Je préfère, passer un samedi soir seule, que d'être invitée chez Ludovic et Anaëlle, c'est vraiment
La cage des fous.
Sophie Ebasse, nous fera vivre un huis clos angoissant, ce couple a qui tout réussit, aime étaler sa richesse, ils ont invité, Marine, la soeur de Ludovic et Arnaud, le meilleur ami d'Anaëlle. Dès l'apéritif, les mots doux s'échangent entre Marine/Ludovic, Marine/Arnaud. Anaëlle, très calme, essaye de détendre l'atmosphère, gentille, affable, mais l'alcool fait monter la pression, les esprits s'échauffent.
Au cours de la soirée, Anaëlle, propose de jouer au Loto, il y a cent millions à gagner, malgré des avis contraires, elle arrivera à les convaincre. En attendant les résultats, elle demande à chacun ce qu'il fera de ces vingt-cinq millions. Mais tout va tourner au désastre. Électrisés par les jalousies, les rancoeurs, chacun verra ses secrets bien cachés êtres révélés au grand jour, plus ils sont sordides, plus la colère atteint son apogée, jusqu'au meurtre de Ludovic.
Je ne vous dévoile rien, car le livre commence ainsi "Je m'appelle Ludovic, j'ai 33 ans. Je ne le sais pas encore mais dans quelques heures je serai mort. "
Chaque chapitre, commence par le prénom de la personne qui donne sa version et une phrase sur ce qui va se passer. Pas commun, j'ai bien aimé. Une comédie dramatique, mais aussi un premier livre à découvrir. Un récit, qui à travers les discussions et autres sujets, explore la quête identitaire et fait ressortir les sentiments d'antipathie, d'hostilité, de haine, que peut cacher l'amitié.
"Vivons jusqu'au bout, vivons avant tout, que les fous se lèvent. "