Open bar - 1re tournée

Happy hour sur l'humour.
Le comique de situation de Fabcaro fait une nouvelle fois mouche dans ce recueil halluciné de saynètes où la vie quotidienne devient plus supportable sous un regard absurde et sarcastique. Irrésistiblement barré et décapant !

De Fabcaro, je n'avais jusqu'alors lu que Moins qu'hier, plus que demain, que j'avais trouvé très chouette. Cette fois, mon amie (qui tient le blog lepointcul) m'a prêté celui-ci... qui est encore plus drôle !

Open bar, c'est une série de pages n'ayant pas de lien les unes avec les autres, si ce n'est qu'elles parlent de l'actualité, de la politique ou encore du quotidien avec énormément de cynisme, ainsi que pas mal d'humour absurde (enfin, je pense, mais je n'ai encore jamais eu d'éléphant dans ma salade...).

Certaines planches m'ont vraiment plu, pour leur contenu et la blague, mais surtout le message et la critique de notre société que l'auteur peut faire (sur les réfugié·e·s ou encore sur le tourisme dans les pays pauvres...), et c'est aussi ce que je recherchais en lisant cet ouvrage.

Cette bande dessinée se lit très rapidement, mais nous laisse tout de même le temps de réfléchir (parce qu'elle n'est pas faite uniquement pour rire, comme indiqué précédemment) sur l'état actuel des choses.

Je ne saurais pas quoi vous dire d'autre à part : lisez ce livre ! C'est vraiment amusant, et vous allez probablement passer un formidable moment.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Sous des faux airs de légèreté, cet album s'inscrit dans la lignée des critiques de notre époque dans toute sa splendeur. On pourrait se rappeler le "Zaï, zaï, zaï du même auteur, où, comme dans le présent, Fabcaro, l'auteur dessinateur, traite son sujet par l'absurdité de cette époque, enfin telle qu'il la juge.
Absurde et déjanté, décalé, l'album se conjugue en historiettes d'une page avec, pratiquement, des personnages immobiles au fil des vignettes, les bulles faisant un scénario court mais fort comme un uppercut sur un sujet actuel ou des dialogues que l'on pourrait entendre dans des diners, des réunions, bref des scènes de tous les jours.
Que celui qui n'a jamais eu un éléphant dans son assiette lève la main!
Dessin au trait suggestif, crayon bien tenu, style reconnaissable et personnel, couleur monochrome, ensemble agréable.
Un bon moment, vite passé, l'album se lisant rapidement mais à conserver car il appelle une relecture et plus si affinités.

Lien : https://www.babelio.com/livr..

Dans Open Bar, dernière création graphique à ce jour, qui vient de sortir chez Delcourt ( après avoir été publié en avant première dans les Inrocks), le jeu de massacre de Fabcaro qui n'épargne rien ni personne ( administrations, institutions, antiracistes, xénophobie, les radicalisés, les adeptes du végan et autres travers de notre monde contemporains) certaines planches sont tellement hilarantes qu'on a du mal à calmer le fou rire qui nous assaille.
" Nous apprenons à l'instant qu'un forcené serait retranché dans une classe de 5e. Selon nos dernières informations, il serait actuellement en train de leur faire faire des divisions à virgules..."

On ne change pas une équipe qui gagne, Fabcaro le sait bien et pour le coup reste fidèle à la formule qui a tant fonctionné dans "Zaï Zaï Zaï Zaï", à savoir : un humour totalement absurde mais qui puise sans source dans notre quotidien et surtout un humour qui provient du décalage très efficace entre des cases particulièrement statiques et des personnages sans aucune expression, et un texte cinglant et corrosif à 200%!
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Si on rit plus dans Open Bar que dans Figurec ( mais pas que dans le Discours qui pour le coup était vraiment tordant), pas la peine dans ses bandes dessinées de chercher l'émotion présente dans les oeuvres littéraires de Fabcaro , ici c'est tout pour l'humour, mais on aurait tort de s'en priver, car cela fonctionne admirablement bien!
Bref, la lecture de Fabcaro sous le support que vous voulez, illustré ou non, est forcément recommander en ces périodes estivales !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Cet album est une compilation de planches parues dans « Les Inrockuptibles ».

