cependant cette fin brute qui n'en dit pas plus sur le devenir de chacun des personnages que l'auteur a mis en scène tout au long de son roman.

Un auteur à découvrir !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/l..
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Il y a John, 55 ans, seul dans sa maison sur la côte normande, où on fait du feu de cheminée en plein été, à Vatenville. Il tente d'écrire un premier roman, quand refait surface Bénédicte, son ex de 45 ans. Il y a Mary, fille de John, bohême chic, à Paris dans son studio, la vingtaine, avec son copain, Hubert, musicien sans talent qu'elle traîne à ses côtés, puis Vienna, bimbo italienne qui va débarquer avec eux chez John. Tout ce petit monde, quelle que soit la génération, est bien désabusé, même si Mary garde malgré tout un côté ingénue tandis que John arbore une insolence particulièrement aiguisée. Nicolas Fargues dans le Roman de l'été aborde les thèmes de l'amour, de la paternité, du travail, de l'argent, des inégalités sociales, de l'hostilité Paris/ province, du sens de la vie, de l'écriture, comme n'importe qui, avec un naturel désopilant. le texte est très vivant car truffé de dialogues au langage cru et direct, style brèves de comptoir. Une intéressante mise en abyme – John écrit précisément le récit que Nicolas Fargues nous livre – donne lieu à des considérations cyniques sur les sujets abordés et à une auto dérision assez savoureuse. Les tensions entre les différents personnages sont palpables, les relations un brin conflictuelles. Elles proviennent de rancoeurs contenues un temps qui éclatent en surface comme des bulles de savon sans faire vraiment de dégâts. le roman de l'été est plus comique que tragique et le ton grinçant à souhait.
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Après une vie d'échecs divers, John, 55 ans, voudrait se mettre à la littérature. Mary, sa fille, lui annonce son arrivée prochaine, avec son compagnon et une nouvelle amie italienne.
Jean est sur le point de partir en retraite de son emploi de soudeur de coques de sous-marins à la DCN de Cherbourg. Il est marié à Claudine. Ils ont un fils, Frédéric, employé à la SOREDA, l'usine de retraitement de déchets nucléaires de la région.
C'est le début des vacances d'été dans le Cotentin et ils sont voisins. le rêve de Jean : percer une ouverture dans le mur de sa maison pour voir la mer. Seulement, le bâtiment est construit en bordure du terrain de John et il faudrait l'accord de ce dernier.
Chassés-croisés entre les deux familles sur fond de petites manoeuvres politiques du député-maire du village. Malentendus, quiproquos, instrumentalisation des uns par les autres, incommunicabilité intrafamiliale et interculturelle, amours déçus, Nicolas Fargues traque les personnes derrière les masques sociaux. Derrière le titre évocateur et plein d'à-propos, il signe une comédie de moeurs, à peine mois légère qu'il n'y paraît, ce qui n'a rien à voir avec la tension dramatique de J'étais derrière toi.
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un livre qui fait passer un bon moment
Lien : http://lire-visionner-creer...
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La qualité essentielle de ce roman est sa vraisemblance. Il est à la fois simple et captivant. En effet, l'auteur nous conte des histoires assez banales, et il parvient à rendre cela attrayant.
L'ordinaire des situations décrites fait qu'au lieu de tomber dans l'ennui, on s'identifie aux personnages. L'auteur analyse, de manière assez juste, les petits tracas de la vie. Il nous représente l'inimitié entre une jeune femme et ses beaux-parents, un couple qui part à la dérive, une femme de quarante-cinq ans qui aimerait bien ne pas être seule, un couple qui remâche son obsession...
Le lecteur se doute bien que tous ces personnages sont liés, et il est assez sympathique d'essayer de trouver comment.
[...]
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