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La boîte lumineuse tome 1 sur 2

Miyako Slocombe (Traducteur)
EAN : 9782353482481
192 pages
Le Lézard Noir (22/04/2022)
3.9/5   40 notes
Résumé :
Une supérette émet une étrange lueur dans la nuit : elle est située entre le monde des vivants et celui des morts… Quelle surprise du destin attend les clients qui y pénètrent ? La Boîte lumineuse est un recueil d’histoires courtes qui se déroulent dans les replis mystérieux de notre quotidien.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Il faut savoir que ce manga est un recueil d'histoires courtes. le thème ou fil conducteur semble être ce qui se situe dans les replis mystérieux de notre quotidien. le point commun est une petite supérette tenue par des non-humains qui souhaitent nous étudier de plus près juste avant notre passage vers la mort.

Je ne connaissais pas la mangaka Seikjo Erisawa. Elle imagine un univers assez particulier où le fantastique a toute sa place dans cet imaginaire débordant d'idées. A noter également un trait assez fin qui donne dans la douceur.

On y croisera de bien singulier personnages notamment un petit chat noir avec un seul oeil. Chaque chapitre sera consacré à un personnage différent afin de le décortiquer et voir ce qui ne va pas pour lui permettre d'avancer.

J'ai bien aimé la nouvelle concernant l'employée zélée qui donne tout à son travail ne se rendant pas compte qu'elle est vraiment exploitée. Visiblement, il y a des thèmes comme notre rapport au travail entre burn-out et harcèlement moral.

Plus tard, on verra aussi l'arrivée des caisses automatiques ce qui signifie le chômage pour les employés. Bref, des thèmes assez actuels qui sont exploités assez subtilement dans ces récits fantastiques.

C'est une lecture plutôt atypique qui dénote des productions actuelles et qui peut être assez déroutante. Cependant, c'est toujours intéressant de découvrir une autre facette du manga.
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Le konbini – la petite supérette - « Hazama store » ressemble à une boîte illuminée, qui ressort sur la nuit d'encre. Il est tard, de nombreux clients se pressent pour effectuer des achats de dernière minute, ou envoyer des paquets. le portable de Misaki ne cesse de sonner : son chef lui adresse message sur message, elle doit encore préparer la réunion du lendemain. Cela fait vingt-sept jours que la jeune femme n'a pas pris de repos – elle ne dort plus et va devoir retourner travailler. Soudain une ombre gigantesque l'attaque, oeil géant mis en déroute rapidement par un des employés de la supérette qui l'enveloppe dans du papier toilette. Misaki est-elle victime d'hallucinations ? La jeune femme décide soudain d'éteindre son portable et de rentrer dîner tranquillement chez elle.

La boîte lumineuse est un manga de Seiko Erisawa, publié aux éditions Lézard noir, qui fait partie de l'opération Bulles d'Argent organisée par ma médiathèque. Il est composé de six histoires qui ont été publiées séparément dans le magazine spécialisé Flowers.

Toutes se déroulent dans la petite supérette, la nuit. Les produits et les services qu'elle offre n'ont rien de particulier : ces petits magasins incontournables, au Japon, sont ouverts généralement 24h/24, 7 jours sur 7. Et pourtant, le konbini Hamza store est bien différent. Les clients qui s'attardent, à sa caisse, sont des gens qui se trouvent à une période charnière de leur existence - entre la vie et la mort. Ils effectuent leurs derniers achats, et selon certaines conditions, restent sur terre, ou partent dans l'au-delà.

Si je n'avais pas participé au challenge « Bulles d'Argent », je n'aurais pas choisi de lire La boîte lumineuse, et quel dommage !
Il est vrai que l'histoire peut dérouter. Il faut la replacer dans son contexte, une banale supérette ouverte la nuit, au Japon. Les employés semblent peu empressés. Les clients peuvent être confrontés à des phénomènes étranges, comme des ombres gigantesques qui passent à l'attaque et que le personnel peut mettre en déroute rapidement, aidé par un chat à un oeil nommé « chat-nuit » spécialement dressé…. La supérette rassurante et illuminée est en fait un endroit où se retrouvent ceux dont la vie ne tient plus qu'à un fil.

