Open bar - 1re tournée

Fabcaro c'est bien. Oui mais voilà après plusieurs oeuvres lues la construction des blagues est très similaire et donc très prévisible. Ce qui enlève un peu de l'effet absurde/décalé que l'on adore à la lecture des premiers ouvrages. Ça reste cependant une lecture agréable et marrante avec une belle réflexion sur notre époque.

j'ai franchement ri sur un bon nombre de planches. Attention, c'est absurde puissance dix! Soyez averti! On retrouve l'univers habituel de Fabcaro, mais pour moi sans égaler l'excellentissime Zaï Zaï Zaï Zaï, le manque d'une histoire loufoque, probablement.

Fabcaro n épargne rien ni personne...
Savoureux...

J'ai adoré quelques blagues, sur la miss météo par exemple, ou, le repas qui est partagé par des écolos bobos. Ne recherchez pas non plus un énorme message politique, il y en a un, c'est sûr, mais, je reste persuadé que l'auteur veut déjà s'amuser avec les mots, et ça, ça prime sur tout.

« Vous faites une cure de Fabcaro ? » m'a dit une bibliothécaire au moment du prêt. Et c'est vrai que ça fait du bien de rire avec lui. de l'absurde, de l'absurde et encore de l'absurde, voilà ce que nous sert cet auteur en permanence et la série « Open bar » est surement un condensé de ce qu'il sait faire de meilleur.

Cet album se lit comme une suite de brèves de comptoir. Chaque page est une situation, dans laquelle le burlesque, la bêtise, les clichés tout fait, la psychologie de bas étage, prennent le pas pour offrir au lecteur une succession de pensée bien pensante, hypocrite, mais tellement ridicule.

Les lecteurs un peu réac, bobos… y trouveront leur compte. Pour ma part, j'ai trouvé cette bande dessinée sans grande innovation, des situations vues et revues, des parodies philosophiques retournées dans tous les sens depuis des décennies dans la littérature, la bande dessinée, et même la télévision. Rien de bien nouveau dans cette suite que nous pourrions imaginer comme étant une critique de la bêtise de la société.

Le graphisme est quant à lui bien réfléchie. Il relate le bête crasseux dans sa plus simple expression, utilisant les ombres, deux couleurs ou un coup de crayon, c'est incisif, bien réalisé, et surtout efficace. Il est là en réalité le talent de l'auteur. En une image, répétée quatre cinq ou six fois, suffit à relater un fait, une pensée. Seul le contenu des bulles change.

Un ensemble moyen, mais un dessinateur à suivre pour sa réflexion, l'exercice n'est pas facile, c'est le sujet qui est mal choisi.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

Fabcaro revient dans son registre de prédilection nous donner à lire une bande-dessinée qui part dans tout les sens, avec une tranche de vie par page, en continuant de porter l'humour absurde à ses sommets: de la salade bio aux infos du soir, de la liste des fournitures scolaires au nem qu'on glisse dans l'urne pour les élections, les sujets ne manquent pas.
Et il réussit un coup de maître: ne jamais faire du gratuit!
Chaque page fait écho à nos quotidiens en les tordant, en les malmenant, en nous rendant petits, futiles, et ridicules. Avec Open-bar, Fabcaro nous emmène encore une fois dans ce qu'il sait faire de mieux: nous faire rire de nous-mêmes...

Un éléphant dans la salade d'un enfant, parce qu'elle est bio. Un monsieur qui veut mettre son samoussa dans l'urne de votation, car en démocratie, on peut mettre ce qu'on veut… le suivant voulant y mettre un poulet. Deux femmes qui rivalisent pour savoir laquelle est allée dans le pays le plus pauvre. Une belle moquerie de la société actuelle avec sa bienséance et son politiquement correct, mais toujours exprimée avec une dérision extrême qui vous tire à chaque fois un rire.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..

Des strips qui regorgent d'humour noir et de situations où le grotesque rivalise avec l'absurde. Un régal !

De l absurde et encore de l absurde dans ce nouvel opus de Fabcaro. Pour les amateurs du genre!