Dans le même ton que « Zaï Zaï Zaï Zaï », on retrouve le ton sans concessions de Fabcaro.

Les courtes planches explorent notre quotidien par le biais de l'absurde, et souvent l'absurde est encore en recul par rapport à la réalité. de la politique à l'écologie, de ce qui se passe dans nos assiettes à nos travers boboïsants, toutes nos préoccupations sociétales sont passées au crible de son humour décalé.

C'est drôle et sarcastique à souhait. Que de fois je me suis dit « non, il n'a pas osé » ou bien « tellement bien vu ».

On ne s'en lasse pas. Et on se précipite pour la deuxième tournée

À offrir et à s'offrir sans modération !

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l'humour absurde et acerbe de Fabcaro dans cette BD qui regroupe différentes saynètes de la vie sociale, politique et familiale. Certaines planches m'ont vraiment fait beaucoup rire et j'admire ce talent d'analyse à la fois drôle et cynique propre à l'auteur.

D'entrée le ton est donné avec cet enfant se plaignant qu'il y a un bébé éléphant dans sa salade et la réponse que lui font ses parents : « Ah mais c'est rien ça, c'est parce qu'elle est bio, ça prouve qu'il n'y a aucun pesticide… Tu préfères un bébé éléphant dans ta salade ou un cancer des testicules ? ».
Tout Fabcaro dans cette première page. Humour noir, décalé, non-sens qui déclenche le fou rire, la recette fonctionne toujours. Les cibles sont multiples : médias, hommes politiques, écolos, bourgeois coincés, couples qui ne se regardent plus, patronat, syndicats, commerçants, services publics, personne n'y échappe. le quotidien est disséqué jusqu'à l'absurde, sans limite, pour refléter toute la bêtise de notre époque. Il suffit d'un quiproquo, d'un mot mal compris, d'une affirmation hors de propos et chaque situation, de prime abord banale, vire au grand n'importe quoi. Clairement, plus c'est gros et plus ça passe !
Aplat de gris déprimant, quasi absence de décor et visages inexpressifs, le parti pris graphique renforce le côté absurde. le décalage entre la neutralité du dessin et le côté « délirant » du propos constitue un ressort humoristique redoutablement efficace.

Lien : https://litterature-a-blog.b..

Pour ceux qui aiment l'humour absurde et décalé de Fabcaro. Quoique, des fois, moins absurde que certaines décisions de nos politiques ! Une saynète par page sur le monde qui nous entoure, à la sauce de notre docteur ès-BD. Relève de Desproges ? !
Message de Babelio : Vous ne pouvez publier de critiques de moins de 250 caractères.
Absurdité ou pas ? Étonnant, non ?

Je récidive avec Fabcaro. Toujours les mêmes remarques quant à l'illustration monochrome et minimaliste qui ne me plaît pas. Ma lecture est rapide parce qu'en fait, je ne tiens presque pas compte des dessins. Par contre, le format un sketch, une planche est idéal. Les thèmes sont très contemporains, incisifs, très drôles.
Un bon moment d'humour.

J'aime bien FabCaro pour sa maîtrise du non sens qui pointe l'absurde de notre société.

Ceci étant dit, j'ai trouvé tout ce que je cherchais dans cette succession de sketchs, blagues textuelles illustrées d'infimes variations, pour me permettre de pouffer, de rire franchement, de m'esclaffer bruyamment tout en dérangeant ma femme qui se demandait bien ce qui pouvait bien me secouer de la sorte toutes les deux pages.

C'est absurde, je suis bon client.
La critique de notre société est aussi lucide qu'implacable tout en ayant le bon ton de s'attaquer à tous sans discrimination. du ricanement qui ne règle aucun problème, mais je reste persuadé que ce sont ces petits rires cathartiques qui permettent de ne pas friser l'apoplexie à chaque lecture des actualités...