La description du monde de la supérette, de ses clients et ses employés étranges, m'a plu. L'irruption brutale du fantastique dans un lieu ordinaire est bien menée, les comportements déjantés ne choquent pas, bien au contraire.

La boîte lumineuse est un manga que je n'oublierai pas, et j'espère lire bientôt le deuxième tome.


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Depuis plusieurs années, le catalogue du Lézard noir prend vraiment une direction qui me plaît de plus en plus. Avec ses ouvrages de société, ses ouvrages écrits par des femmes, ils tapent pile dans ce que j'aime et La Boîte lumineuse qu'ils viennent de sortir s'inscrit dans cette veine là.


Ce oneshot de 192 pages, nous le devons à Seiko Erisawa que nous découvrons ici alors qu'elle fait carrière depuis plus de 20 ans au Japon après avoir été dans une école d'art londonienne. Elle y a une carrière assez solide entre publications d'histoires fantastico-réaliste, notamment dans les Comic H et Comic Cue, écriture aussi des critiques de films et illustrations de couvertures de romans. On peut la retrouver sur : erisawa.com. Ses histoires, comme ici, sont souvent courtes et appartiennent au genre "josei" que j'aime énormément.

Dans le volume unique que le Lézard noir a choisi de sortir pour commencer, nous sommes face à 6 chapitres d'histoires courtes sous forme de tranche de vie se déroulant dans un konbini situé entre le monde des vivants et des morts, où un peu en mode Cantine de minuit chacun vient faire découvrir les déboires de son existence. Un mélange singulier mais séduisant.

J'ai beaucoup aimé suivre des histoires globalement indépendantes mais se déroulant dans le même univers avec quelques personnages récurrents en fond : les employés de cet étrange konbini. C'est mystérieux et singulier à la fois, dans une temporalité suspendue, coupée du reste du monde ou presque. Ce presque, c'est parce que chacune des personnes qu'on vient à rencontrer est en fait là pour une bonne raison. Chacun est sur le point de mourir et on lui propose alors un marché pour rester "en vie". Chacun a aussi, bien entendu, des soucis dans sa vie qui sont brièvement soulevés ou sous-entendus et ils ne sont donc pas là pour rien.

L'autrice profite donc de leur passage dans ce konbini d'un autre monde pour dénoncer la pression au travail et son invasion dans notre quotidien, et donc pour prôner un droit à la déconnexion. Elle prône aussi l'importance de garder des liens avec les membres de sa famille qui le mérite, mais le droit de couper les ponts avec ceux qui sont toxiques. Tout est toujours question de relations sociales et de choix mais aussi d'acceptation et de droit à la différence. Ça fait un bien fou.

Alors bien sûr, c'est raconté de manière totalement détournée au cours de petites histoires fantastiques faites de créatures, d'ombres, d'être fantastiques et de sociétés manipulatrices, ce qui est assez cocasse. C'est amusant d'ailleurs de voir cette vision moderne du Grand Roi Enma, divinité chargée de trier les âmes en quelques sortes pour décider de qui va en enfer, qui va au Paradis. Ici, c'est qui meurt, qui a une seconde chance, qui vit, le tout dans un lieu emblématique, par excellence, de leur quotidien : le konbini, la fameuse supérette où ils vont faire leurs achats de dernières minutes. L'autrice a l'art de la formule et de la mise en scène.

Elle reprend énormément d'éléments du folklore japonais rappelant d'autres oeuvres connues ayant parlé de la mort comme le Voyage de Chihiro et son lieu de passage, ses créatures et ombres, mais aussi des oeuvres justes fantastiques comme le Pacte du Yokai avec la relation d'un des personnages avec un drôle de chat. J'aime ce sentiment de familiarité que ça donne. On a l'impression d'enfiler des chaussons avant d'entrer dans l'histoire et on n'a pas envie d'en sortir quand ça s'arrête tant c'est confortable.

