Un super héros avec un grand C,
C comme... comme....?
La première de couverture nous soufflera déja sa réponse.
C comme Copain.
Quoi d'autres de toutes façons? ( chhhht, toi là-bas! Pas de gros mot!).
Notre petite héroïne ne semble pas tout à fait satisfaite de son justicier!?
Avez-vous vu sa bouille chiffonnée? Une vraie boulette de papier.
Le début de l'aventure semblait magique pourtant.
Elle l'a invoqué, comme dans les livres de magie, prononcé son nom trois fois et il semblerait que depuis elle n'aspire qu'à une chose: conjurer son sort.
Qu'arrive t-il lorsque le remède est pire que le mal?
Il a l'air sympathique pourtant ce gros lapin bleu dodu masqué et en slip!?!
Attendez!
C'est l'auteur
Michaël Escoffier aux commandes de cette histoire?
Cela sent d'avance la facétie irrésistible.
Mais attendez!?!
Ce n'est pas un lapin, c'est un âne.
On comprendra mieux.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il casse tout de même beaucoup de choses.
Cela sentira la tarte à la crème, cette affaire. Mais pour qui?
Notre héroïne l'invitera à ramener sa fraise quand on lui résistera, elle inversera ainsi une tendance régulière, selon elle, à subir les évènements dans son quotidien.
Ranger sa chambre, être punie en classe, aller se coucher sans grignoter hors des repas? Hop hop hop,
Super Copain se montrera bon avocat.
Super Copain fera de notre chipounette un enfant roi.
Mais prendra t-elle conscience toute seule de la limite franchie?
Les illustrations d'
Amandine Piu sont pleines de tendresse et d'humour et la fin de l'histoire sera étonnante.
L'auteur nous laissera une fin ouverte, dans tous les sens du terme ( vous comprendrez, jeunes lecteurs), faisant confiance au bon sens de ses jeunes lecteurs.
Et puis de toutes façons, vous diraient ces petits, les
Super Copains, c'est pour du beurre?
En êtes-vous sûr?
Avez-vous bien regardé autour de vous?
Pas de
Super Copain ou de Super Copine?