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4,27

sur 1298 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'aurais dû lire la 4ème de couv, je me serais peut-être méfiée, franchement « Un petit Taj Mahal du 9e art devant lequel il faudrait être une pierre pour ne pas verser une larme », ça ne sent pas bon. Surtout que c'est signé Télérama et que mes goûts en matière de BD diffèrent très sensiblement des leurs.

Et effectivement c'est mal écrit, mal dessiné, mal colorisé et mal scénarisé.
Ça devait au départ être un doc jeunesse sur l'histoire du surf, et ça se sent, beaucoup, et moi, ce que je voulais, c'était lire une BD, pas un documentaire. Et encore moins un documentaire d'une telle lourdeur, aussi dénué de subtilité. Les pages sur le surf m'ont paru très basiques, sans relief, et m'ont ennuyée, les pages de l'histoire d'amour et de maladie sont assez superficielles et peu fines. Et l'alternance entre les deux, le côté haché, aggrave l'absence de profondeur, le manque d'épaisseur des personnages, la difficulté de s'y attacher. Bon, pour ne pas m'énerver, il vaudrait mieux que je passe sur le texte censé être super touchant et émouvant, mais que j'ai surtout trouvé écrit à la va-vite, bâclé, truffé de maladresses:
« J'aurais voulu prendre sa place. La libérer de toute sa douleur. Mais elle n'a jamais voulu me laisser faire. »
Je manque apparemment vraiment d'empathie, mais je trouve qu'à son âge c'est un peu inquiétant quand même de penser que ça relève de la seule volonté de la malade, un petit échange hop-hop-hop santé-cancer.

Mais je n'ai pas complètement perdu mon temps en lisant cette BD - pardon, ce roman graphique : au moins, maintenant, je sais que je suis une pierre. Merci Télérama.
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Sortez les tomates pourries, je n'ai pas aimé.
Bien sûr , l'histoire est poignante, qui aurait le coeur assez sec pour ne pas en être (très) ému ? Malheureusement, une bande dessinée, c'est aussi du dessin, et là , hormis un graphisme publicitaire terriblement figé (rythme binaire : ondulations / pas ondulations) et qui aurait pu sortir des algorithmes d'un ordinateur, je ne vois pas où est l'exploit.

Si je respecte la douleur de son auteur, dont on sent parfaitement l'authenticité, et la nécessité de sa promesse faite à Kristen, je vois surtout qu'on décerne un prix à une bd- témoignage au graphisme cruellement banal, au détriment d'autres oeuvres magnifiques, et surtout magnifiquement rejetées dans l'ombre.
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AJ Dungo nous relate son histoire d'amour avec Kristen : une jeune femme atteinte d'une maladie grave, mortelle. Il mêle à son récit personnel les biographies de deux figures emblématiques du surf (Duke Kahanamoku et Tom Blake) et raconte ainsi l'histoire de cette pratique sportive.

J'étais très intriguée par la couverture et j'avais lu ici et là d'excellentes critiques. Malheureusement, j'ai été un peu déçue car je n'ai pas accroché. Je ne me suis pas attachée au personnage principal, à savoir, l'auteur. Son histoire d'amour est magnifiquement tragique et ce roman graphique est un magnifique hommage à la femme courageuse qu'il aime tant. Mais tout ce magnifique ne m'a pas touchée, pas franchement émue. Peut-être est-ce dû à l'écriture très succincte, abrupte parfois, un peu trop factuelle ? Ou est-ce dû aux illustrations, certes modernes et travaillées mais tellement épurées et figées qu'elles m'ont laissée à distance ?
Les grands aplats de couleurs et les tons bicolores assez tranchés sont plutôt de nature à me plaire. Tout comme les témoignages relatant des épreuves de vie... mais ici, l'éloignement et la pudeur m'ont empêchée d'entrer totalement dans l'album. J'ai néanmoins appris beaucoup de choses sur le surf, que je ne pratique pas et qui m'était totalement étranger jusqu'à lors.
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Ce roman graphique était dans la catégorie "coup de coeur" à la médiathèque et je peux tout à fait comprendre pourquoi, mais ,malheureusement, ce fût une lecture moyenne pour moi. Il alterne entre l'histoire du surf et un récit sur AJ Dungo et sa compagne, Kristen.
Les passages historiques sont racontés dans l'ordre chronologique alors que ceux biographiques ne le sont pas. Tous les sauts dans ce livre - de différents genres et différents moments - ont fait une sorte d'expérience de lecture décousue pour ma part.
En utilisant juste quelques couleurs ainsi que son style d'illustration unique, l'auteur raconte brièvement l'origine du sport via son lieu de naissance dans la culture polynésienne il y a des centaines d'années. Il met en lumière les deux hommes qui sont sans doute responsables d'avoir fait découvrir ce passe-temps à un public plus large au 20e siècle - le champion de surf / nageur olympique Duke Kahanamoku originaire d'Hawaï et Tom Blake, un natif du Midwest américain qui a intelligemment repensé la forme et le style de la planche de surf. J'ai trouvé ces passages très enrichissants car je dois avouer que tout cela m'était inconnu.
Côté récit personnel de l'auteur, je n'ai pas eu une idée aussi profonde de la relation entre AJ et Kristen que je l'aurais souhaité. C'est une belle ode que l'auteur lui dédie à travers ce livre. Pourtant, moi en tant que lectrice , j'étais tenue à distance - ces personnages semblaient trop éloignés pour que je puisse me connecter avec la narration de cette histoire. Et je voulais vraiment vivre émotionnellement cette relation qui semblait (et qui était surement) si forte.
Bien que j'apprécie les histoires personnelles situées dans des contextes historiques - dans ce cas, la culture du surf - j'ai trouvé qu'il n'y avait pas assez de lien. le réconfort que l'on trouve dans la nature, en particulier dans les vagues, est le fil mince qui relie les deux parties ensemble, et je souhaitais que cela soit exploré plus profondément.
Ce que j'ai beaucoup aimé c'est le côté artistique. C'est beau. J'ai adoré la palette de couleurs et l'utilisation de lignes simples pour capturer des scènes complexes. le deuil est à la fois personnel et universel, et j'apprécie les efforts de l'auteur pour transmettre une partie de son ressenti sur papier.
le concept était très intéressant et j'ai aimé en apprendre un peu plus sur la riche histoire du surf. Dans l'ensemble, cependant, j'ai trouvé que c'était un peu décevant.