Alors que son format de oneshot m'avait fait hésité, j'ai beaucoup aimé la richesse, les thèmes et les histoires de la Boîte lumineuse qui m'a rappelé plein d'autres oeuvres et univers que j'aime. L'autrice a un style très agréable qui capte notre attention même avec des récits qui ont l'air très simples et sans relief. Elle ma rappelle un peu l'aura de Kiyomi Sugishita dans Deep sea aquarium Magmell, avec laquelle elle partage certains traits communs dans les visages de ses personnages. C'est un fantastique et un tranche de vie qui me parlent.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je me suis laissée surprendre avec plaisir par ce nouveau manga chez le lézard noir dont l'intrigue se déroule principalement dans un konbini (comprenez épicerie 24/24 au Japon). Mais il s'agit d'un lieu particulier, situé entre la vie et la mort, qui accueille les personnes dans cet état le temps de quelques heures.
On suit un nouvel employé et chaque chapitre est l'occasion d'une micro-histoire autour de nouveaux clients.
L'ensemble est très fluide. Les questions que l'on se pose trouve rapidement réponse, mais l'atmosphère garde toujours une pointe de mystère...
Bref, un très bon moment de lecture qui pourra perdurer car il s'agit d'une série et non d'un one-shot comme je le croyais au départ.
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Vous connaissez mon amour pour les collections Lézard Noir. Il s'agit de loin de ma maison d'édition préférée. Les oeuvres proposées sont toujours fortes, originales, exclusives. Et ce petit recueil ne déroge pas à la règle.

J'ai mis quelques pages pour m'imprégner de l'univers : le premier chapitre ( 1 chapitre = 1 histoire) est étrangement le moins « intéressant » de tous! Par contre, dès le chapitre deux, je me suis laissée emportée par l'aura de cette supérette très atypique.

Entre monde des vivants et des morts, ce konbini dans lequel travaille Kokura nous montre le quotidien de gens subitement arrachés à leur vie, sans que ceux-ci soient au courant. J'ai aimé suivre ces âmes perdues qui ne comprennent pas toujours ce qui leur arrive.

Ce fut une lecture très agréable, étonnante, et je me suis surprise à m'attacher à certains personnages comme Tahini ainsi que son « ombre chat ». Bref, une petite parenthèse dépaysante, non conventionnelle dans l'univers du manga.

PS : le manga est édité chez nous en One-Shot mais le tome deux est déjà sorti au Japon! A voir s'il sortira également chez nous ou pas!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
MangaNews
12 janvier 2023
La boîte lumineuse, tel est sans doute le surnom de la supérette où se déroule l'action et qui est peu commune: en effet, celle-ci, située entre le monde des morts et celui des vivants, et en quelque sorte une halte pour les personnes qui sont décédées ou qui sont sur le point de l'être.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
.... et dehors, il fait toujours complètement noir.

Les clients sont soit des habitués qui ne sont pas des humains non plus... soit des gens qui errent entre la vie et la mort.
Ils font leurs achats... puis, à ce qu'il paraît, soit ils retournent sur terre, soit ils traversent le fleuve des trois chemins* qui mène à l'au-delà.

*Fleuve des trois chemins : rivière que traverse l'âme des défunts
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Les chats normaux ne transpercent pas les humains.
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.... J'étais en train de rentrer chez moi, mais je vais retourner au bureau pour régler ça. Oui, ce sera prêt pour la réunion de demain matin.
Non, je ne pointerai pas ces heures supplémentaires, même si j'en suis à 27 jours de travail consécutifs. D'ailleurs, je ne dors même plus.
Commenter  J’apprécie          20
Chef

J'ai un autre dossier pour toi ! C'est aussi pour demain matin première heure ! Je te rappelle que tu dois accuser réception de mes mails dans les cinq minutes !

Clic - Eteindre
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Tout ce qu'on n'arrivait pas à dire, on l'a couché sur le papier et on a eu envie que quelqu'un le lise.
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