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Les étoiles parlent d'elles-mêmes...
J'ai été un peu déçue.
Car je ne m'attendais pas à ça.

Je ne suis pas du genre à trop lire les avis et le résumé, mais j'avais entendu dans une vidéo comme quoi ce roman graphique traitait de maladie, en particulier le cancer, et du deuil. Et oui effectivement, on en parle mais... Aussi énormément du surf. Et me concernant, ce n'est pas un sport qui m'intéresse, question de goût.

Du coup ici, je me suis très vite lassée de ces retours dans le passé sur l'histoire du surf. Cela faisait un peu documentaire pour moi... C'était un peu lourd. Cela m'a empêché de ressentir vivement l'émotion de l'histoire d'amour écourté par la maladie, par le décès.

Les dessins sinon, plutôt simples, minimalistes, sans trop de dialogues (mais un roman graphique plutôt long quand même) m'ont plutôt plu. C'est vraiment les retours dans le passé style documentaire qui m'ont déconnecté du récit autobiographique. Pour le fait que ça soit autobiographique justement, je trouve que c'est très touchant, surtout la toute fin.

Mais ça n'aura pas suffit.
Voilà pourquoi, de 1 : je vais arrêter d'avoir des attentes. Et de 2 : je vais continuer d'emprunter à ma médiathèque plutôt que d'acheter... ^^'
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Bon je vais me faire lyncher par la majorité écrasante qui a adoré ce roman graphique, mais voilà pour moi ce fut vraiment bof-bof et ne mérite pas plus qu'un petit 2 sur 5.
Alors oui le thème de la maladie, de la mort jeune et du deuil est forcément triste et de savoir que c'est une autobiographie encore plus.
Perso je n'ai absolument pas été touchée alors que d'habitude je suis plutôt du genre bon public aux histoires qui font pleurer dans les chaumières.
Je suis d'autant plus déçue que cette histoire a pour fond le surf, discipline que j'aime beaucoup même si je ne pratique pas. Mais en bonne bordelaise, l'océan fait parti de mon ADN.
Mais voilà je n'ai rien aimé dans cet ouvrage, que ce soit le graphisme (épuré mais surtout très figé comme j'ai pu le lire sur beaucoup d'avis), ou le manque d'émotions (un comble vu le thème de l'histoire).
Les planches de surf en pleine action complètement droites à la perpendiculaire des vagues....non mais j'avais l'impression de voir les tremplin pour sauter de la piscine municipale du coin...
Le fait d'inclure des séquences pour remonter le temps et expliquer l'émergence du surf et les pionniers de la discipline n'apporte absolument rien. Jusqu'au bout j'ai cru qu'il y allait avoir un lien avec l'histoire mais non rien.
J'avoue n'absolument pas comprendre l'engouement qu'a suscité cet ouvrage alors que tant d'autres bien meilleurs ne font pas parler d'eux.
Mais tous les goûts étant dans la nature, j'admet tout à fait.
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